décembre 09, 2013

Celle qui aimait le cinéma - Partie 11

C'est maintenant une habitude sur ce blog : voici mon avis sur les derniers films que j'ai pu voir ces derniers mois. Je suis vraiment contente car j'ai eu l’occasion de voir de très bons films !

Players (Runner Runner)



Synopsis : Richie, étudiant à Princeton, joue au poker en ligne pour payer ses frais de scolarité. Lorsqu'il se retrouve ruiné, persuadé d'avoir été arnaqué, il décide de s'envoler pour le Costa Rica afin de retrouver la trace d'Ivan Block, le créateur du site. Ivan prend Richie sous son aile et l'amène à intégrer son business. Sentant grandir le danger et réalisant les ambitions démesurées de son boss, Richie va tenter de renverser la donne en sa faveur (source : allociné).


J'ai bien aimé ce film malgré une intrigue assez banale. On arrive assez facilement à se plonger dans dans l'ambiance de ce thriller exotique (cela se passe au Costa Rica). La performance des acteurs est vraiment l'un des atouts majeurs du film ! Mention spéciale à Justin Timberlake et à Ben Affleck (qui à ma grande surprise fut très convaincant dans le rôle du diabolique patron sans scrupule) ! Le film est finalement assez court et sincèrement c'est tant mieux car cela permettait d'être captivé par l'intrigue sans que cela traine en longueur. C'est malheureusement de plus en plus rare, et j'avoue ne pas comprendre cette mode de réaliser des films très longs (d'une durée de plus de 2h) qui finalement vous ennuient au fur et à mesure (car il y a souvent des longueurs). Tout cela pour justifier le prix du billet qui ne fait que augmenter... (DVD disponible ici)


Les Miller, Une Famille en Herbe (We're the Millers)


Synopsis : David Burke est un dealer à la petite semaine qui se contente de vendre sa marchandise à des chefs cuisiniers et des mamans accompagnant leurs fils au football, mais pas à des ados – car, au fond, il a quand même des principes ! Alors que tout devrait se passer au mieux pour lui, les ennuis s’accumulent… Préférant garder profil bas pour des raisons évidentes, David comprend, à son corps défendant, qu’on peut subir la pire injustice même lorsqu’on est animé des meilleures intentions : tentant de venir en aide à des jeunes du quartier, il se fait agresser par trois voyous qui lui volent sa marchandise et son argent. Il se retrouve dans une situation des plus délicates puisqu’il doit désormais rembourser son fournisseur, Brad. Afin d’éponger sa dette – et de rester en vie –, David n’a d’autre choix que de jouer dans la cour des grands en se rendant au Mexique pour ramener une importante cargaison de drogue à Brad. Réussissant à convaincre ses voisins – Rose, une strip-teaseuse cynique, Kenny, qui aimerait bien tester la marchandise et Casey, une ado débrouillarde couverte de tatouages et de piercings – de lui venir en aide, il met au point un plan censé être infaillible : avec ses complices qu’il fait passer pour sa femme et ses deux grands enfants, il met le cap sur le Mexique au volant d’un camping-car flambant neuf le jour de la fête nationale. Ce week-end risque bien d’être explosif (source : allociné)…


J'avais vu la bande-annonce du film plusieurs fois et je suis finalement allée le voir avec une amie. Je n'attendais pas grand chose de ce film à part le fait d'être distraite, mais j'avoue que j'avais peur que cela soit une énième comédie très con con (à la American Pie ou Comment Tuer Mon Boss? ). Malgré de nombreux stéréotypes et des situations coquasses, We're the Millers était drôle mais sans que l'humour soit débile. Il s'agissait plutôt d'un humour assez trash mais aussi très frais ! Cela m'a fait penser au film Mary à tout Prix. En bref, cette comédie américaine n'est pas le film de l'année mais reste un bon divertissement ! Vous n'avez même pas besoin d'allumer votre cerveau, le scénario n'est pas très compliqué (mais reste tout de même efficace). Le DVD est maintenant disponible dans le commerce (source : allociné).




