L’annonce d’evermore fut une immense surprise pour tout le monde puisque
son huitième album, folklore,
était sorti il y a seulement quelques mois (le 23 juillet). Taylor Swift décrit
evermore comme le petit frère de folklore, evermore étant
à l'automne et l'hiver ce que folklore est au printemps et à l'été.
L'album comporte 15 titres, plus deux chansons
bonus sur les versions physiques.
J’ai eu grand besoin de me raccrocher à cet album à sa sortie, puisqu’il est
sorti seulement trois semaines après la mort de mon petit chien Enjoy, qui sera
resté dans ma vie pendant quasi douze ans. Je vous laisse imaginer mon état :
j’étais inconsolable, j’ai pleuré son départ pendant des mois, et il me manque toujours
énormément. La sortie d’evermore m’aura aidée à me divertir un peu,
surtout que certaines chansons d’evermore ont raisonné particulièrement
en moi (comme happiness, marjorie ou encore evermore), à cause de
leurs paroles qui pouvaient s’appliquer à ce que je ressentais suite au départ
d’Enjoy. Je trouve d’ailleurs qu’evermore est un peu plus sombre que folklore,
mais ce n’est pas très étonnant puisqu’il s’agit d’un album d’automne / hiver !
Comme folklore,
evermore fut essentiellement écrit à distance. À l'automne 2020, Taylor
Swift a retrouvé Aaron Dessner et Jack Antonoff pour le tournage de folklore:
the long pond studio sessions (toujours disponible sur Disney+). Le premier
jour des répétitions, Taylor Swift écrit ’tis the damn season. Après ce
tournage, Taylor Swift décida alors de rester plus longtemps, pour travailler
avec Aaron Dessner sur un nouvel album. À l'exception de gold rush (co-produite
par Taylor et Jack Antonoff), toutes les chansons de l'album ont ainsi
été produites ou co-produites par Aaron Dessner (il a également participé à l’écriture
de 13 titres d’evermore) et enregistrées au studio Long Pond.
Comme sur folklore,
Joe Alwyn, le petit ami de Taylor à cette époque, a
participé à l'écriture de l'album, sous le nom d'emprunt William Bowery. Il est
crédité pour l'écriture des chansons les plus tristes de cet album : champagne
problems, coney island et evermore, titre sur lequel il joue
également du piano. Taylor Swift continue sa collaboration avec Justin Vernon,
le chanteur de Bon Iver (ils avaient déjà collaboré sur la magnifique chanson exile
sur folklore). Ils co-écrivent
et interprètent evermore, la ballade qui clôture l’album sur la version
streaming. Justin Vernon aura aussi participé aux mélodies de closure, cowboy
like me, ivy et de marjorie.
Evermore est vraiment un album de partage puisqu’il contient trois
featuring : un sur no body, no crime avec le groupe HAIM (les sœurs
HAIM sont très amies avec Taylor), un sur coney island avec le groupe The
Nationals (groupe auquel fait partie Aaron Dessner) et evermore avec Bon
Iver. Bien entendu, tous ces featuring ont été enregistrés à distance à cause
de la pandémie.
Evermore, comme
folklore, comprend de nombreuses histoires fictives, comme champagne
problems, ‘tis the damn season, tolerate it, no body no crime, dorothea, ivy, cowboy
like me, et right where you left me.
Mais nous savons tous que Taylor Swift ne peut pas s’empêcher de s’inspirer
de sa propre vie pour écrire ses textes, et certaines chansons d’evermore sont
très personnelles, comme willow, gold rush, happiness, coney island, marjorie,
closure, evermore et it’s time to go.
Dès sa sortie, j’ai eu un énorme coup de cœur pour willow, et ivy,
no body, no crime, tolerate it, gold rush, happiness et marjorie font
définitivement partie de mes titres favoris sur ce bel album !
Maintenant, plongeons-nous dans chacune des chansons d’evermore :
willow : willow est la
chanson d’ouverture d’evermore, mais c’est surtout le seul single issu de
cet album ! J’adore ce titre qui est romantique et poétique (et j’aime
particulièrement son clip qui a un petit côté « witchy »). Willow
est une magnifique chanson d'amour folk utilisant plusieurs métaphores pour décrire
l'état d'esprit romantique de Taylor Swift, par exemple le fait qu’elle compare
sa vie à un saule, c’est-à-dire qu’elle donne beaucoup d’importance à son bien
aimé donc ses « branches » se penchent toutes vers lui : « La
vie était comme un saule et il se penche sous ton vent, La
tête sur l'oreiller, je te sens te faufiler, Car
si tu es une créature mythique ». Évidemment, willow est totalement inspirée de sa
vie personnelle puisqu’il s’agit d’une belle déclaration à son petit ami de l’époque,
Joe Alwyn (et de comment il a débarqué dans sa vie à un moment où elle se sentait
très mal à cause du scandale créé par Kanye West et Kim Kardashian, et la vague
de haine qui en a découlé) : « Je suis comme l'eau
lorsque ton bateau est arrivé cette nuit-là, Agitée
à la surface, mais tu as coupé à travers comme un couteau ». La chanteuse va
même plus loin dans ses paroles, puisqu’elle supplie son bien aimé de lui
prendre la main et de modifier ses projets à elle afin qu’ils restent ensemble :
« Partout où tu erreras, je
te suivrai, Je te supplie de me prendre la main, De détruire mes
projets, c'est mon mec ». Taylor Swift compare très joliment Joe à une créature
mythique et explique qu’elle est même prête à tricher pour le garder à ses
côtés : « Car si tu es une
créature mythique, Comme si tu étais un trophée ou la bague
d'un champion, Mais il y a un prix pour lequel je serai
prête à tricher ». Taylor aime tellement Joe qu’elle veut tout savoir de
lui, y compris les moments difficiles qu’il a vécus : « Attends
le signal et je te retrouverai dans l'obscurité, Tu
me montreras les endroits où les autres t'ont laissé des cicatrices ».
Le
clip vidéo de willow est une continuation du clip de cardigan,
reprenant là où le premier s'était arrêté. Taylor Swift, toujours dans le
fameux chalet, et trempée par son passage en pleine mer agitée, se retrouve avec
un fil d’or dans ses mains (faisant référence au morceau Invisible
String issu de l’album folklore)
qui la conduit vers une réalité alternative grâce à son piano magique qui
l'aide à traverser le temps et l'espace. Comme ce fut déjà le cas dans ses
albums Reputation, Lover
et folklore. Le piano s'ouvre sur un terrier de
lapin sous les racines d'un saule dans une forêt automnale. La chanteuse sort
du saule et se lance dans un voyage mystique guidé par ce fil d’or magique.
Elle voit son reflet, ainsi que celui d’un beau jeune homme (le danseur
américano-coréen Taeok Lee) dans une source au clair de lune. Elle décide de
plonger dans la source pour essayer de retrouver cet homme. Le fil d’or la
conduit à une scène de son enfance (une référence au titre seven tiré de l’album folklore), où les
versions enfantines de Taylor et de Taeok jouent ensemble avec le fil d’or,
suggérant que le couple est destiné à être ensemble. Taylor sort de la tente et
se retrouve adulte lors d'une fête sous une tente de carnaval, où elle joue
avec un luth émettant une brume dorée à l'intérieur d'une boîte en verre (une
métaphore au mirrorball
tiré de folklore), vêtue d'une
robe couleur crème. Taylor est toujours piégée à l'intérieur de la boîte en
verre (il s’agit d’une métaphore de ses sentiments à l'égard de la célébrité) lorsque
Taeok tombe sur elle. Taylor se rend alors compte que la seule issue est de
suivre le fil magique à travers le terrier du lapin sous le plancher de la
boîte en verre, une scène qui représente les moments sombres que Taylor dû
vivre (et dans lesquels elle était au plus bas) avant de retrouver ce chemin
doré. Au cours de cette scène, Taylor regarde directement la caméra, tout en
prononçant les paroles « Je reviens plus fort qu'une tendance des
années 90 », un clin d'œil à son album 1989.
