avril 26, 2024

Décryptage de The Tortured Poets Department, le nouvel album studio de Taylor Swift (Partie 1)

Aujourd'hui, je vous propose de découvrir mon décryptage de The Tortured Poets Department, le onzième album studio de Taylor Swift, sorti le 19 avril 2024 via Republic Record. La chanteuse l'annonça lors de la 66ème cérémonie des Grammy Awards le 4 février 2024.

mon avis Taylor Swift The Tortured Poets Department


Taylor Swift a déclaré quelques temps plus tard qu’elle n’avait jamais ressenti autant le besoin d’écrire que pour ce nouvel album. Nous connaissons tous son implication dans l’écriture des paroles de ses chansons ! Le jour de la sortie de The Tortured Poets Department, Taylor a déclaré qu’elle nous présente une anthologie de nouvelles œuvres qui reflètent des événements, opinions et sentiments éphémères et fatalistes, qui furent des moments à la fois sensationnels et douloureux. Elle continue en disant que « cette période est révolue, ce chapitre étant clos. Il n’y a rien à venger, aucun compte à régler une fois que ses blessures sont guéries. Et après réflexion, bon nombre d’entre elles se sont avérées être des actes auto-infligées. Je suis convaincue que nos larmes deviennent sacrées une fois qu’elles prennent la forme d’encre sur une page. Une fois que nous avons raconté notre histoire la plus triste, nous pouvons nous en libérer. Et c’est tout ce qui reste, c’est l’album The Tortured Poets Department ». J’apprécie beaucoup qu’elle admette sa part de responsabilités dans certaines situations / histoires qui furent très douloureuses pour elle, qu’elle raconte dans ce nouvel album ! Ses déclarations prouvent que l’écriture l’aide profondément à guérir de ses blessures et à passer à autre chose. 


The Tortured Poets Department contient 16 chansons dans son édition standard et un morceau bonus dans son édition physique, intitulé The Manuscript. Quelques semaines après, trois nouvelles éditions de l'album sont annoncées, chacune bénéficiant d’une nouvelle couverture en noir et blanc, et contenant une chanson bonus différente : The Black Dog, The Albatross et The Bolter.


mon avis Taylor Swift The Tortured Poets Department


Deux heures après la sortie de The Tortured Poets Department, Taylor Swift nous annonce une surprise de taille sur son compte instagram : The Tortured Poets Department : The Anthology est en fait un double album, qui comprend donc 15 titres supplémentaires (dont les 4 chansons bonus : The Manuscript, The Black Dog, The Albatross et The Bolter) en plus des 16 chansons incluses dans l’édition standard ! La chanteuse déclare que son histoire n’est plus la sienne, mais la nôtre ! Il est évident que Taylor Swift fut très inspirée pour nous sortir un double album seulement un an et demi après la sortie de Midnights.


Ainsi,
The Tortured Poets Department : The Anthology contient 31 chansons, dont 5 chansons que Taylor Swift a écrite toute seule, les autres chansons ayant été co-écrites avec elle et ses producteurs et amis Jack Antonoff et Aaron Dessner (Jack Antonoff a d’ailleurs co-produit 15 morceaux de ce nouvel album, et Aaron Dessner a lui co-produit 17 titres). Cet album contient notamment deux duos, un avec Post Malone (Fortnight) et un avec Florence Welch (Florida !!), la chanteuse de Florence + The Machine.

mon avis Taylor Swift The Tortured Poets Department


Deux semaines avant la sortie de The Tortured Poets Department : The Anthology, Taylor Swift a posté 5 playlists constituées de ses anciennes chansons pour décrire les 5 étapes du deuil, donnant un avant-goût du thème de ce nouvel album d'une manière complètement inédite. Trois jours avant la sortie de l’album, Taylor Swift a collaboré avec Spotify afin d'installer un pop-up store dans le centre de Los Angeles, plongeant les fans dans l'univers du futur album. Il fallait près de quatre heures d'attente pour pouvoir accéder à ce décor éphémère. Et la raison principale derrière cela sont les "Easters Eggs" bien connus des swifties, qui correspondent à des indices subtils que la chanteuse s'amuse à leur laisser depuis plusieurs années concernant des annonces, des albums, des tournées, des chansons... Et ce pop-up store en était rempli, ce qui lui a garanti un francs succès, autant sur place que sur les réseaux sociaux où les indices découverts sont partagés.

Malgré le fait que j’aime beaucoup les choses colorées, j’affectionne particulièrement l’univers visuel en noir et blanc de The Tortured Poets Department : The Anthology, qui est particulièrement esthétique. Les couvertures de chaque édition de l’album sont somptueuses, tout comme les photos incluses dans le livret ou encore le clip de Fortnight ! Cet univers visuel correspond parfaitement au titre de l’album, comme à son côté dramatique et fataliste.

mon avis Taylor Swift The Tortured Poets Department

Dans chaque vinyle de The Tortured Poets Department : The Anthology, Taylor Swift a inclus un magnifiquement poème qu’elle a écrite seule (en tant que Présidente du Tortured Poets Department), intitulé In Summation. Elle y explique le contexte de cet album, et elle raconte notamment que c’est sur les hommes les plus horribles qu’elle écrit le mieux ! Stevie Nicks a également écrit un poème spécialement pour Taylor Swift (intitulé For T and me…) qui se trouve aussi dans le livret de l’album. Vous pouvez lire ces deux poèmes ici.

ma critique Taylor Swift The Tortured Poets Department

Le premier single de l'album est Fortnight, un magnifique featuring avec Post Malone. Son clip en noir et blanc particulièrement esthétique, scénarisé et réalisé par Taylor Swift elle-même est sorti sur YouTube le 20 avril et a cumulé 33 millions de vues en trois jours !