Synopsis : Dans la banlieue de Boston, deux fillettes de 6 ans, Anna et Joy, ont disparu. Le détective Loki privilégie la thèse du kidnapping suite au témoignage de Keller, le père d’Anna. Le suspect numéro 1 est rapidement arrêté mais est relâché quelques jours plus tard faute de preuve, entrainant la fureur de Keller. Aveuglé par sa douleur, le père dévasté se lance alors dans une course contre la montre pour retrouver les enfants disparus. De son côté, Loki essaie de trouver des indices pour arrêter le coupable avant que Keller ne commette l’irréparable… Les jours passent et les chances de retrouver les fillettes s’amenuisent (source : allociné)…


Malgré une intrigue de départ assez classique (l'ouverture d'une enquête suite à un enlèvement d'enfants), ce thriller reste saisissant ! Ce film à l’atmosphère pesante et très noire a pas mal de longueurs, mais tout prend son sens à la fin. En général, je n'aime pas les films trop longs, cependant cette fois-ci les longueurs sont justifiées puisqu'elles s'imbriquent au fur et à mesure pour continuer l'intrigue et nous offrir cette fin si inattendue ! Les acteurs étaient tous fabuleux, notamment les deux premiers rôles masculins interprétés par Hugh Jackman (malgré quelques "grognements" inutiles) & Jake Gyllenhaal. Hugh Jackman interprétait un père prêt à tout pour retrouver sa petite fille, un personnage à la fois rempli de rage et très touchant. Mais il faut admettre que c'est vraiment Jake Gyllenhaal qui crève l'écran ! Il interprète à la perfection le rôle du flic froid, détaché mais méthodique. Il dégage vraiment quelque chose dans ce rôle ! En bref, Prisoners est un excellent thriller psychologique avec une intrigue magistralement bien ficelée qui nous tient en haleine du début à la fin ! Pour les intéressés, le DVD est maintenant disponible !



Synopsis : Le jeune Cecil Gaines, en quête d'un avenir meilleur, fuit, en 1926, le Sud des États-Unis, en proie à la tyrannie ségrégationniste. Tout en devenant un homme, il acquiert les compétences inestimables qui lui permettent d’atteindre une fonction très convoitée : majordome de la Maison-Blanche. C'est là que Cecil devient, durant sept présidences, un témoin privilégié de son temps et des tractations qui ont lieu au sein du Bureau Ovale. À la maison, sa femme, Gloria, élève leurs deux fils, et la famille jouit d'une existence confortable grâce au poste de Cecil. Pourtant, son engagement suscite des tensions dans son couple : Gloria s'éloigne de lui et les disputes avec l'un de ses fils, particulièrement anticonformiste, sont incessantes. À travers le regard de Cecil Gaines, le film retrace l'évolution de la vie politique américaine et des relations entre communautés. De l'assassinat du président Kennedy et de Martin Luther King au mouvement des "Black Panthers", de la guerre du Vietnam au scandale du Watergate, Cecil vit ces événements de l'intérieur, mais aussi en père de famille (source : allociné)…


Dans The Butler, Lee Daniels retrace magnifiquement l'histoire de la condition noire aux États-Unis. Lorsque j'ai vu la distribution du film et que j'ai remarqué le nombre de grandes stars y figurant (Forest Whitaker, Oprah Winfrey, Mariah Carey - qui a en fait un tout petit rôle, John Cusack, Lenny Kravitz...), j'ai eu un peu peur que le scénario soit bancale. Ce ne fut heureusement pas le cas, puisque ce film historique et familiale dénonce habilement le racisme qui régnait aux États-Unis. Le film dure tout de même 2h15 et je ne me suis pourtant pas ennuyée une seconde, preuve que le scénario était bien ficelé et que la performance des acteurs était captivante. Même si certains moments étaient assez cocasses, ce film a un côté touchant et très humain qui m'a beaucoup émue (notamment grâce au charisme de Forest Withaker qui mérite vraiment un oscar pour ce rôle) ! J'ai été agréablement surprise par la performance de Oprah Winfrey en tant qu'actrice (je crois que c'était son premier grand rôle) qui forme avec Forest Withaker un couple à la fois drôle et très touchant. J'espère sincèrement que ce film et Forest Withaker seront nommés aux Oscars 2014 ! Si vous ne l'avez pas encore vu, achetez vite le DVD!