Taylor
émerge cagoulée dans une cape (rappelant son clip ...Ready for It?) dans
une forêt hivernale. Elle est rejointe par d'autres danseurs cagoulés qui se
rassemblent en cercle pour effectuer une cérémonie autour d'un feu de joie qui émet
beaucoup de brume dorée. Ce n’est pas la première fois que Taylor Swift fait
référence à la sorcellerie, puisqu’elle le fit dans d’anciennes chansons, comme
…Ready For It ?, I Did Something Bad, et mad
woman. En dansant, elle retrouve le fil doré et le suit, la ramenant dans
son chalet. Taeok, qui était présent à la cérémonie, enlève son masque et
regarde Taylor s’en aller. Taylor sort du piano vêtue d'une nouvelle robe très
victorienne (style que j’adore). Elle découvre qu'elle n'est pas seule dans le
chalet et que le fil doré l'a guidée vers son amour, Taeok. Le refrain qu'elle
répète tout le long de la chanson « "Partout où tu erreras, je te suivrai, Je te supplie
de me prendre la main, De détruire mes projets, c'est mon mec » se réalise
enfin à la fin du clip. Le couple sort, se tenant la main, dans une forêt
enveloppée de soleil doré. Ce point culminant fait référence à la magnifique
chanson Daylight
(issu de Lover), dans laquelle elle chante « Tu dois entrer dans la
lumière du jour et tout lâcher ».
The more that you say, the less I
know
Wherever you stray, I follow
I'm begging for you to take my hand
Wreck my plans, that's my man
Life was a willow and it bent
right to your wind
Head
on the pillow, I can feel you sneakin' in
'Cause
if you are a mythical thing
Like
you were a trophy or a champion ring
But
there was one prize I'd cheat to win
….
Life was a willow and it bent
right to your wind
But I come back stronger than a '90s trend
champagne
problem : champagne problem,
qui raconte une histoire fictive, est
une très belle ballade sentimentale écrite du point de vue d'une petite amie qui
refuse la demande en mariage de son petit ami (qui a lieu lors d'une fête de
Noël) parce qu'elle ne se sent pas prête : « Tu avais préparé un discours, tu es sans voix, L'amour a
glissé hors de ta portée, Et je n'arrivais pas à te donner la raison » ; « Je n'ai
jamais être prête donc je te regarde partir, Parfois, c'est juste que tu
ne connais pas la réponse, Jusqu'à ce que quelqu'un se mette à genoux et
te pose la question ». La narratrice assume évidemment la responsabilité de la
rupture, même si cela reste difficile pour elle aussi : « Parce que j'ai lâché ta main en dansant, Je t'ai laissé planter là, Déçu
de l’atterrissage, Champagne Problem, La bague de ta mère dans ta poche, Ma photo dans ton portefeuille, Ton
cœur était en
verre, je l'ai fait tomber ». Sachez que Champagne Problem
est une expression américaine qui évoque un problème minuscule par rapport aux
soucis plus importants des personnes les moins privilégiées du monde. Dans le
deuxième couplet, la narratrice fait allusion au fait que son petit ami était
si confiant qu’elle réponde oui à sa demande en mariage qu'il en avait déjà
parlé à sa famille. La chanson la voit assumer la responsabilité du chagrin
causé et pleurer la relation, tout en encourageant son ancien compagnon à
passer à autre chose : « Mais tu
trouveras le véritable amour à la place, Elle raccommodera ta tapisserie
que j'ai mise en lambeaux, Et elle te tiendra la main en dansant, Ne
te laissera jamais planté là ».
Because I dropped your hand while
dancing
Left you out there standing
Crestfallen on the landing
Champagne problems
Your mom's ring in your pocket
My picture in your wallet
Your heart was glass, I dropped it
Champagne problems
You told your family for a reason
You couldn't keep it in
Your sister splashed out on the bottle
Now no one's celebrating
…
You had a speech, you're
speechless
Love slipped beyond your reaches
And I couldn't give a reason
Champagne problems
…
I never was ready so I watch you
go
Sometimes you just don't know the answer
'Til someone's on their knees and asks you
"She would've made such a lovely bride
What a shame she's fucked in the head," they said
But you'll find the real thing instead
She'll patch up your tapestry that I shred
And hold your hand while dancing
Never leave you standing
Crestfallen on the landing
With champagne problems
Your mom's ring in your pocket
Her picture in your wallet
You won't remember all my
Champagne problems
gold rush : gold rush est une chanson assez intense qui évoque la jalousie que l’on ressent lorsqu’on est attiré par un bel homme mais qu’il a beaucoup de succès auprès des femmes : « Brillants, scintillants, Des yeux semblables à des navires qui coulent sur les eaux, Si tentants, j'ai presque sauté » ; « Tout le monde te veut, Tout le monde se demande comment ça serait de t’aimer ». Quand Taylor Swift dit qu’elle n’aime pas la ruée vers l’or, elle utilise cette métaphore pour expliquer qu’elle n’aime pas que de nombreuses femmes veuillent se ruer vers l’homme qu’elle désire, et qu’elle doit éviter de sortir avec ce genre d’hommes : « Mais je n'aime pas la ruée vers l'or, vers l'or, Je n'aime pas anticiper mes joues qui rougissent, Je n'aime pas le fait que n'importe qui mourrait pour sentir ton toucher ». On ne peut pas savoir s’il s’agit d’une histoire fictive ou si Taylor Swift s’est inspirée de sa vie personnelle pour l’écrire. Mais disons que je la vois bien parler de l’un de ses anciens petits amis dans gold rush, soit Harry Styles (car il a toujours eu énormément de succès auprès des femmes) ou peut être Joe Alwyn (car elle utilise souvent les mots Gold et Golden pour l’évoquer dans ses chansons). A noter que Taylor fait un rapide lien avec l’album folklore dans les paroles : « Mon esprit transforme ta vie en folklore ».
