Il y a quelques semaines, j'ai eu une folle envie de re-regarder le film The Virgin Suicides (figurant dans la liste de mes films préférés), réalisé par Sofia Coppola. Et puis finalement, j'ai eu envie de revoir tous les films de cette réalisatrice (elle en a fait 5 pour le moment). Ainsi, je vais vous parler aujourd'hui de ces 5 films en donnant mon avis sur chacun (j'ai inclus pas mal d'images dans mon article car la sublime photographie fait définitivement partie des atouts des films réalisés par Sofia Coppola) !
The Virgin Suicides
The Virgin Suicides, qui est le premier film réalisé par Sofia Coppola, est un réel chef d’œuvre du cinéma ! Sofia Coppola a choisi de mettre l'accent sur le ressenti de ce mal être vécu par ces cinq sœurs (âgées de 13 à 17 ans), et sur le côté artistique. Et le résultat est très réussi ! Finalement, le thème de ce film, qui reste un thème d'actualité, est très morbide, mais la réalisatrice traitre cela tout en finesse (avec une mise en scène parfaite et très artistique). Ce film n'est pas bourré de dialogues inutiles, la réalisatrice préférant se concentrer sur le ressenti assez cynique sur la fin de l'innocence des protagonistes, et sur l'artistique (malgré une ambiance très pesante, la photographie est acidulée et colorée). Le fait que la narration soit faite par les garçons qui observent ces 5 sœurs dont ils sont complètement fascinés apporte un certain mystère. Qui sont réellement ces jeunes filles ? Comment vivent-elles ? Pourquoi font-elles ce choix si tragique de mettre fin à leurs jours ? Le casting fut très bien choisi car les actrices jouant les cinq sœurs (dont Kirsten Dunst et A.J Cook) sont parfaites ! A noter que Josh Hartnett (Pearl Harbor, Sin City...) et Hayden Christensen (Star Wars, Takers, La Maison sur l'Océan...) font leurs débuts au cinéma dans ce film. Le choix de la bande-originale a aussi son rôle dans le splendide rendu de ce film : le groupe Air et son son très aérien. The Virgin Suicides est un film que l'on ressent avant tout, et l'on ne peut qu'être ému(e) par le mal-être de ces adolescentes, tout en étant subjugué(e) par l'esthétique de ce film.
Synopsis : Dans une ville américaine tranquille et puritaine des années soixante-dix, Cecilia Lisbon, treize ans, tente de se suicider. Elle a quatre sœurs, de jolies adolescentes. Cet incident éclaire d'un jour nouveau le mode de vie de toute la famille. L'histoire, relatée par l’intermédiaire de la vision des garçons du voisinage, obsédés par ces sœurs mystérieuses, dépeint avec cynisme la vie adolescente. Petit a petit, la famille se referme et les filles reçoivent rapidement l'interdiction de sortir. Alors que la situation s'enlise, les garçons envisagent de secourir les filles.
The Virgin Suicides, qui est le premier film réalisé par Sofia Coppola, est un réel chef d’œuvre du cinéma ! Sofia Coppola a choisi de mettre l'accent sur le ressenti de ce mal être vécu par ces cinq sœurs (âgées de 13 à 17 ans), et sur le côté artistique. Et le résultat est très réussi ! Finalement, le thème de ce film, qui reste un thème d'actualité, est très morbide, mais la réalisatrice traitre cela tout en finesse (avec une mise en scène parfaite et très artistique). Ce film n'est pas bourré de dialogues inutiles, la réalisatrice préférant se concentrer sur le ressenti assez cynique sur la fin de l'innocence des protagonistes, et sur l'artistique (malgré une ambiance très pesante, la photographie est acidulée et colorée). Le fait que la narration soit faite par les garçons qui observent ces 5 sœurs dont ils sont complètement fascinés apporte un certain mystère. Qui sont réellement ces jeunes filles ? Comment vivent-elles ? Pourquoi font-elles ce choix si tragique de mettre fin à leurs jours ? Le casting fut très bien choisi car les actrices jouant les cinq sœurs (dont Kirsten Dunst et A.J Cook) sont parfaites ! A noter que Josh Hartnett (Pearl Harbor, Sin City...) et Hayden Christensen (Star Wars, Takers, La Maison sur l'Océan...) font leurs débuts au cinéma dans ce film. Le choix de la bande-originale a aussi son rôle dans le splendide rendu de ce film : le groupe Air et son son très aérien. The Virgin Suicides est un film que l'on ressent avant tout, et l'on ne peut qu'être ému(e) par le mal-être de ces adolescentes, tout en étant subjugué(e) par l'esthétique de ce film.
Lost In Translation
Synopsis : Bob Harris, acteur sur le déclin, se rend à Tokyo pour tourner un spot publicitaire. Il a conscience qu'il se trompe - il devrait être chez lui avec sa famille, jouer au théâtre ou encore chercher un rôle dans un film -, mais il a besoin d'argent. Du haut de son hôtel de luxe, il contemple la ville, mais ne voit rien. Il est ailleurs, détaché de tout, incapable de s'intégrer à la réalité qui l'entoure, incapable également de dormir à cause du décalage horaire. Dans ce même établissement, Charlotte, une jeune Américaine fraîchement diplômée, accompagne son mari, photographe de mode. Ce dernier semble s'intéresser davantage à son travail qu'à sa femme. Se sentant délaissée, Charlotte cherche un peu d'attention. Elle va en trouver auprès de Bob..