ma critique Taylor Swift The Tortured Poets Department

Beaucoup de gens disent que The Tortured Poets Department est un album de rupture, mais comme pour l’album RED, je trouve que c’est un peu trop résumé. Les 16 premiers titres de The Tortured Poets Department : The Anthology parlent essentiellement de ruptures et déceptions amoureuses, à l’exception de Who Is Afraid Of Old Little Me ?, The Alchemy, et Clara Bow. Parmi les 15 chansons supplémentaires de ce double album, certaines parlent d’échecs sentimentaux, mais c’est moins le cas que sur la première partie de l’album. Comme vous l’aurez compris, The Tortured Poets Department : The Anthology parle beaucoup de déceptions amoureuses, mais pas que, explorant aussi des thèmes plus variés, comme la destinée, le rapport à la célébrité et le harcèlement des médias, l’enfance, et les sentiments que Taylor Swift a ressentis lorsque Kim Kardashian a créé le fameux scandale (et surtout menti) que nous connaissons (qui a eu lieu en 2016), qui causa une vague de haine et de harcèlements envers la chanteuse. Taylor se dévoile énormément dans ses chansons, cela se ressent et c'est notamment pour cela qu'elle est aussi populaire ! Lorsque Taylor Swift annonça la sortie de The Tortured Poets Department, je pense que nous nous attendions toutes et tous à découvrir de nombreuses chansons inspirées par sa rupture avec l’acteur Joe Alwyn, avec qui elle est restée en couple 6 ans. Même si c’est le cas pour certaines chansons comme So Long, London, Fresh out the Slammer, ou encore loml, de nombreuses chansons sont inspirées par sa courte relation tumultueuse avec Matty Healy (chanteur du groupe The 1975) comme The Tortured Poets Department, My Boy Only Breaks His Favorite Toys, Down Bad, But Daddy I Love Him, Fresh Out The Slammer, Guilty as Sin, I Can Fix Him (No Really I Can) ou encore The Smaller Man Who Ever Lived. La chanteuse aura eu le temps d’écrire et d’enregistrer deux chansons inspirées par sa relation actuelle avec Travis Kelce (The Alchemy et So High School).


Personnellement, j’ai beaucoup aimé ce magnifique album très introspectif. Il comprend à la fois des titres entrainants (comme I Can Do It With A Broken Heart, Down Bad, Guilty As Sin, But Daddy I Love Him, thank you aIMee, imgonnagetyouback), et d’autres chansons somptueuses en piano voix que j’affectionne particulièrement (comme loml, The Smallest Man Who Ever Lived, Clara Bow, The Prophecy, The Manuscript)! S’il faut résumer l’essence de ce nouvel album, je dirai que The Tortured Poets Department : The Anthology comprend des textes particulièrement poétiques, poignants et très personnels qui rappellent ceux de RED et folklore, et que certains morceaux ont une orchestration qui rappelle l’ambiance de l’album Midnights (et à l’inverse, d’autres chansons de cet album rappellent l’univers de folklore) ! Certaines chansons sortent de l’univers habituel de Taylor, comme Florida !! ou encore My Boy Only Breaks His Favorite Toys, mais le résultat est génial (et je trouve que sa voix et celle de Florence Welch se marient très bien ensemble) ! Certaines mélodies rappellent les sonorités mystérieuses des Westerns, comme sur Fresh Out The Slammer, I Can Fix Him (No Really I Can) ou encore sur Who’s Is Afraid Of Little Old Me ?. On se rend compte encore une fois à travers ce nouvel album du talent d’écriture de Taylor Swift, et de la manière dont elle sait si bien raconter des histoires. Les paroles sont vraiment poignantes, et certaines chansons m’ont émue aux larmes (autant pour leur mélodie que pour leur texte), comme loml, The Prophecy, How Did It End, ou encore So long, London. I Can Do It With A Broken Heart cache bien son jeu, car sur une musique très pop un peu chaotique se cachent des paroles vraiment tristes. Cet album dramatique et poétique étant assez long, je vous conseille de l’écouter 2 à 3 fois avant de vous faire une opinion, pour mieux interpréter les chansons et vous imprégner des différentes mélodies. On comprend à quel point Taylor Swift ressentait un réel besoin de se confier dans cet album très personnel.

Pour l’instant, mes chansons favorites de The Tortured Poets Department : The Anthology sont Guilty as Sin, Who’s Afraid of Little Old Me ?, My Boy Only Breaks His Favorite Toys, loml, I Can Do It With A Broken Heart, The Smaller Man Who Ever Lived, Clara Bow, The Black Dog, The Albatross, thank you aIMee, The Prophecy, Cassandra, Peter, The Bolter, The Manuscript, Fortnight, Florida!! Il y en a beaucoup car cet album est incroyable, et n’oublions pas qu’il s’agit d’un double album !

ma critique Taylor Swift The Tortured Poets Department

Les critiques reçues pour The Tortured Poets Department : The Anthology sont assez mitigées par rapport aux autres albums. Peut-être que le fait que l’album comprenne 31 titres a pesé dans la balance. Si certaines critiques ont été écrites trop vite et que les gens n’ont pas pris le temps d’écouter plusieurs fois cet album, ils n’ont sûrement pas eu le temps de comprendre son essence. C’est compréhensible et à la fois dommage, mais heureusement ça n’a pas empêché cet album d’être un réel succès ! The Tortured Poets Department bat le record de l'album le plus écouté en 24 heures sur Spotify, avec plus de 300 millions de streams. En moins de 6 jours, The Tortured Poets Department a été streamé plus d'un milliard de fois sur la plateforme, établissant ainsi un nouveau record absolu.