Gleaming, twinkling
Eyes like sinking ships on waters
So inviting, I almost jump in
But I don't like a gold rush,
gold rush
I don't like anticipatin' my face in a red flush
I don't like that anyone would die to feel your touch
Everybody wants you
Everybody wonders what it would be like to love you
Walk past, quick brush
I don't like slow motion double vision in rose blush
I don't like that falling feels like flying 'til the bone crush
Everybody wants you
But I don't like a gold rush
…
My mind turns your life into
folklore
I can't dare to dream about you anymore
At dinner parties I won't call you out on your contrarian shit
And the coastal town we never found will never see a love as pure as it
'tis
the damn season : 'tis the damn
season est une histoire fictive qui
a un côté festif (sûrement parce que l’histoire se déroule pendant les fêtes de
Noël). La narratrice de cette chanson est Dorothea (la même dorothea de
la chanson issue d’evermore, puisque ces deux chansons sont liées), une
actrice hollywoodienne qui retourne dans sa ville natale de Tupelo, dans le
Mississippi, pour rendre visite à sa famille pendant la période de Noël. Dans
sa ville natale, Dorothea rencontre un ancien petit ami de ses années de lycée
et ravive sa relation avec cette personne (on ne sait pas si c’est un homme ou
une femme) : « A présent, ton sourire me
manque, écoute-moi, On pourrait juste faire un tour en voiture, Et la
route non empruntée à vraiment l'air bien maintenant, Et elle me mène
toujours à toi et à ma ville natale ». Dorothea trouve du réconfort dans cette romance qui se
passe dans sa ville natale, mais elle se rend compte qu'elle ne s'intègre plus
bien et doit retourner à Los Angeles. Cette flamme ravivée le temps d’un
week-end prend finalement fin, ce que Dorothea sait mais accepte toujours à
contrecœur. Dans le pont, Dorothea admet que la relation ravivée a eu un impact
émotionnel sur elle. Elle espère même que son ancien amour lui demande de
rester : « Je ne te demanderai pas
d'attendre si tu ne me demandes pas de rester ». Dorothea finit par
quitter sa ville natale même si elle sait que cette décision va lui briser le cœur,
elle se souvient douloureusement de son style de vie luxueux et de sa carrière
d'actrice là-bas : « Donc je retournerai à L.A.
et vers mes soi-disant amis, Qui écriront des livres sur moi si jamais je réussis un
jour, Et je penserai à la seule âme, Qui peut deviner quand je fais
semblant de sourire , Et je sais que le cœur que je suis en train de
briser c'est le mien, En quittant le lit le plus chaud que j'ai jamais
connu, On pourrait dire qu'on est quittes, Même si je m'en
vais, Et je dirais que je suis à toi pour le week-end ».
There's an ache in you, put there
by the ache in me
But if it's all the same to you
It's the same to me
So we could call it even
You could call me
"babe" for the weekend
'Tis the damn season, write this down
I'm stayin' at my parents' house
And the road not taken looks real good now
And it always leads to you and my hometown
I parkеd my car right between the Methodist
And thе school that used to be ours
The holidays linger like bad perfume
You can run, but only so far
I escaped it too, remember how you watched me leave
But if it's okay with you, it's okay with me
Now I'm missing your smile, hear
me out
We could just ride around
And the road not taken looks real good now
And it always leads to you and my hometown
Sleep in half the day just for
old times' sake
I won't ask you to wait if you don't ask me to stay
So I'll go back to L.A. and the so-called friends
Who'll write books about me, if I ever make it
And wonder about the only soul
Who can tell which smiles I'm fakin'
And the heart I know I'm breakin' is my own
To leave the warmest bed I've ever known
We could call it even
Even though I'm leavin'
And I'll be yours for the weekend
'Tis the damn season
tolerate it : Taylor Swift a toujours fait en sorte pour chacun de ses albums de positionner en track 5 sa chanson la plus vulnérable. tolerate it ne fait pas exception à cette règle, puisqu’elle est particulièrement poignante ! Cette chanson raconte une histoire fictive puisque Taylor Swift s’est inspirée du roman Rebecca (de Daphné du Maurier) pour écrire les paroles. Ces paroles sont interprétées du point de vue d’une jeune femme qui évoque sa relation instable avec un homme plus âgé qui ne semble pas l'aimer : « Je me réveille et je te regarde respirer les yeux fermés, Je suis assise et je te regarde, Je remarque tout ce que tu fais ou tu ne fais pas, Tu es beaucoup plus âgé et sage et moi ». Tolerate it détaille les difficultés d'aimer quelqu'un qui sous-estime leur relation : « Je t'accueille comme on accueillerait un héros de guerre, J'accepte tes indiscrétions sans penser à mal, Je m'assois et j'écoute, je polis les assiettes jusqu'à temps qu'elles brillent et scintillent ». Cette femme, qui a l’impression que son mari la prend pour acquise (comme si elle faisait partie des meubles…), accomplit des tâches ménagères pour faciliter la vie de son mari, comme mettre la table en utilisant l’argenterie : « Et moi j'attends près de la porte comme une enfant, Je mets la table avec la belle vaisselle, Et je te regarde la tolérer, Si tout se passe dans ma tête, dis-le-moi maintenant, Dis-moi que je me suis trompée d'une manière ou d'une autre ». La narratrice sait qu'elle a de la valeur et le dit (« Je sais que mon amour devrait être célébré »), mais elle est confrontée à l'indifférence de son mari (« Mais tu ne fais que le tolérer »). Puis elle se rend compte qu'elle a le pouvoir de quitter cette relation : « Prenant toujours trop de place ou de temps, Tu supposes que je vais bien, mais que ferais-tu si je, Je me libérais et si je nous laissais en ruines, Si je prenais cette dague en moi et la retirai, Si je prenais ton poids et ensuite le perdais, Crois-moi, j'en suis capable ».
I sit and watch you reading with
your head low
I wake and watch you breathing with your eyes closed
I sit and watch you
I notice everything you do or don't do
You're so much older and wiser, and I
I wait by the door like I'm just
a kid
Use my best colors for your portrait
Lay the table with the fancy shit
And watch you tolerate it
If it's all in my head tell me now
Tell me I've got it wrong somehow
I know my love should be celebrated
But you tolerate it
I greet you with a battle hero's
welcome
I take your indiscretions all in good fun
I sit and listеn, I polish plates
until they gleam and glistеn
You're so much older and wiser, and I
...
While you were out building other
worlds, where was I?
Where's that man who'd throw blankets over my barbed wire?
I made you my temple, my mural, my sky
Now I'm begging for footnotes in the story of your life
Drawing hearts in the byline
Always taking up too much space or time
You assume I'm fine, but what would you do if I
Break free and leave us in ruins
Took this dagger in me and removed it
Gain the weight of you then lose it
Believe me, I could do it
If it's all in my head tell me now
Tell me I've got it wrong somehow
I know my love should be celebrated
But you tolerate it
I sit and watch you
no body, no crime (feat. Haim) : J’adore cette chanson folk / country, qui fut inspirée par la fixation de Taylor Swift pour les documentaires et podcasts policiers (elle a d’ailleurs écrit les paroles toute seule). En effet, no body, no crime est une histoire fictive, qui parle du meurtre d'une femme nommée Este, racontée par son amie qui la venge : « Este est une amie à moi, On se retrouve tous les mardis soir pour le dîner et un verre de vin, Este perd le sommeil, Son mari agit différemment, et ça sent l’infidélité...Non, il n'y a pas de doute, Je crois que je vais le dénoncer ». Estée a découvert l’infidélité de son mari, puis elle disparait. La narratrice de la chanson soupçonne qu'elle a été assassinée par son mari en faveur de sa maîtresse : « Este n'était pas là mardi soir à Olive Garden, Elle n'était pas à son travail ou nulle part, Il a signalé la disparition de sa femme, Et j'ai remarqué en passant devant sa maison, Que son pick-up avait des pneus tout neuf, Et sa maîtresse a emménagé, Elle dort dans le lit d'Este et tout, Non, il n'y a pas de doute, Quelqu'un doit l'attraper, parce que ». Le mari ne peut pas être jugé pour homicide si on ne retrouve pas le corps d’Este : « Je crois qu'il est coupable mais je n'arrive pas à le prouver, Pas de corps, pas de crime, Mais je n'abandonnerai pas jusqu'à ma mort ». L'amie d'Este se fait justice elle-même et tue le mari, jetant son corps dans un lac. La sœur d'Este devient l’alibi de la narratrice, et témoigne qu'elles étaient ensemble : « Heureusement que mon papa m'a laissé passer le permis bateau quand j'avais quinze ans, Et j'ai nettoyé assez de maison, Pour savoir comment masquer une scène de crime, Heureusement que la sœur d'Este va jurer qu'elle était avec moi, Elle était avec moi, mec, Heureusement que sa maîtresse a souscrit à un gros contrat assurance vie ». Anecdote : le prénom d’Este est inspiré d’Este Haim, qui chante sur cette chanson (Taylor est amie avec les trois sœurs du groupe Haim).