Ce deuxième long métrage de Sofia Coppola est mon préféré (avec The Virgin Suicides) ! Malgré un scénario finalement assez simple, quelques longueurs et finalement peu de dialogues, ce film est une pure merveille cinématographique ! Le duo Bill Murray / Scarlett Johansson fonctionne parfaitement. C'est clairement Bill Murray qui crève l'écran, pourtant Scarlett Johansson est géniale dans le rôle de cette jeune femme à la fois sensuelle et gracieuse, fraichement diplômée qui a suivi son mari à Tokyo mais qui est finalement délaissée par ce dernier. Les personnages joués par Bill Murray & Scarlett Johansson vont se rencontrer dans le bar de leur hôtel (étant tous les deux insomniaques à cause du décalage horaire, morts d'ennui et perdus dans une ville étrangère). De là, une amitié profonde et sincère va naitre entre les deux protagonistes. Le scénario ne va pas plus loin que cela, et pourtant ce film est un régal ! Malgré le peu de dialogues, on ne s'ennuie pas du tout dans ce film d'auteur, notamment grâce à la réalisation qui est de toute beauté ! La ville de Tokyo a une grande importance dans ce film. Sofia Coppola met très bien la ville en avant, et joue sur de nombreux stéréotypes (les talk shows japonais, la folie de la ville, la petite taille des japonais - et la grande taille de Bill Murray...), ce qui apporte une touche d'humour. Beaucoup de mélancolie et de simplicité ressortent de cette comédie qui ressemble presque à un documentaire sur certains points.
Marie Antoinette
Marie-Antoinette est une pure merveille visuelle, accompagnée d'une bande originale à la fois pop et classique qui va parfaitement avec l'ambiance du film ! Les décors et paysages sont somptueux et totalement réalistes, puisque le film a vraiment été tourné au Château de Versailles et dans ses jardins (ainsi qu'au Petit Trianon et au hameau de la reine). Sofia Coppola a même obtenu une autorisation spéciale pour filmer une scène dans la Galerie des Glaces qui était fermée à l'époque pour rénovation.
Synopsis : Évocation de la vie de la reine d'origine autrichienne, épouse mal-aimée de Louis XVI, guillotinée en 1793. Au sortir de l'adolescence, une jeune fille découvre un monde hostile et codifié, un univers frivole où chacun observe et juge l'autre sans aménité. Mariée à un homme maladroit qui la délaisse, elle est rapidement lassée par les devoirs de représentation qu'on lui impose. Elle s'évade dans l'ivresse de la fête et les plaisirs des sens pour réinventer un monde à elle. Y a-t-il un prix à payer à chercher le bonheur que certains vous refusent ?
Marie-Antoinette est une pure merveille visuelle, accompagnée d'une bande originale à la fois pop et classique qui va parfaitement avec l'ambiance du film ! Les décors et paysages sont somptueux et totalement réalistes, puisque le film a vraiment été tourné au Château de Versailles et dans ses jardins (ainsi qu'au Petit Trianon et au hameau de la reine). Sofia Coppola a même obtenu une autorisation spéciale pour filmer une scène dans la Galerie des Glaces qui était fermée à l'époque pour rénovation.
Le film s'intitule Marie-Antoinette, ainsi, Sofia Coppola a vraiment dédicacé ce film à ce personnage historique, plus qu'à la période historique en elle même. J'ai beaucoup aimé la manière dont s'est prise la réalisatrice (même si elle s'est permise pas mal de liberté et de modernité - par exemple les Converses parmi les paires de chaussures de la reine) pour raconter la vie de la future épouse de Louis XVI, du moment où elle quitta Vienne (alors qu'elle n'était encore qu'une jeune adolescente) jusqu'au moment où elle fuit Versailles avec sa famille suite à la révolte du peuple français. Sofia Coppola montre bien le passage de l'innocence de la jeune autrichienne à l'age adulte. En arrivant à Versailles, Marie-Antoinette découvre l'ennui (son mari lui prêtant peu d'attention), l'étiquette de la cour de France (dont Sofia Coppola se moque avec humour - comme le fait d'être épiée par la cour au moment du réveil, du souper...), et devient petit à petit frivole, dépensant sans compter aux jeux d'argent et en gâteaux et vêtements, au point de se faire haïr par le peuple. Kirsten Dunst, qui est un peu devenue la muse de Sofia Coppola (elle a également joué dans The Virgin Suicides et on l'aperçoit brièvement dans The Bling Ring), est très crédible dans ce rôle ! Et même si ce film est finalement assez moderne, j'adore son univers coloré et acidulé !