Malavita (The Family)

 

Synopsis : Fred Blake alias Giovanni Manzoni, repenti de la mafia new-yorkaise sous protection du FBI, s’installe avec sa famille dans un petit village de Normandie. Malgré d’incontestables efforts d’intégration, les bonnes vieilles habitudes vont vite reprendre le dessus quand il s’agira de régler les petits soucis du quotidien (source : allociné)…


Le nouveau film de Luc Besson sur le choc des cultures est assez violent (mais cela ne surprend pas de la part du réalisateur) mais très récréatif ! J'imagine que les français doivent être encore plus sensibles à l'humour noir du film et à la difficulté de cette famille américaine à s'adapter à sa nouvelle vie en Normandie. Les acteurs sont tous très bons, et Robert de Niro et Michelle Pfeiffer forment un couple jubilatoire d'ex mafieux ! Malgré quelques clichés et un rythme assez lent au début, ce film (maintenant disponible en DVD) reste drôle et très distrayant !

Quai d'Orsay

 

Synopsis : Alexandre Taillard de Worms est grand, magnifique, un homme plein de panache qui plait aux femmes et est accessoirement ministre des Affaires Étrangères du pays des Lumières : la France. Sa crinière argentée posée sur son corps d’athlète légèrement halé est partout, de la tribune des Nations Unies à New-York jusque dans la poudrière de l’Oubanga. Là, il y apostrophe les puissants et invoque les plus grands esprits afin de ramener la paix, calmer les nerveux de la gâchette et justifier son aura de futur prix Nobel de la paix cosmique. Alexandre Taillard de Vorms est un esprit puissant, guerroyant avec l’appui de la Sainte Trinité des concepts diplomatiques : légitimité, lucidité et efficacité. Il y pourfend les néoconservateurs américains, les russes corrompus et les chinois cupides. Le monde a beau ne pas mériter la grandeur d’âme de la France, son art se sent à l’étroit enfermé dans l’hexagone. Le jeune Arthur Vlaminck, jeune diplômé de l’ENA, est embauché en tant que chargé du “langage” au ministère des Affaires Étrangères. En clair, il doit écrire les discours du ministre ! Mais encore faut-il apprendre à composer avec la susceptibilité et l’entourage du prince, se faire une place entre le directeur de cabinet et les conseillers qui gravitent dans un Quai d’Orsay où le stress, l’ambition et les coups fourrés ne sont pas rares... Alors qu’il entrevoit le destin du monde, il est menacé par l’inertie des technocrates (source : allociné).


Je n'ai pas lu la BD mais j'ai vraiment beaucoup aimé cette comédie politique ! Cela nous permet de plonger dans les coulisses du pouvoir (c'est sans surprise, mais hilarant). Très burlesque, j'ai ri du début à la fin. La performance de Thierry Lhermitte y est notamment pour beaucoup ! Niels Arestrup est également très bon dans le rôle du chef de cabinet dévoué corps et âme à son travail, mais au bord de l'épuisement. Les acteurs ont dû bien se marrer pendant le tournage. Si vous avez envie de rire et de vous changer les idées, je vous conseille vraiment de voir ce film !


Il Était Temps (About Time)

 

Synopsis : À l’âge de 21 ans, Tim Lake découvre qu’il a la capacité de voyager dans le temps... Lors de la nuit d’un énième nouvel an particulièrement raté, le père de Tim apprend à son fils que depuis des générations tous les hommes de la famille maîtrisent le voyage inter-temporel. Tim ne peut changer l’histoire, mais a le pouvoir d’interférer dans le cours de sa propre existence, qu’elle soit passée ou à venir... Il décide donc de rendre sa vie meilleure... en se trouvant une amoureuse. Malheureusement les choses s’avèrent plus compliquées que prévu. Tim quitte les côtes de la Cornouailles pour faire un stage de droit à Londres et rencontre la belle et fragile Mary. Alors qu’ils tombent amoureux l’un de l’autre, un voyage temporel malencontreux va effacer cette rencontre. C’est ainsi qu’au fil de ses innombrables voyages temporels il n’a de cesse de ruser avec le destin afin de la rencontrer pour la première fois, encore et encore, jusqu’à ce qu’il arrive à gagner son cœur. Tim se sert alors de son pouvoir afin de créer les conditions idéales pour la demande en mariage parfaite, pour sauver la cérémonie à venir du discours catastrophique du pire des garçons d’honneur imaginable mais aussi pour épargner à son meilleur ami un désastre professionnel. Mais alors que le cours de sa vie inhabituelle se déroule, Tim découvre que ce don exceptionnel ne lui épargne pas la peine et les chagrins qui sont communs à n’importe quelle autre famille partout ailleurs (source : allociné).