HAIM :
He did it
He did it
Taylor Swift :
Este's a
friend of mine
We
meet up every Tuesday night for dinner and a glass of wine
Este's
been losin' sleep
Her
husband's actin' different, and it smells like infidelity
She
says, "That ain't my Merlot on his mouth
That
ain't my jewelry on our joint account"
No,
there ain't no doubt
I
think I'm gonna call him out
She says, "I think he did
it, but I just can't prove it"
I think he did it, but I just can't prove it
I think he did it, but I just can't prove it
No, no body, no crime
But I ain't lettin' up until the day I die
HAIM :
No, no, I think he did it
No, no, he did it
Taylor Swift :
Este wasn't there Tuesday night at Olive Gardеn
At her job or anywhere
Hе reports his missing wife
And I noticed when I passed his house
His truck has got some brand new tires
And his mistress moved in
Sleeps in Este's bed and everything
No, there ain't no doubt
Somebody's gotta catch him out, 'cause
Taylor Swift &
HAIM :
I think he did it, but I just can't prove it
I think he did it, but I just can't prove it
I think he did it, but I just can't prove it
No, no body, no crime
But I ain't lettin' up until the day I die
No, no, I think he did it
No, no, he did it
Taylor Swift :
Good thing my daddy made me get a boating license when I was fifteen
And I've cleaned enough houses
To know how to cover up a scene
Good thing Este's sister's gonna swear she was with me
She was with me, dude
Good thing his mistress took out a big life insurance policy
They think she did it, but they
just can't prove it
They think she did it, but they just can't prove it
She thinks I did it, but she just can't prove it
happiness : Malgré son titre, happiness est une chanson de rupture qui évoque les sentiments ressentis après la séparation. Je pense que Taylor Swift s’est inspirée de sa vie personnelle pour écrire cette magnifique chanson, et il est très facile pour chacun de s’identifier à ce titre, car nous avons tous ressentis ces sentiments décrits dans cette chanson. Il est possible que Taylor s'adresse à l’un de ses ex petits amis qui s'est révélé n'être pas tout à fait ce qu'elle pensait qu'il était. Elle est naturellement furieuse, mais plutôt que de laisser libre cours à son amertume (« Dis-moi, quand est-ce que ton sourire de vainqueur, A commencé à ressembler à un sourire narquois ?, Quand est-ce que toutes nos leçons ont commencé à ressembler à des armes , Pointant ma douleur la plus profonde ?, J'espère qu'elle sera ta belle idiote, Qui prendra ma place à côté de toi, Non je ne voulais pas dire ça, Pardon, je n'arrive pas à voir les faits à travers ma fureur, Tu n'as pas encore rencontré la nouvelle moi »), Taylor préfère lui pardonner et aller de l’avant car elle a vécu du bonheur avec lui, mais elle sait qu’elle vivra des moments heureux après leur rupture : « Il y aura du bonheur après toi, Mais il y avait du bonheur à cause de toi, Ces deux choses peuvent être vraies, Il y a du bonheur ».
Taylor Swift a eu l’occasion d’expliquer que cette chanson parle de la prise de conscience que peut-être le
seul chemin vers la guérison est de souhaiter le bonheur à celui qui vous l'a enlevé : « Après le sang et les
bleus , Après les malédictions et les pleurs , Au-delà de la terreur à la tombée de la nuit, Hanté par mon
regard , Qui t'aurait aimé toute la vie, Laisse tout ça derrière toi, Et le bonheur existe » ; « Il y aura du
bonheur après moi, Mais il y avait aussi du bonheur à cause de moi, Ces deux choses, j'y crois, Le bonheur
existe ».
There'll be happiness after you
But there was happiness because of you
Both of these things can be true
There is happiness
Past the blood and bruise
Past the curses and cries
Beyond the terror in the nightfall
Haunted by the look in my eyes
That would've loved you for a lifetime
Leave it all behind
And there is happiness
Tell me, when did your winning
smile
Begin to look like a smirk?
When did all our lessons start to look like weapons
Pointed at my deepest hurt?
I hope she'll be your beautiful fool
Who takes my spot next to you
No, I didn't mean that
Sorry, I can't see facts through all of my fury
You haven't met the new me yet
There'll be happiness after me
But there was happiness because of me
Both of these things, I believe
There is happiness
dorothea : dorothea est liée à l’histoire fictive racontée dans ‘tis the damn season. Cette histoire fictive se déroule à Tupelo, dans le Mississippi. L'histoire se compose de deux personnages, Dorothea, et une autre personne dont on ne connait pas le nom (on ne sait d’ailleurs pas s’il s’agit d’un homme ou d’une femme). Ils étaient amoureux au lycée jusqu'à ce que Dorothea décide de déménager à Los Angeles pour poursuivre une carrière à Hollywood, rompant ensuite avec son partenaire qui n'a jamais voulu quitter la ville. ‘Tis the damn season est chantée du point de vue de Dorothea, alors que le titre Dorothea représente les souvenirs de l'ex de Dorothea, et de leur relation passée, chantant à quel point il est heureux pour elle et se demandant si elle pense toujours à lui comme lui pense à elle : « Hey Dorothea, est-ce que ça t'arrive de penser à moi ?, Quand on était plus jeunes au parc, Chérie, on faisait du malheur une aventure, Tu as des amis en or depuis que tu as quitté la ville, Et un petit écran est le seul endroit où je te vois maintenant, Et je ne souhaite que ton bonheur ». Ce narrateur anonyme évoque divers souvenirs, comme un bal de promo manqué et des sentiments de séparation, et il tente de convaincre Dorothea de revenir à la simplicité de la vie rurale, car il trouve qu’elle était plus heureuse et épanouie dans leur ville natale : « Il n'est jamais trop tard pour revenir à mes côtés, Les étoiles dans tes yeux brillaient plus à Tupelo, Et si tu en as assez qu'on te connaisse pour les gens que tu connais, Tu sais, tu me connaîtras toujours, Dorothea » .
Lors
d'une séance de questions-réponses, Taylor Swift a expliqué que Dorothea était
allée dans la même école que Betty, James et Inez, les trois personnages fictifs
nommés dans "Betty", même si les deux intrigues ne se croisent pas.
Hey, Dorothea, do you ever stop
and think about me?
When we were younger down in the park
Honey, making a lark of the misery
You got shiny friends since you left town
A tiny screen's the only place I see you now
And I got nothing but well-wishes for ya
Ooh, this place is the same as it
ever was
Ooh, but you don't like it that way
It's never too late to come back
to my side
The stars in your eyes shined brighter in Tupelo
And if you're ever tired of bеing known for who you
know
You know, you'll always know me, Dorothea (Uh-uh)
Dorothea (Ah-ah)
Ooh, you'rе a queen sellin' dreams, sellin' makeup and magazines
Ooh, from you I'd buy anything
Hey, Dorothea, do you ever stop
and think about me?