Personnellement, il m’a fallu au moins 3 écoutes pour mieux comprendre chaque chanson, que cela soit en termes de mélodie que pour leur signification ! Et justement pour vous aider à mieux comprendre The Tortured Poets Department : The Anthology, je vous propose de décrypter chaque chanson de ce nouvel album – du moins les 16 premières pour le moment (je décrypterai dans un prochainarticle les 15 chansons additionnelles) :

Décryptage chanson Taylor Swift Post Malone Fortnight

Fortnight (feat Post Malone) : Fortnight est le premier single extrait du nouvel album The Tortured Poets Department, qui est un featuring envoutant avec Post Malone. Son orchestration rappelle les sonorités des années 80, comme dans 1989 et dans Midnights. Fortnight est une chanson qui évoque de nombreux thèmes communs qui reviennent tout au long de ce nouvel album, comme le fatalisme, le désir ardent, le dépérissement, les rêves perdus… Dans ce magnifique titre, la narratrice détaille l'histoire de sa vie à côté d'un ex-amant, maintenant marié. Même s’il est marié, on sent que la narratrice a du mal à accepter l’échec de leur relation et à passer à autre chose : « Tout ça pour dire, j’espère que tu vas bien, Mais tu es la raison, Et personne ici n’est à blâmer, Mais qu’en est-il de ta trahison silencieuse ? » et « Tous mes matins sont des lundis coincés dans un éternel mois de février, J’ai pris la drogue miracle qui permet d’aller de l’avant, les effets étaient temporaires » et « Et je t’aime, ça me gâche la vie (Je t’aime, ça me gâche la vie), Je t’ai touché pendant seulement une quinzaine de jours (Je t’ai touché), Mais je t’ai touché ». Les plaisanteries autrefois familières des interactions entre voisins deviennent une source de tourment pour elle. Elle souffre tellement de leur séparation qu’elle en vient à fantasmer sur le meurtre de sa femme : « Et pour une quinzaine de jours, Nous courions toujours, Jusqu’à ce que tu me parles parfois de la météo, Maintenant tu es dans mon jardin, De bons voisins, Ta femme arrose des fleurs, Je veux la tuer ». Le dernier couplet interprété par Post Malone révèle une déconnexion. Ses appels téléphoniques restent sans réponse, mettant en évidence le fossé émotionnel qui les sépare : « J’ai pensé à t’appeler mais tu ne réponds pas, Une nouvelle quinzaine de jours perdue en Amérique, Tu as déménagé en Floride, Achète la voiture que tu veux, Mais elle ne démarrera pas tant que tu ne m’auras pas touché ». Ce sentiment de désespoir qui pousse la narratrice à fuir pour déménager en Floride est évoqué dans le morceau Florida !! (duo avec Florence + The Machine), qui est donc la suite logique de Fortnight. Je pense que Fortnight est une histoire fictive qui illustre bien les thèmes abordés dans The Tortured Poets Department : The Anthology, néanmoins cela me semble évident que certains vers ont été inspirés par ses derniers échecs sentimentaux avec l’acteur Joe Alwyn ou encore avec Matty Healy, comme « I was a functioning alcoholic », « I Love You, It’s Ruining My Life », « All my mornings are Mondays stuck in an endless February », ou encore « I touched you for only a fortnight » (qui pourrait évoquer sa relation tumultueuse avec Matty Healy qui fut assez courte, même si elle a duré plus de deux semaines). Certains vers sont forcément inspirés de son ancienne relation avec Joe Alwyn : par exemple, elle a déjà évoqué le sentiment de solitude qu’elle ressentait alors qu’elle était encore en couple avec lui dans le titre Dear Reader (dans lequel elle avoue qu’elle se réfugie dans l’alcool pour combler ce sentiment de solitude) ou encore dans So Long, London. De plus, les paroles très fatalistes de Fortnight sont très opposées à celles de la chanson Daylight (extraite de son album Lover), qui célèbrait son amour pour Joe Alwyn.

Décryptage clip Taylor Swift Post Malone Fortnight

Décryptage clip Taylor Swift Post Malone Fortnight

Fortnight est illustré par un magnifique clip en noir et blanc, scénarisé et réalisé par Taylor Swift elle-même. Ce clip s’inspire des films muets des années 20, et Taylor Swift a fait jouer dedans deux acteurs du film Le Cercle des Poètes Disparus, Ethan Hawke et Josh Charles. Le clip commence avec Taylor Swift enchaînée à son lit dans un établissement psychiatrique avant de plonger dans les souvenirs d'une romance au bureau avec Post Malone. Puis on les voit tous les deux rire et s’enlacer sur une route, mais ils ont un look très différent de quand on les voit au bureau. De retour dans l'établissement psychiatrique, Taylor Swift est soumise aux expériences de Ethan Hawke, Josh Charles et de Post Malone, mais Post Malone la reconnaît et la libère. Je pense que chaque scène du clip n’a pas été écrite au hasard. Au début du clip, lorsque Taylor Swift est menottée à son lit dans l’hôpital psychiatrique, cela représente très certainement son sentiment d’être prisonnière de sa relation avec Joe Alwyn (qu’elle explique explicitement dans le titre Fresh Out The Slammer), c’est pourquoi elle brise la vitre, pour se libérer de cette relation dans laquelle elle était en train de suffoquer. Puis on la voit elle et Post Malone (qui à ce moment-là porte encore ses tatouages) au bureau, en train de taper à la machine à écrire. Cette scène fait certainement allusion à sa relation avec le chanteur Matty Healy (qui est lui aussi tatoué), puisque Taylor et lui font le même métier. De plus, Matty Healy a avoué plusieurs fois dans les médias son amour pour les machines à écrire. La scène où ils sont tous les deux en train de s’enlacer sur une route (scène dans laquelle on les sent très épanouis) fait très probablement référence à sa relation actuelle avec le joueur de football américain Travis Kelce, ce qui est aussi le cas dans la scène finale dans laquelle Taylor est sur une cabine téléphonique et prend la main de Post Malone. Dans cette scène, elle porte un joli bracelet, qui fait certainement allusion à la manière dont elle et son bien aimé actuel se sont rencontrés, qui fut grâce à un bracelet d’amitié sur lequel le sportif avait indiqué son numéro de téléphone et qui avait été donné à Taylor lors de l’un ses concerts lors de sa tournée The Era Tour.