Quelle bonne surprise ! J'avoue avoir été relativement déçue par les dernières comédies romantiques que j'avais vues, ainsi je suis allée voir ce film sans attente particulière. Richard Curtis, qui a participé à la réalisation et à la production de plusieurs comédies romantiques cultes comme Quatre Mariages et Un Enterrement, Coup de Foudre à Notting Hill, Love Actually..., nous offre via Il Était Temps une comédie romantique touchante (notamment via la relation père / fils qui est très développée) et décalée. J'avais peur d'être déconcertée par le petit côté fantastique du scénario, alors que c'est au contraire cela qui a apporté une certaine originalité à cette belle comédie britannique ! J'ai vraiment beaucoup aimé Il Était Temps qui est selon moi la meilleure comédie romantique de ces dernières années, remplie de mélancolie et prônant une belle morale : profiter de la vie et vivre chaque jour pleinement (comme si c'était le dernier) ! A voir absolument !


Cartel (The Counselor)




Synopsis : La descente aux enfers d’un avocat pénal, attiré par l’excitation, le danger et l’argent facile du trafic de drogues à la frontière américano-mexicaine. Il découvre qu’une décision trop vite prise peut le faire plonger dans une spirale infernale, aux conséquences fatales (source : allociné).


J'ai malheureusement été assez déçue par ce film réalisé par Ridley Scott. Le scénario et l'atmosphère sont très sombres, mais malgré un casting de rêve (Brad Pitt, Cameron Diaz, Pénélope Cruz...), j'ai eu beaucoup de mal à rester concentrée sur le film, qui a tout de même pas beaucoup de longueurs (je me suis d'ailleurs endormie 30 minutes avant la fin). Le scénario reste quand même prévisible, et les personnages sont assez creux... Grosse déception cinématographique !


La Reine des Neiges (Frozen)



Synopsis : Anna, une jeune fille aussi audacieuse qu’optimiste, se lance dans un incroyable voyage en compagnie de Kristoff, un montagnard expérimenté, et de son fidèle renne, Sven à la recherche de sa sœur, Elsa, la Reine des Neiges qui a plongé le royaume d’Arendelle dans un hiver éternel…  En chemin, ils vont rencontrer de mystérieux trolls et un drôle de bonhomme de neige nommé Olaf, braver les conditions extrêmes des sommets escarpés et glacés, et affronter la magie qui les guette à chaque pas. (source : allociné)


J'attendais la sortie de ce film avec une grande impatience, et j'ai enfin pu le voir ce week-end. Il s'agit vraiment du meilleur Disney que j'ai eu l'occasion de voir depuis Raiponce (même si j'avais tout de même beaucoup aimé Rebelle et Les Mondes de Ralph) ! La Reine des Neiges est en fait l'adaptation d'un conte d’Andersen que je ne connaissais pas. C'est un conte de fée moderne et très féérique qui ne peut vous laisser indifférent(e) : il compile une belle histoire, des personnages attachants, de l'émotion, et beaucoup d'humour (je suis fan du personnage d'Olaf qui en plus d'être très loufoque a une réelle importance dans l'histoire). Visuellement très soigné, ce film est juste magnifique ! La bande originale du film est géniale et très entrainante, et je l'écoute déjà en boucle - en français et en anglais (notamment Je Voudrais un Bonhomme de Neige, Le Renouveau, et Libérée, Délivrée) ! J'ai vu ce dessin animé en français, et comme chaque film de Disney, la version française est très bonne, néanmoins j'aimerais aussi le voir en VO, notamment parce que le personnage d'Anna est doublé par Kristen Bell (actrice que j'adoooore - elle jouait le rôle de Veronica Mars dans la série du même nom). La Reine des Neiges est un must-see et est vraiment parfait pour les fêtes de fin d'année ! J'ai même hâte de l'avoir en DVD pour le revoir à chaque Noël !


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