When it was calmer, skipping the prom just to piss off your mom and her pageant
schemes
And damn, Dorothea, they all wanna be ya
But are you still the same soul I met under the bleachers? Well...
Ooh, I guess I'll never know
Ooh, and you'll go on with the show
coney island (feat. The National) : Cette
très belle chanson co-interprétée avec Matt Berninger, chanteur du groupe The Nationals, est fortement
inspirée de la vie personnelle de Taylor Swift. Dans cette chanson particulièrement
nostalgique, Taylor se replonge dans ses anciennes relations amoureuses, elle essaye de comprendre pourquoi elles n’ont pas fonctionné,
mais aussi ses propres fautes. Taylor met les pieds dans le plat dès le premier
couplet « J'ai brisé mon âme en deux à te chercher,
Mais tu es juste là, Si je ne peux plus me
sentir proche de toi, Alors de qui suis-je proche
? Et si cela est sur le
long terme, Comment
nous sommes-nous retrouvés ici si rapidement ? Ai-je fermé mon poing sur quelque chose
de délicat ? T'ai-je brisé.e ? ». Elle admet sa part de responsabilité dans l’échec de
ses anciennes relations.
Dans le refrain qui se déroule à Coney Island, Taylor pense avec beaucoup de nostalgie aux relations
amoureuses qu’elle a vécues (surtout les bons moments passés avec eux) et elle
admet qu’elle avait tendance à prendre ses petits amis comme acquis : « Et je suis assis.e sur
un banc à Coney Island, A me demander où est
parti mon bébé ?, Les bons moments, les lumières vives, le
joyeux départ, Je suis désolé.e que ma vie ne tourne pas autour de toi »
et « A nouveau perdu.e sans surprises, Déceptions,
ferme les yeux, Et il fait de plus en plus froid, Quand
le soleil se couche ». Taylor Swift a expliqué à Apple Music qu'elle avait choisi cette attraction touristique pour représenter un endroit où les
sensations fortes étaient autrefois recherchées, un endroit où autrefois tout
n'était qu'électricité et magie et quand le parc ferme et que les lumières sont éteintes, vous
le regardez en pensant : « Qu’est-ce
que ça fait ? ».
Puis Matt Berninger évoque ses regrets dans le deuxième couplet, ce qui
démontre bien que la faute est partagée dans l’échec de leur relation amoureuse fictive
: « La question résonne dans ma tête, Qu'est-ce
qu'une vie de réussite, Si je t'ai poussé sur
le bord ? Si je t'ai poussé sur le bord ? Mais
tu étais trop poli pour me quitter, Et te languis-tu de
l'escroc, Qui t'as fait entrer au paradis et t'as
laissé ici ?, Pardonneras-tu à mon âme, Quand
tu seras trop sage pour me faire confiance et trop vieux pour t'en soucier
» . Il se traite lui-même d’escroc
et admet qu’il l'a repoussée et qu’il n’était pas assez présent pour elle.
Dans le pont de cette chanson très personnelle, Taylor évoque certains souvenirs
issus de ses anciennes relations amoureuses : « T'ai-je
laissé.e attendre chaque jour ? »
je pense que Taylor Swift évoque ici sa relation avec Taylor
Lautner, avec qui elle avait rompu car elle
le prenait trop pour acquis (elle s’en est même excusée dans sa magnifique
chanson Back To December, tirée
de Speak Now). « Te tenais-tu dans
l'entrée Avec un gros gâteau, joyeux anniversaire
» fait allusion à sa relation avec
Jake Gyllenhaal et au fait qu’il
n’était pas venu à son anniversaire (moment qu’elle a raconté dans sa chanson
The Moment I Knew, issue de l’album
Red), ce qui lui avait causé énormément
de peine. « Ai-je peint tes ciels les plus bleus du
gris le plus sombre ? » fait
allusion à sa relation avec John Mayer et aux paroles de Dear John (tiré de l’album Speak Now). « Et
quand je me suis retrouvé.e dans l'accident, La
vue qui m'est apparue était ton visage » fait allusion à sa relation avec Harry Styles et aux paroles
de Out of the Woods (issue de
1989), puisqu’Harry Styles a eu un
accident de ski pendant qu’ils étaient en vacances ensemble. « Mais
quand j'ai grimpé sur le podium, je crois que j'ai oublié de dire ton nom
» fait allusion à sa relation avec
Calvin Harris, puisqu’elle aurait apparemment oublié de le remercier dans son
discours quand elle a reçu le Grammy de l’Album de l’Année pour 1989.
(Couplet 1 : Taylor Swift)
Break my soul in two looking for
you
But you're right here
If I can't relate to you anymore
Then who am I related to?
And if this is the long haul
How'd we get here so soon?
Did I close my fist around
something delicate?
Did I shatter you?
(Pré-Refrain)
And I'm sitting on a bench in
Coney Island
Wondering where did my baby go?
The fast times, the bright
lights, the merry go
Sorry for not making you my
centerfold
(Refrain :Taylor Swift]
Over and over
Lost again with no surprises
Disappointments, close your eyes
And it gets colder and colder
When the sun goes down
(Couplet 2: Matt Berninger avec Taylor Swift)
The question pounds my head
What's a lifetime of achievement
If I pushed you to the edge?
But you were too polite to
leave me
And do you miss the rogue
Who coaxed you into paradise and
left you there?
Will you forgive my soul
When you're too wise to trust me and too old to care?
…
(Bridge:
Taylor Swift et Matt Berninger)
Were
you waiting at our old spot
In
the tree line
By
the gold clock
Did
I leave you hanging every single day?
Were
you standing in the hallway
With
a big cake, happy birthday
Did
I paint your bluest skies the darkest grey?
A
universe away
And
when I got into the accident
The
sight that flashed before me was your face
But
when I walked up to the podium, I think that I forgot to say your name
Ivy : Ivy est l’une des chansons les plus abstraites de Taylor Swift. Ivy traite de l’infidélité (thème déjà évoqué
dans la chanson illicit affairs, issue de folklore) puisque la narratrice est une femme mariée qui a une liaison
avec un autre (ou une autre d’ailleurs). C'est une chanson poétique et pleine de mystère (l’une de mes préférées
de cet album), cette femme mariée n’arrive pas à se défaire de ses sentiments envers son amant car elle est folle
amoureuse de lui : « Ton contact provoque une lueur incondescente, Ternie mais si majestueuse » et « Je vivrais
et mourraispour ces moments que nous volons, Sur du temps emprunté ».
Dans le refrain, elle explique clairement qu’elle sait qu’elle est promise à son mari mais qu’elle n’arrive pas à
mettre un terme à cette relation adultère car elle est déjà très amoureuse de son amant. Taylor Swift utilise le
lierre comme métaphore pour représenter l’amour de l’amant de cette jeune femme : « Oh, Nom de Dieu,
Ma douleur rentre dans la paume de ta main glacée, Qui prend la mienne, mais elle a été promise à un autre,
Oh, je ne peux, T'empêcher de prendre racine dans mon pays imaginaire, Ma maison de pierre, ton lierre grandit,
Et maintenant je suis couverte ». Le lierre est une plante à feuilles persistantes qui peut grimper sur la maçonnerie
très haut au-dessus du sol. Ici, la narratrice fait allusion à la façon dont l’amour de son amant s'est développé
jusqu'au point où elle est désormais "couverte" de lui. Elle explique dans le pont de la chanson qu’elle est tiraillée
entre son mariage et les sentiments qu’elle éprouve pour son amant pour lequel elle a envie de se battre, c’est
pourquoi elle parle de guerre : « Alors oui, c'est un incendie, C'est un foutu éclat dans la nuit, Et tu en es la
cause, Alors oui, c'est une guerre, C'est la foutue bataille de ma vie, Et tu en es la cause ».