All of this to say, I hope you’re okay

But you’re the reason

And no one here’s to blame

But what about your quiet treason?

 

And for a fortnight there

We were forever running

‘Til you sometimes ask about the weather

Now you’re in my backyard

Turned into good neighbors

Your wife waters flowers

I wanna kill her

 

All my mornings are Mondays stuck in an endless February

I took the miracle move on drug, the effects were temporary

 

And I love you, it’s ruining my life (I love you, it’s ruining my life)

I touched you for only a fortnight (I touched you)

But I touched you

Thought of calling you but you won’t pick up

Another fortnight lost in America

Moved to Florida

Buy the car you want

But it won’t start up ‘til you touch, touch, touch me

Décryptage clip Taylor Swift Post Malone Fortnight


The Tortured Poets Department :
Ce très beau morceau, qui est aussi le titre de l’album, semble faire référence à sa relation avec Matt Healy, retraçant les émotions qu’elle a suscitées. Taylor Swift qualifie son ex de « Golden Retriever tatoué » et commence cette très belle chanson en évoquant la passion de Matty Healy pour les machines à écrire : « Tu as laissé ta machine à écrire à mon appartement, Directement sortie du département des poètes torturés, Je pense à certaines choses que je ne dirai jamais, Comme “de toute façon, qui utilise des machines à écrire ?” ». On comprend vite d’après les paroles que leur relation est vouée à l’échec, car l’homme qu’elle aime a un comportement auto destructeur : « Mais tu es dans l’optique de te saboter toi-même, Jetant des piques sur le chemin, Mais j’ai vu cet épisode et aime quand même la série » et « Parfois je me demande si tu vas tout gâcher, Mais tu as dit à Lucy que tu mettrais fin à tes jours si je partais, Et j’avais dit ça à Jack à ton sujet, alors je me suis sentie comprise, Tous ceux que nous connaissons comprennent pourquoi notre destinée, Parce que nous sommes fous, Alors dis-moi, Qui d’autre va m’aimer ? ». Elle a l’air de nous préciser qu’ils se ressemblent beaucoup, et surtout qu’elle le comprend car elle est prête à le soutenir : « Qui d’autre te déchiffre ? Et qui va te porter comme moi ? Personne, absolument personne, personne ». On la sent profondément amoureuse : « Au dîner, tu retires ma bague de mon majeur et la mets au doigt, Autour duquel les gens mettent les alliances, et j’ai senti, Comme mon cœur exploser ». Taylor Swift fait référence à plusieurs personnes dans les paroles : Lucy, qui serait apparemment Lucy Dacus (du groupe Boygenius) qui est une amie de Matty Healy, et Jack qui est très probablement Jack Antonoff (l’un des producteurs qui a notamment co-écrit cette chanson avec elle). « Je t’ai ri au visage et ai dit, “Tu n’es pas Dylan Thomas, je ne suis pas Patti Smith, Ce n’est pas le Chelsea Hotel, nous sommes des idiots modernes” » : Taylor Swift précise à son amant de l’époque qu’ils sont certes des artistes, mais pas à la hauteur d’autres comme Dylan Thomas qui était un poète ou encore comme Patti Smith qui est chanteuse.

 

You left your typewriter at my apartment

Straight from the tortured poets department

I think some things I’ll never say

Like “who uses typewriters, anyway?”

 

But you’re in self sabotage mode

Throwing spikes down on the road

But I’ve seen this episode and still love the show

Who else decodes you?

 

And who’s gonna hold you like me?

And who’s gonna know you if not me?

I laughed in your face and said

“You’re not Dylan Thomas, I’m not Patti Smith “

This ain’t the Chelsea Hotel, we’re modern idiots”

And who’s gonna hold you like me?

Nobody, no fucking body, nobody

...

Sometimes I wonder if you’re gonna screw this up with me

But you told Lucy you’d kill yourself if I ever leave

And I had said that to Jack about you, so I felt seen

Everyone we know understands why it’s meant to be

‘Cause we’re crazy

So tell me

Who else is gonna love me?

 

At dinner, you take my ring off my middle finger and put it on the one

People put wedding rings on, and that’s the closest I’ve come

To my heart exploding

 

 

My Boy Only Breaks His Favorite Toys : My Boy Only Breaks His Favorite Toys, chanson avec une très belle orchestration qui me fait penser au style musical de Florence + The Machine, est une belle chanson que Taylor Swift a écrite seule, dans laquelle elle utilise la métaphore de la poupée pour se représenter elle-même : « Les voix dans sa tête, Ont appelé la pluie pour mettre fin à nos journées de folie, La meilleure poupée, Achetée au centre commercial, Un ruisselet fait disparaître mon sourire de plastique ». Cette chanson fait encore une fois référence à sa relation tumultueuse avec Matty Healy (chanteur du groupe The 1975). Au début, il la valorisait car il ressentait quelque chose pour elle : « Et je te dirai qu’il court, Car il m’aime, Parce que tu aurais dû le voir quand il m’a vue la première fois ». La chanteuse était son jouet préféré, jusqu'à ce qu'il la brise, et qu'ensuite il ne veuille plus jouer avec elle : « Mon mec casse seulement ses jouets préférés, Je suis la reine des châteaux de sable qu’il détruit, Parce que je lui corresponds trop bien, des pièces de puzzle au cœur de la nuit, J’aurais dû savoir que ce n’était qu’une question de temps, Mon mec casse seulement ses jouets préférés ». A priori leurs sentiments étaient très forts et Taylor Swift le valorise par rapport à ses autres ex, même si lui-même a fini par lui briser le cœur… : « Dis-moi quand, je jouerais à nouveau, Il était mon meilleur ami, Là-bas au terrain vague, J’ai ressenti plus de choses lorsque nous faisions semblant, Qu’avec tous ces Ken, Parce qu’il m’a sortie de ma boîte, A volé mon cœur torturé, A laissé tous ces morceaux brisés, Et m’a dit que c’est mieux comme ça, Mais ce n’est pas le cas ». Taylor avait l’air d’avoir beaucoup d’espoir dans leur relation, même si elle savait qu’elle était toxique : « Une fois que je me serais réparée, je vais lui manquer ».