Somewhere
Synopsis : Johnny Marco, auteur à la réputation sulfureuse vit à l'hôtel du Château Marmont à Los Angeles. Il va recevoir une visite inattendue : sa fille de 11 ans.
Ce quatrième film de Sofia Coppola est clairement le plus minimaliste, avec une intrigue quasi inexistante. Ainsi, Somewhere passe assez lentement, il ressemble finalement plus à un documentaire. La BO (Phoenix, The Police, Gwen Stefani...) est, comme à chaque fois, géniale et colle parfaitement à l'esprit du film. Il y a tout de même beaucoup de moments sans musique et sans dialogue, qui reflètent finalement un peu l'ennui du protagoniste, isolé dans sa solitude, et vivant à l'hôtel. A noter que comme d'habitude, la photographie est magnifique ! On ressent une réelle complicité entre Stephen Dorff et Elle Fanning via leur relation père / fille. A travers ce film très sobre, Sofia Coppola critique à sa manière le star système hollywoodien, le protagoniste étant célèbre, à la fois idolâtré par ses fans et pourtant très seul. Il va devoir s'occuper de Cleo, sa fille de 11 ans, qu'il connait très peu. Ce temps passé avec sa fille lui fait comprendre le réel sens de la vie et lui fait changer peu à peu ses priorités. La fin du film est assez évidente, même si elle reste sujette à interprétation. Je me demande si ce film n'est pas en partie auto-biographique...
The Bling Ring
The Bling Ring (adapté d'un fait réel) est selon moi le film le moins poétique de Sofia Coppola, et c'est bien dommage. C'est la deuxième fois (avec Somewhere) que Los Angeles joue un rôle central dans l'univers de la réalisatrice. Elle décrit cette ville comme étant à la fois la cité des anges et la cité des démons. Mais ce qui fait assez peur (sachant qu'en plus, il s'agit d'une histoire vraie), c'est la glorification de ces adolescents (qui s'accentue au fur et à mesure) pour les célébrités et les marques de luxe. Voler sans complexe les accessoires et vêtements de luxe des célébrités en les cambriolant (et en violant donc leur vie privée) pour finalement leur ressembler et se mettre en avant est devenu un vrai hobby pour ce groupe d'adolescents. Ils n'en ont même pas honte puisqu'ils photographiaient leurs effractions (et les articles qu'ils avaient volés). Et le pire de tout est qu'ils ne se sont jamais rendu compte du danger pour eux et leur état mental... Finalement, Sofia Coppola décrit à travers The Bling Ring un fait divers réel et en plus assez fréquent : idolâtrer des célébrités et leur mode de vie, et la mauvaise utilisation de la presse people et des réseaux sociaux. Cette futilité remet sérieusement en question notre société actuelle (et encore, si il n'y avait que ça...). A noter que le casting (dont Emma Watson) est très bon et que la bande son pop est sympa & décoiffante !
Synopsis : À Los Angeles, un groupe d’adolescents fascinés par le people et l’univers des marques traque via Internet l’agenda des célébrités pour cambrioler leurs résidences. Ils subtiliseront pour plus de 3 millions de dollars d’objets de luxe : bijoux, vêtements, chaussures, etc. Parmi leurs victimes, on trouve Paris Hilton, Orlando Bloom et Rachel Bilson. Les médias ont surnommé ce gang, le "Bling Ring".
The Bling Ring (adapté d'un fait réel) est selon moi le film le moins poétique de Sofia Coppola, et c'est bien dommage. C'est la deuxième fois (avec Somewhere) que Los Angeles joue un rôle central dans l'univers de la réalisatrice. Elle décrit cette ville comme étant à la fois la cité des anges et la cité des démons. Mais ce qui fait assez peur (sachant qu'en plus, il s'agit d'une histoire vraie), c'est la glorification de ces adolescents (qui s'accentue au fur et à mesure) pour les célébrités et les marques de luxe. Voler sans complexe les accessoires et vêtements de luxe des célébrités en les cambriolant (et en violant donc leur vie privée) pour finalement leur ressembler et se mettre en avant est devenu un vrai hobby pour ce groupe d'adolescents. Ils n'en ont même pas honte puisqu'ils photographiaient leurs effractions (et les articles qu'ils avaient volés). Et le pire de tout est qu'ils ne se sont jamais rendu compte du danger pour eux et leur état mental... Finalement, Sofia Coppola décrit à travers The Bling Ring un fait divers réel et en plus assez fréquent : idolâtrer des célébrités et leur mode de vie, et la mauvaise utilisation de la presse people et des réseaux sociaux. Cette futilité remet sérieusement en question notre société actuelle (et encore, si il n'y avait que ça...). A noter que le casting (dont Emma Watson) est très bon et que la bande son pop est sympa & décoiffante !
Et vous, avez-vous déjà vu certains films de Sofia Coppola ? Si oui, lequel est votre préféré ?
Ahhhhhhhh mon fav' c'est Virgin Suicide! J'ai détesté Somewhere, et j'ai pas accroché Bling Ring, Sofia c'était mieux avant!
RépondreSupprimerJe suis bien d'accord !
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