Dans le troisième couplet, la narratrice admet que elle est heureuse dans cette relation adultère qui éclot (elle la
compare au printemps) mais que cette relation va tout détruire sur son passage, ainsi les deux amants ne peuvent
pas pleinement en profiter, puis elle challenge son amant pour qu’il s’engage, en lui disant que soit elle arrête
cette relation d’adultère soit il ose assumer cette relation qui va mettre un terme à sa situation maritale avec
son mari : « Le trèfle éclot dans les champs, Le printemps se libère, le moment approche, Que ferait-il s'il nous
découvrait ?, Croissant de lune, la côte est dégagée, Le printemps se libère, mais la peur aussi, Il va réduire
cette maison en cendres, Comment pourrait-il savoir ?, Je vivrais et mourrais pour ces moments que nous volons,
Sur du temps mendié et emprunté, Alors dis-moi de courir, Ou ose t'asseoir et regarder ce que nous deviendrons,
A boire le vin de mon mari ».
(Couplet 1)
How's one to know?
I'd meet you where the
spirit meets the bones
In a faith-forgotten land
In from the snow
Your touch brought forth an
incandescent glow
Tarnished but so grand
(Pré-Refrain)
And the old widow goes to the
stone every day
But I don't, I just sit here and
wait
Grieving for the living
(Refrain)
Oh, goddamn
My pain fits in the palm of your
freezing hand
Taking mine, but it's been
promised to another
Oh, I can't
Stop you putting roots in my
dreamland
My house of stone, your ivy grows
And now I'm covered in you
…
(Couplet 3)
Clover
blooms in the fields
Spring
breaks loose, the time is near
What
would he do if he found us out?
Crescent moon, coast
is clear
Spring breaks loose,
but so does fear
He's gonna burn this
house to the ground
How's one to know?
I'd
live and die for moments that we stole
On
begged and borrowed time
So
tell me to run
Or
dare to sit and watch what we'll become
And
drink my husband's wine
(Bridge)
So
yeah, it's a fire
It's
a goddamn blaze in the dark
And
you started it
You
started it
So
yeah, it's a war
It's
the goddamn fight of my life
And
you started it
You
started it
cowboy like me : Cowboy
like me
raconte l'histoire fictive de
deux jeunes escrocs qui tombent amoureux l’un de l’autre. Taylor Swift utilise la métaphore du cowboy pour les
représenter : « « J'ai des tours dans mon
sac, Il faut en être un pour en reconnaitre un,
Tu es un cowboy comme moi ». La chanson
(qui a un rythme lent mais romantique) évoque les priorités de ces deux
personnes : « Je n'ai jamais voulu
d'amour, Juste une jolie voiture » et « Tu racontes aux riches
tout ce qu'ils ont envie d'entendre, Comme si ça pouvait
être de l'amour, Je pourrais être la voie à suivre,
Seulement s'ils me payent, Tu
es un bandit comme moi ». D’après les paroles, la
narratrice de cette chanson admet qu’elle
est tellement habituée à ce qu'elle et son complice utilisent leurs charmes
pour arnaquer des vieillards et des dames riches, qu'elle ne savait pas
si leur propre histoire d'amour allait
durer, mais que si c’est le cas, il y aurait un prix à payer (arrêter leur
escroquerie) : « Les yeux plein d'étoiles, Tapinant
pour vivre la belle vie, Je n'aurais jamais
pensé te rencontrer ici, Ça pourrait être de
l'amour, On pourrait être la voie à suivre,
Et je sais que je vais payer pour ça » ; « Et les squelettes dans
nos deux placards, Ont bien comploté pour foutre ça en l'air,
Et les hommes âgés que j'ai arnaqués, Pensaient
vraiment que j'étais la bonne, Et toutes les dames qui
déjeunent ont leurs histoires, A propos de ton arrivée
dans la ville, Mais c'était avant que je la confine ». Elle avoue de manière très poétique qu’elle se sent
parfaitement bien dans cette relation avec une personne qui est comme elle, et
que le fait qu’elle reste en couple avec cette personne est une sorte d’escroquerie
(donc ils restent des escrocs à leur manière) : « A
présent tu es suspendu à mes lèvres, Comme les Jardins de
Babylone, Avec tes bottes sous mon lit,
L'éternité est la plus douce escroquerie ». Dans les paroles, la narratrice nous confirme qu’ils
ne sont plus des escrocs, c’est du passé car elle l’a décidé : « Et
toutes les dames qui déjeunent ont leurs histoires, A
propos de ton arrivée dans la ville, Mais c'était avant que
je la confine ». Elle termine la
chanson par « Et je n'aimerai plus jamais », ainsi elle explique clairement que si leur relation
ne durait pas, elle ne s’en remettrait jamais totalement car cette relation aura
vraiment compté pour elle.
And the tennis court was
covered up
With some tent-like thing
And you asked me to dance
But I said, "Dancin' is a
dangerous game"
Oh, I thought
This is gonna be one of those things
Now I know
I'm never gonna love again
I've got some tricks up my sleeve
Takes one to know one
You're a cowboy like me
Never wanted love
Just a fancy car
Now I'm waiting by the phone
Like I'm sitting in an airport bar
…
Perched in the dark
Telling all the rich folks anything
they wanna hear
Like it could be love
I could be the way forward
Only if they pay for it
You're a bandit like me
Eyes full of stars
Hustling for the good life
Never thought I'd meet you here
It could be love
We could be the way forward
And I know I'll pay for it
And the skeletons in both our closets
Plotted hard to fuck this up
And the old men that I've swindled
Really did believe I was the one
And the ladies lunching have their
stories about
When you passed through town
But that was all before I locked it
down
Now you hang from my lips
Like the Gardens of Babylon
With your boots beneath my bed
Forever is the sweetest con
I've had some tricks up my
sleeve
Takes one to know one
You're a cowboy like me
And I'm never gonna love
again
I'm never gonna love again
I'm never gonna love again
long story short : Long story short raconte son voyage émotionnel de quatre ans entre 2016
et 2020, en particulier les événements qui l’ont beaucoup marquée en 2016. Taylor
Swift a passé des années sous les projecteurs, mais elle se remémore sa chute après
le scandale généré par Kanye West et Kim Kardashian. Elle évoque cette période
dès le premier couplet puis dans le refrain « Fatalement,
J'ai tenté de choisir mes batailles avant que la bataille ne me
choisisse, Malheur, Comme
la guerre des mots que je criais dans mon sommeil, Et
tu es passé tout près, J'étais dans la ruelle,
encerclée de toutes parts, Le couteau est à double
tranchant, Si la chaussure te va, porte la jusqu'à
ce que tes talons cassent » et
« Et je suis tombée du piédestal,
Droit dans le terrier du lapin, Pour
faire court, c'était un mauvais moment, Poussée du précipice,
Raccrochée aux lèvres les plus proches, Pour
faire court, c'était le mauvais gars ».