 

Oh, here we go again Oh,

The voices in his head

Called the rain to end our days of wild

The sickest army doll

Purchased at the mall

Rivulets descend my plastic smile

 

But you should’ve seen him when he first got me

 

My boy only breaks his favorite toys

I’m queen of sand castles he destroys

‘Cause I fit too right, puzzle pieces in the dead of night

I should’ve known it was a matter of time

My boy only breaks his favorite toys

...

Once I fix me, he’s gonna miss me

Once I fix me, he’s gonna miss me

 

He was my best friend

Down at the sandlot

I felt more when we played pretend

Than with all the Kens

‘Cause he took me out of my box

Stole my tortured heart

Left all these broken parts

And told me I’m better off

But I’m not



Down Bad : Taylor Swift parle encore une fois de son ancienne relation avec Matty Healy dans cette chanson dans laquelle elle raconte qu’elle fut d’abord bombardée d'amour :
« Pendant un instant j’ai connu l’amour cosmique » et « Pendant un instant j’étais touchée par le paradis ». Elle a l’impression qu’il a bouleversé son monde et qu’il l’a ébloui, comme si elle avait été enlevée par des extraterrestres avec qui elle avait envie de rester : « M’as-tu vraiment téléportée, Dans un nuage de poussière brillante ? Juste pour faire des expériences sur moi, Tu me dis que je suis l’élue, Tu m’as montré que ce monde est plus grand que nous, Puis tu m’as renvoyé de là où je venais ». Cet amour cosmique est représenté instrumentalement au début de la chanson, comme si elle avait un petit côté magique (un peu comme dans le titre Snow on the Beach). Puis son bien aimé de l’époque l’a brusquement abandonnée, elle et son petit cœur brisé : « Maintenant je suis mal en point, je pleure à la salle de sport, Tout ressort comme de la pétulance adolescente, Et puis merde si je ne peux pas l’avoir, Je pourrais mourir, ça ne ferait pas de différence, Mal en point, je me réveille en sang, Je regarde le ciel, reviens et récupère-moi, Et puis merde s’il n’y a pas de “nous”, Je pourrais ne pas me lever, je pourrais rester ». On sent qu’elle a eu beaucoup de mal à se remettre de leur rupture : « J’aimais tes prises de contrôle hostiles, Des rencontres de plus en plus proches, Toutes tes révélations indécentes, Comment oses-tu dire que c’est, Je te construirai un fort sur une quelconque planète où ils pourront tous comprendre, Comment oses-tu penser que c’est romantique, De me laisser ici en sécurité et coincée ? ». La chanteuse sait qu’elle est plus en sécurité sans lui, mais au prix de sa solitude et de sa détresse : « As-tu pris tous mes vieux vêtements, Juste pour me laisser nue et seule ici ? Dans un champ dans ma vieille ville, Qui curieusement paraît bien vide à présent, Ils diront que je suis folle si je parle ». Down Bad décrit bien à quelle point cette relation fut un ascenseur émotionnel pour elle : « Parce que merde, j’étais amoureuse, Alors va te faire foutre s’il n’y pas de “nous”, Parce que merde, j’étais amoureuse » et « Mal en point (Comme si j’avais perdu mon jumeau), Et puis merde si je ne peux pas l’avoir (Mal en point), Mal en point (Faisant au revoir au bateau) ».

Décryptage chansons Taylor Swift album TTPD

Did you really beam me up

In a cloud of sparkling dust?

Just to do experiments on

Tell me I was the chosen one

Showed me that this world is bigger than us

Then sent me bad where I came from

For a moment I knew cosmic love

Now I’m down bad, crying at the gym

Everything comes out teenage petulance

Fuck it if I can’t have him

I might just die, it would make no difference

Down bad, waking up in blood

Staring at the sky, come back and pick me up

Fuck it if I can’t have us

I might just not get up, I might stay

 

Did you take all my old clothes

Just to leave me here naked and alone?

In a field in my same old town

That somehow seems so hollow now

They’ll say I’m nuts if I talk about

The existence of you

For a moment I was Heaven-struck

...

Down bad (Like I lost my twin)

Fuck it if I can’t have him (Down bad)

Down bad (Waving at the ship)

Fuck it if I can’t have him

 

I loved your hostile takeovers

Encounters closer and closer

All your indecent exposures

How dare you say that it’s

I’ll build you a fort on some planet where they can all understand it

How dare you think it’s romantic

Leaving me safe and stranded?