Taylor a beau essayé de toujours bien se comporter, certaines personnes mal intentionnées
provoquent des batailles / scandales pour lui causer du tort. Taylor évoque
aussi brièvement sa rencontre avec Joe Alwyn à ce moment-là, lorsqu’elle était
encerclée de toutes parts par ces personnes mal intentionnées. Quand elle dit
dans le refrain « Maintenant je suis tout
à toi », Taylor parle encore
de Joe Alwyn, puis elle évoque dans le deuxième couplet le moment où elle a
préféré s’isoler après cette vague de haine reçue, en s’expatriant. Cette
situation lui a permis de revoir ses priorités, ainsi elle a préféré arrêter de
combattre en lâchant son épée et préfère se consacrer à son bien aimé :
« Je leur manque, Aux
portails d'or desquels ils ont autrefois tenu les clés, j'ai
lâché mon épée, Je l'ai jetée dans les buissons et j'ai
toqué à ta porte, Et nous vivons en paix, Mais
si quelqu'un vient nous déranger, cette fois, je suis prête ». Dans le pont, puis dans le troisième couplet, Taylor
Swift confirme qu’elle ne porte plus d’attention aux conflits sans intérêts créés
par des gens qui ne l’intéressent pas, et qu’elle préfère se consacrer pleinement
à sa relation avec Joe qui semble plus importante pour elle : « On
ne tient plus les comptes, Maintenant je te tiens
simplement chaud (te tiens chaud), Plus de lutte acharnée,
Maintenant je sais simplement qu'il y a quelque chose de plus
(quelque chose de plus) » et
« Je veux te conseiller de ne pas te perdre
dans ces choses insignifiantes, Tes Némésis,
Se détruiront elles-mêmes avant que tu n'aies la chance
d'osciller, Et il passe près de moi, Rare
comme le miroitement d'une comète dans le ciel, Et
il me fait sentir chez moi ».
Puis Taylor termine cette chanson sur
une note positive : « Pour faire court, c'était un mauvais moment, Pour
faire court, j'ai survécu ».
(Couplet 1)
Fatefully
I tried to pick my battles 'til
the battle picked me
Misery
Like the war of words I shouted in
my sleep
And you passed right by
I was in the alley, surrounded on
all sides
The knife cuts both ways
If the shoe fits, walk in it 'til
your high heels break
(Refrain)
And I fell from the pedestal
Right down the rabbit hole
Long story short, it was a bad
time
Pushed from the precipice
Clung to the nearest lips
Long story short, it was the wrong
guy
(Post-Refrain)
Now I'm all about you
I'm all about you, ah
Yeah, yeah
I'm all about you, ah
Yeah, yeah
(Couplet 2)
Actually
I always felt I must look better in the rear view
Missing me
At the golden gates they once held the keys to
When I dropped my sword
I threw it in the bushes and knocked on your door
And we live in peace
But if someone comes at us, this time, I'm ready
…
(Bridge)
No more keepin' score
Now I just keep you warm (Keep you
warm)
No more tug of war
Now I just know there's more (Know
there's more)
No more keepin' score
Now I just keep you warm (Keep you
warm)
And my waves meet your shore
Ever and evermore
(Couplet 3)
Past me
I wanna tell you not to get lost
in these petty things
Your nemeses
Will defeat themselves before you
get the chance to swing
And he's passing by
Rare as the glimmer of a comet in
the sky
And he feels like home
…
Long
story short, it was a bad time
Long
story short, I survived
marjorie : Marjorie est
la 13ème chanson d’evermore, et Taylor Swift positionne
souvent en numéro 13 dans ses albums une chanson qui est très importante pour
elle (13 étant son chiffre porte bonheur). Cette
magnifique chanson est un hommage à sa défunte grand-mère maternelle, la
chanteuse d'opéra Marjorie Finlay. Dans marjorie, Taylor évoque certains
conseils donnés par sa grand-mère : « Ne
sois jamais trop gentille, Au point d'oublier
d'être intelligente, Ne sois jamais trop intelligente,
Au point d'oublier d'être gentille » et « Ne sois jamais trop
polie, Au point d'en oublier ton pouvoir,
N'exerce jamais trop de pouvoir, Au
point d'oublier d'être polie ».
Taylor explique que même si elle sait
que sa grand-mère est décédée, elle n’est pas vraiment morte pour elle car elle
y pense toujours et qu’elle a même l’impression que son esprit n’est pas loin
et qu’elle lui parle : « Et si je ne faisais pas
preuve de bon sens, Je penserais que tu étais en train de me
parler en ce moment, Je penserais que tu étais encore là
» et « Ce qui est mort ne reste pas mort,
Tu es vivante, tu es vivante dans ma tête, Tu
es vivante, si vivante » et
« Et si je ne faisais pas preuve de bon
sens, Je penserais que tu étais en train de
m'écouter en ce moment, Je penserais que tu
étais encore là ».
Dans le pont
de la chanson, Taylor évoque des souvenirs de sa grand-mère et nous confie qu’elle
regrette de n’avoir pas plus profité de ce temps qu’elle avait avec elle pour
lui poser plus de questions et lui demander des conseils, autant pour sa vie
personnelle que pour sa vie d’artiste : « Le
fraîcheur de l'automne qui me réveille, Tu adorais tellement
les cieux ambres…Tu allais toujours là où
l'on n'avait pas pied, Et je me plaignais sur
tout le trajet, En voiture et dans les escaliers,
J'aurais dû te poser des questions,
J'aurais dû te demander comment
exister, Te demander de l'écrire pour moi,
J'aurais dû garder tous les
tickets de caisse, Car tous les bouts de toi m'ont été
retirés, Je t'ai regardée
quand tu signais de ton prénom : Marjorie, Tous
les placards où tes rêves s'accumulaient, Et
comment tu les as laissés pour moi ».
Si vous prêtez bien attention, on entend la voix lyrique de Marjorie à la fin
de la chanson. Cette chanson émouvante est
une belle preuve d’amour de Taylor envers sa grand-mère (un peu comme The
Best Day pour sa mère).
Never be so kind
You forget to be clever
Never be so clever
You forget to be kind
And if I didn't know better
I'd think you were talking to me now
If I didn't know better
I'd think you were still around
What died didn't stay dead
What died didn't stay dead
You're alive, you're alive in my head
What died didn't stay dead
What died didn't stay dead
You're alive, so alive
Never be so politе
You forget your power
Nevеr wield such power
You forget to be polite
And if I didn't know better
I'd think you were listening to me now
I'd think you were still around
…
The autumn chill that wakes me
up
You loved the amber skies so much
Long limbs and frozen swims
You'd always go past where our feet
could touch
And I complained the whole way there
The car ride back and up the stairs
I should've asked you questions
I should've asked you how to be
Asked you to write it down for me
Should've kept every grocery store
receipt
'Cause every scrap of you would be
taken from me
Watched as you signed your name:
Marjorie
All your closets of backlogged dreams
And how you left them all to me
…
And if I didn't know better
I'd think you were singing to me now
If I didn't know better
I'd think you were still around
I know better
But I still feel you all around
I know better
But you're still around
closure : Quand on écoute attentivement les paroles de closure, on comprend que Taylor Swift parle d’une
personne qu’elle connait, qui veut s'excuser de lui avoir fait du tort. D’après les paroles, Taylor soupçonne
que cette personne ne soit pas sincère et ne cherche qu'à soulager sa mauvaise conscience. Taylor évoque à
quel point cela lui a fait de la peine dès le premier couplet « Ca fait longtemps, et voir les contours de ton
nom, Énoncent encore la douleur, Ce n'était pas bien, La façon dont tout a mal tourné, On dirait que tu le
sais maintenant ». On remarque vite que Taylor est franche et directe, en lui disant qu’elle n’avait pas
besoin de sa lettre ou de ses excuses bidons : « Oui, j'ai eu ta lettre, Oui, je vais mieux, Ça entaille
profondément de te connaître, jusqu'à l'os, Oui, j'ai eu ta lettre, Oui, je vais mieux, Je sais que c'est fini, je
n'ai pas besoin de ta Conclusion ». Taylor Swift explique que cette personne qui a envoyé cette lettre essaye
de minimiser son rôle dans cette histoire, et si c’est pour lire ce genre de choses, ce n’était pas la peine de lui
envoyer une lettre, comme si la colère de Taylor devait être « gérée » : « Ne me traite pas comme Une situation
qui doit être gérée, Je vais bien avec mon dépit, Et les larmes, et mes bières et mes bougies, Je peux te sentir
me minimiser « et « Je sais que je ne suis qu'un accroc dans ta nouvelle vie, Rester amis aplanirait ça si bien,
Coupable, coupable, tendant la main par-delà la mer, Que tu as mis entre toi et moi, Mais c'est bidon et c'est
oh tellement inutile ».
Je pense que closure est une chanson très personnelle pour Taylor Swift, on la sent très impliquée rien qu’au ton
qu’elle emploie quand elle interprète ce titre. Mais qui est cette fameuse personne qui cherche à se dédouaner pour
avoir blessé Taylor ? Personnellement, je pense d’abord au mannequin Karlie Kloss, qui était l’une de ses meilleures
amies de 2014 à 2016. Personne ne les a vues ensemble depuis 2016, apparemment Taylor Swift pense que Karlie
Kloss a trahi sa confiance puisqu’elle s’est mise à fréquenter Scooter Braun (et à lui confier certaines informations /
secrets sur Taylor...). Closure peut tout aussi bien être adressée à Scott Borchetta, fondateur de son ancien label,
qui a vendu les droits de ses six premiers masters à Scooter Braun. Évidemment, nous ne saurons jamais vraiment
à qui est adressée cette chanson, elle peut tout aussi bien parler de l’un de ses anciens petits amis.
it's been a long time
And seeing the shape of your name
Still spells out pain
It wasn't right
The way it all went down
Looks like you know that now
(Chorus:)
Yes, I got your letter
Yes, I'm doing better
It cut deep to know ya, right to the
bone
Yes, I got your letter
Yes, I'm doing better
I know that it's over, I don't need
your
Closure, your closure
Don't treat me like
Some situation that needs to be
handled
I'm fine with my spite
And my tears, and my beers and my
candles
I can feel you smoothing
me over
…
I know I'm just a
wrinkle in your new life
Staying friends would iron it out so
nice
Guilty, guilty, reaching out across
the sea
That you put between you and me
But it's fake and it's oh so
unnecessary
I've been down since July
Motion capture
Put me in a bad light
I replay my footsteps on
each stepping stone
Trying to find the one where I went wrong
Writing letters
Addressed to the fire
And I was catching my breath
Staring out an open window
Catching my death
And I couldn't be sure
I had a feeling so peculiar
That this pain would be for
Evermore
Hey December
Guess I'm feeling unmoored
Can't remember
What I used to fight for
I rewind the tape but all it
does is pause
On the very moment all was lost
Sending signals
To be double crossed
And I was catching my breath
Barefoot in the wildest winter
Catching my death
And I couldn't be sure
I had a feeling so peculiar
That this pain would be for
Evermore
(Evermore)
…
And I was catching my breath
Floors of a cabin creaking under my step
And I couldn't be sure
I had a feeling so peculiar
This pain wouldn't be for
Evermore
Evermore
Evermore
This pain wouldn't be for evermore
Evermore
Friends break up, friends get married
Strangers get born, strangers get buried
Trends change, rumors fly through new skies
But I'm right where you left me
Matches burn after the other
Pages turn and stick to each other
Wages earned and lessons learned
But I'm right where you left me
Help, I'm still at the
restaurant
Still sitting in a corner I haunt
Cross-legged in the dim light
They say, "What a sad sight"
I, I swear you could hear a hair pin drop
Right when I felt the moment stop
Glass shattered on the white cloth
Everybody moved on, I, I stayed there
Dust collected on my pinned-up hair
They expected me to find somewhere
Some perspective, but I sat and stared
Right where you left me
You left me no, you left me no
You left me no choice but to stay here forever
You left me, you left me no, you left me no
You left me no choice but to stay here forever
Did you ever hear about the
girl who got frozen?
Time went on for everybody else
She won't know it, she's still twenty-three inside her
fantasy
How it was supposed to be
Did you hear about the girl who lives in delusion?
Breakups happen every day,
you don't have to lose it
She's still twenty-three
inside her fantasy
And you're sitting in front
of me
At the restaurant when I was
still the one you want
I, I could feel the mascara run
You told me that you met someone
Glass shattered on the white cloth
Everybody moved on
Help, I'm still
at the restaurant
Still sitting in a corner I haunt
Cross-legged in the dim light
They say, "What a sad sight"
I, I stayed there
Dust collected on my pinned-up hair
I'm sure that you got a wife out there
Kids and Christmas, but I'm unaware
Cause I'm right where I cause no harm
Mind my business
If our love died young
I can't bear witness
And it's been so long
But if you ever think you got it wrong
Taylor conclut dans le refrain que lorsqu'une relation devient toxique, la chose la plus courageuse à faire est de s'en aller. Elle avait notamment tweeté à l’époque : « It's time to go consiste à écouter votre instinct quand il vous dit de partir. » : « Parfois c'est l'abandon qui est le plus fort, Parfois courir est une chose courageuse, Parfois sortir est la seule chose, Qui te permettra de trouver la bonne chose ».
When the words of a sister
come back in whispers
That prove she was not in fact what
she seemed
Not a twin from your dreams
She's a crook who was caught
That old familiar body ache
The snaps from the same little breaks
in your soul
You know when it's time to go
…
Or trying to stay for the
kids
When keeping it how it is will only
break their hearts worse
…
Sometimes giving up is the strong thing
Sometimes to run is the brave thing
Sometimes walking out is the one thing
That will find you the right thing
Sometimes giving up is the strong
thing
Sometimes to run is the brave thing
Sometimes walking out is the one thing
That will find you the right thing
Fifteen years, fifteen million tears
Begging 'til my knees bled
I gave it my all, he gave me nothing
at all
Then wondered why I left
Now he sits on his throne in his palace of bones
Praying to his greed
He's got my past frozen behind glass
But I've got me
Comme pour folklore, les paroles des chansons d’evermore mettent particulièrement en valeur les talents d’autrice et de storyteller de Taylor Swift ! Maintenant, evermore ne devrait plus avoir de secret pour vous. J’ai l’impression que ce très bel album est souvent sous-estimé par rapport à folklore, alors qu’il est tout aussi magnifique, mais différent ! J’espère que mon avis sur ce très bel album vous aura interpellés, n’hésitez pas à me dire ce que vous pensez de l’album et si vous avez des interprétations différentes sur les paroles de ses chansons !
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