‘Cause fuck it, I was in love

So fuck you if I can’t have us

‘Cause fuck it, I was in love



So Long, London :
Taylor Swift a toujours fait en sorte pour chacun de ses albums de positionner en track 5 sa chanson la plus vulnérable. So Long, London ne fait pas exception à cette règle, puisqu’elle est particulièrement dévastatrice ! Dans cette chanson très personnelle, la chanteuse fait ses adieux à sa relation de 6 ans avec l’acteur Joe Alwyn, et à la ville de Londres (dans laquelle ils habitaient tous les deux). Les magnifiques harmonies faites par Taylor au tout début du morceau représentent bien ses adieux, qui ressemblent presque à des funérailles : « Au revoir, Londres, J’ai vu dans mon esprit les lumières d’un ferry à travers la brume, Je suis restée calme et ai porté le poids jusqu’à la rupture, Le serrant plus fort à chaque fois qu’il s’éloignait ». On sent que Taylor s’est énormément impliquée dans cette relation, et qu’elle faisait de son mieux pour la retenir car elle sentait qu’elle lui échappait : « Ma colonne vertébrale s’est brisée à force de nous porter en haut de la colline, Mouillée à travers mes vêtements, mes os fatigués ont attrapé froid, J’ai arrêté d’essayer de le faire rire, arrêté d’essayer de percer le coffre ». On comprend qu’elle a eu des difficultés à quitter cette relation dans laquelle lui ne s’impliquait plus, ce qui la rendait profondément triste : « Combien de tragédie, Jusqu’où pensais-tu que j’irais avant d’imploser ? Avant que je m’en aille pour être libre ? ». On ressent d’après les paroles de la chanson que la chanteuse s’est apparemment plus impliquée que lui dans cette relation : « J’ai arrêté le massage cardiaque, après tout, ça ne sert à rien, L’esprit était parti, nous ne viendrons pas non plus, Et je suis agacée que tu m’aies laissé te donner toute cette jeunesse gratuitement ». Elle compare l’abandon de cette relation qui était déjà un échec mais qu’elle a essayé de maintenir à un arrêt cardiaque, très belle métaphore qu’elle avait déjà utilisée dans la magnifique chanson You’re Losing Me. « Pendant si longtemps, Londres, Les points de suture défaits » : j’aime beaucoup cette métaphore, puisque lorsqu’elle parle de points de suture, elle parle de l’amour de Joe Alwyn qui avait petit à petit guéri ses blessures psychologiques causées par le scandale créé de toute pièce par Kanye West et Kim Kardashian en 2016. Taylor Swift nous fait ressentir à quel point cela devenait urgent d’arrêter cette relation qui ne menait à rien, sûrement parce qu’il n’était plus amoureux d’elle : « Et tu dis que j’ai abandonné le bateau, Mais je coulais avec lui, Ma poigne de mourant aux doigts blancs, S’accrochant avec force à ta rancœur silencieuse, Et mes amis disaient que ce n’était pas normal d’avoir peur, Chaque jour d’une histoire d’amour, Chaque respiration ressemble à l’air le plus rare, Et tu n’es pas sûre qu’il veuille être ici ». Taylor a l’air d’avoir ressenti de la rancœur car leur relation dans laquelle elle se sentait si bien au début la détruisait petit à petit : « Tu jurais que tu m’aimais mais où étaient les indices ? Je suis morte sur l’autel en attendant les preuves, Tu nous as sacrifié aux dieux de tes jours les plus bleus, Et je reprends tout juste de la couleur sur mon visage, Et je suis simplement furieuse parce que j’adorais cet endroit ». Elle s’est sentie obligée d’abandonner leur relation et la ville de Londres pour pouvoir aller de l’avant. Les paroles de cette chanson me font penser à d’autres morceaux qui évoquent le même sujet, comme tolerate it (extraite de l’album evermore) ou encore You’re On Your Own Kid (issue de Midnights), ce qui parait logique puisque dans ces deux titres (qui figurent en track 5), Taylor y évoque une grande vulnérabilité. A la fin de So Long, London, la chanteuse accepte la fin de cette relation et fait ses adieux à Londres : « Pendant si longtemps, Londres, Amuse-toi bien, Un moment de soleil chaud, Mais je ne suis pas celle que tu veux, Au revoir, Londres ».

Décryptage chansons Taylor Swift album TTPD

So long, London 
So long, London 
So long, London 

I saw in my mind ferry lights through the mist 
I kept calm and carried the weight to the rift 
Pulled him in tighter each time he was drifting away 

My spine split from carrying us up the hill 
Wet through my clothes, weary bones caught the chill 
I stopped trying to make him laugh, stopped trying to drill the safe 

Thinking, how much sad did you think I had, did you think I had in me? 
Oh, the tragedy 
So long, London
You’ll find someone Tu trouveras quelqu’un

I stopped CPR, after all, it’s no use 
The spirit was gone, we would never come too 
And I’m pissed off you let me give you all that youth for free 

For so long, London
Stitches undone 
Two graves, one gun
Je trouverai quelqu’un

And you say I abandoned the ship
But I was going down with it 
My white knuckled dying grip 
Holding tight to your quiet resentment 
And my friends said it isn’t right to be scared 
Every day of a love affair
Every breath feels like rarest air
And you’re not sure if he wants to be there 

So how much sad did you think I had, did you think I had in me? 
How much tragedy 
Just how low did you think I’d go ‘fore I self-implode? 
‘Fore I’d have to go be free? 

You swore that you loved me but where were the clues? 
I died on the altar waiting for the proof 
You sacrificed us to the gods of your bluest days
And I’m just getting color back into my face 
I’m just mad as hell ‘cause I loved this place

 


But Daddy I Love Him : Le titre de cette chanson est j’imagine un petit clin d’œil au dessin animé de La Petite Sirène (film d’animation de Disney sorti en 1989, qui est aussi l’année de naissance de la chanteuse), puisque c’est ce que dit le personnage d’Ariel à son père. Dans But Daddy I Love Him, Taylor Swift aborde avec un peu d’humour un sujet très sérieux : elle (comme toute autre personnalité publique) n’appartient à personne et elle seule peut décider du cours de sa vie. Elle évoque ce problème puisque lorsqu’elle est sortie quelques mois l’année dernière avec Matty Healy (qui n’a pas une très bonne réputation), les médias comme certains de ses fans se sont empressés de critiquer cette relation et sa décision de sortir avec lui. Dans But Daddy I Love Him, Taylor Swift se décrit elle-même comme une enfant obéissante qui a dû vite grandir pour poursuivre sa carrière, mais qui a besoin de se raccrocher à cette relation avec Matty Healy dans laquelle elle a l’air de s’amuser : « Une enfant obéissante, tous mes plans étaient établis, Grandir précocement signifie parfois ne pas grandir du tout, il était la fête, Ses yeux dans la chambre pareils à un remède ». De nombreuses personnes se sont permises de critiquer leur relation sur les réseaux sociaux, ce que la chanteuse n’a pas apprécié (et à juste titre) : « J’ai juste appris que ces gens t’élèvent seulement, Pour te mettre en cage, Les Sarah et les Hannah dans leurs habits du dimanche, Attrapant leurs perles en soupirant, “quel gâchis”, J’ai juste appris que ces gens essaient de te sauver, Parce qu’ils te détestent ». Les paroles de But Daddy I Love Him sont très explicites : elle était heureuse dans cette relation, qui fut ternie notamment par toutes ces opinions qu’elle n’a jamais sollicitées, car elle seule est responsable de ses choix : « Vous n’avez pas besoin de prier pour moi, Moi et mon mec déluré, et toute cette joie folle, Si tout ce que vous voulez pour moi est du gris, Alors ce ne sont que des bruits blancs, alors ce n’est que mon choix ». Pour ne pas créer de malaise, Taylor Swift a apporté un peu d’humour dans le refrain, en faisant une blague à son père (sûrement parce que lui-même désapprouvait cette relation au début) : « Maintenant je cours avec ma robe déboutonnée, En criant, “mais papa, je l’aime”, J’attends son enfant, Non, ce n’est pas vrai mais tu devrais voir vos têtes, Je lui dis de passer à travers les barrières, Non, je ne reprends pas mes esprits, Je sais que c’est dingue mais il est celui que je veux ». Ce n’est pas la première fois que Taylor Swift évoque une relation qui n’est pas forcément approuvée par son entourage, puisqu’elle l’avait déjà fait dans le titre Ours (extrait de son album Speak Now), qui évoquait son ancienne relation avec le chanteur John Mayer. Taylor Swift condamne formellement tout jugement que les gens se permettent d’émettre, car cela ne changera pas ce que son cœur lui dit : « Dieu, sauve ces pauvres gens qui jugent tant les autres, Qui disent vouloir ce qu’il y a de mieux pour moi, Qui jouent, de façon moralisatrice, des soliloques que je ne verrai jamais, En pensant que ça peut changer le battement de mon cœur lorsqu’il me touche, Et empêcher l’alchimie, Et défaire le destin ». Même si elle-même fait des erreurs de jugement, c’est à elle de les faire car sa vie lui appartient : « Je vais vous dire quelque chose maintenant, Je préférerais brûler ma vie entière, Qu’écouter encore une seconde de toutes ces plaintes et gémissements, Je vais vous dire quelque chose au sujet de mon nom, C’est à moi seule de le déshonorer, Je ne m’adresse pas à toutes ces vipères habillées de vêtements d’empâtes ». Taylor a terminé la chanson en modifiant le refrain, qui explique que son père a changé d’avis sur son futur ex (et elle se sent apaisée par ce changement) : « Maintenant je danse dans ma robe au soleil, et, Même mon père l’adore, Je suis sa dame et, oh mon Dieu, vous devriez voir vos têtes, Le temps, n’apporte-t-il pas de la perspective, Et non, vous ne pouvez pas venir au mariage, Je sais que c’est dingue mais il est celui que j’aime ».


I forget how the west was won 
I forget if this was ever fun 
I just learned these people only raise you  
To cage you Pour te mettre en cage  Sarahs and Hannahs in their Sunday best 
Clutching their pearls sighing, “what a mess” 
I just learned these people try and save you
‘Cause they hate you Parce qu’ils te détestent

Too high a horse for a simple girl 
To rise above it 
They slammed the door on my whole world
The one thing I wanted

Now I’m running with my dress unbuttoned 
Screaming, “But daddy, I love him” 
I’m having his baby 
No, I’m not but you should see your faces  
I’m telling him to floor it through the fences
No, I’m not coming to my senses 
I know it’s crazy but he’s the one I want 

I’ll tell you something right now 
I’d rather burn my whole life down
Than listen to one more second of all this bitching and moaning 
I’ll tell you something ‘bout my good name 
It’s mine alone to disgrace 
I don’t cater to all these vipers dressed in empath’s clothing 

God, save the most judgemental creeps
Who say they want what’s best for me 
Sanctimoniously performing soliloquies I’ll never see 
Thinking it can change the beat of my heart when he touches me 
And counteract the chemistry 
And undo the destiny 

You ain’t gotta pray for me 
Me and my wild boy, and all of this wild joy 
If all you want is gray for me
Then it’s just white noise, then it’s just my choice

There’s a lot of people in town that I bestow upon my fakest smiles 
Scandal does funny things to pride, but brings lovers closer 
We came back when the heat died down 
Went to my parents and they came around 
All the wine moms are still holding out, but fuck ‘em, it’s over 

Now I’m dancing in my dress in the sun, and
Even my daddy just loves him 
I’m his lady and, oh my God, you should see your faces 
Time, doesn’t give some perspective 
And no, you can’t come to the wedding 
 I know it’s crazy but he’s the one I love

 

 

Fresh Out The Slammer : Dans ce morceau (dont le début sonne comme si nous étions dans un Western), Taylor Swift décrit comment elle est passée d’une ancienne relation dans laquelle elle se noyait, à une relation dans laquelle elle se sent elle-même et surtout heureuse.
Elle commence cette chanson par le refrain dans lequel elle compare son ancienne relation avec Joe Alwyn à une pénitence en prison : « Maintenant mon joli bébé, Je cours pour rentrer à la maison vers toi, Fraîchement sorti de prison, je sais à qui sera mon premier appel (Fraîchement sorti de prison, oh) ». La chanteuse a probablement utilisé cette métaphore de la prison pour démontrer qu’elle étouffait dans son ancienne relation, Joe Alwyn ayant toujours été très discret, de plus il ne voulait pas trop se montrer avec elle. Les paroles de son single Bejeweled (extrait de Midnight) nous donnait déjà un indice sur ce qu’elle ressentait à l’époque : « Ne me mettez pas au sous-sol ». Cela laisse entendre que Joe Alwyn l’empêchait d'être elle-même. Elle enchaine par le premier couplet dans lequel elle décrit sa mort lente dans son ancienne relation, car Joe Alwyn est très introverti, à l’inverse d’elle qui se sentait emprisonnée : « Un autre été, à se cacher, tonnerre roulant, Il ne me comprend pas, Éclaté en hiver, dîners silencieux, amers, Il était avec elle dans ses rêves, Gris et bleu et combats et tunnels, Menotté au sortilège que je subissais, Pour juste une heure de soleil, Des années de labeur, de verrous et de plafonds, À l'ombre de ce qu'il ressentait, Mais tout ira bien, j'ai fait mon temps ». Dans le deuxième couplet, Taylor explique avoir fait le deuil de cette relation dans laquelle elle était malheureuse et que sa relation avec Matty Healy (qu’elle a fréquenté après cette rupture) lui a redonné le goût de vivre : « Flashes de caméra, fêtes de bienvenue, Prends les allumettes, jette les cendres par-dessus le rebord, Comme je l'ai dit dans mes lettres, maintenant que je sais mieux, Je ne perdrai plus jamais mon bébé, Mes amis ont essayé, mais je ne voulais pas entendre, Ils me voyaient disparaître chaque jour, Pour juste un aperçu de son sourire, Toutes ces nuits où tu m'as maintenue en vie, Je t'ai intégré dans tous mes poèmes, Maintenant nous sommes sur la ligne de départ, j'ai fait mon temps ». Elle revit de nouveau depuis qu’elle sort avec cet homme qui semble la valoriser : « Maintenant mon joli bébé, Je cours, Vers la maison où tu attends toujours et cette lumière de porche brille (brille), Vers celui qui dit que je suis la fille de ses rêves américains, Et peu importe ce que j'ai fait, cela n'aurait de toute façon pas d’importance, Il n'y a pas moyen que je gâche tout, maintenant que je sais ce qui est en jeu ici...Mais tout ira bien, j'ai fait mon temps ».

Décryptage paroles Taylor Swift album TTPD


Now pretty baby 
I'm running back home to you 
Fresh out the slammer, 
I know who my first call will be to (Fresh out the slammer, oh)  

Another summer, taking cover, rolling thunder 
He don't understand me 
Splintered back in winter, silent dinners, bitter 
He was with her in dreams 
Gray and blue and fights and tunnels 
Handcuffed to the spell I was under 
For just one hour of sunshine 
Years of labor, locks and ceilings 
In the shade of how he was feeling 
But it's gonna be alright, I did my time 

Camera flashes, welcome bashes 
Get the matches, toss the ashes off the ledge 
As I said in my letters, now that I know better 
I will never lose my baby again 
My friends tried, but I wouldn't hear it 
Watched me daily disappearing 
For just one glimpse of his smile 
All those nights you kept me goin’ 
Swirled you into all of my poems 
Now we're at the starting line, I did my time 

Now pretty baby 
I'm runnin’

To the house where you still wait up and that porch light gleams (Gleams) 
To the one who says I'm the girl of his American dreams 
And no matter what I've done, it wouldn't matter anyway 
Ain't no way I'm gonna screw up, now that I know what's at stake here 
At the park where we used to sit on children's swings 
Wearing imaginary rings 
But it's gonna be alright, I did my time



Florida !! : J’ai l’impression que ce magnifique duo avec la chanteuse de Florence + The Machine est la suite logique de son single Fortnight (featuring avec Post Malone), dans lequel Post Malone évoque à la fin du morceau le déménagement de la narratrice en Floride pour échapper à sa déception amoureuse. L’orchestration du refrain de Florida !! est très puissante, rappelant l’univers musical de la chanteuse Florence Welch. Dans une interview, Taylor Swift a fait un parallèle entre les gens qui quittent leur ville pour la Floride pour un nouveau départ après avoir commis des crimes, et ceux qui cherchent du réconfort après un chagrin d’amour. Selon ses propres mots, la Floride, c’est un endroit où on peut « se réinventer, avoir une nouvelle identité, s'intégrer » :
« L’amour m’a laissée comme ça, et je ne veux pas exister, Alors emmène-moi en Floride » et « J’ai besoin d’oublier alors emmène-moi en Floride, J’ai quelques regrets, je les enterrerai en Floride, Dis-moi que je suis détestable, dis que c’est impardonnable, Quel fracas, quelle animation, Fous-moi en l’air, Floride ». Florida !! est donc un bel hymne d'évasion (dont le thème est assez similaire à celui de son tube Getaway Car (extrait de son album Reputation). Ces deux chansons explorent les thèmes de l’évasion et expriment un sentiment d’urgence et un désir de laisser une situation difficile derrière elles. Au début de la chanson, Taylor explique à quel point la ville dans laquelle elle vit la rend folle : « Tu peux échapper aux coups de chaud, si tu échappes aussi aux poursuites, Ils disaient que j’étais une tricheuse, j’imagine que ça doit être vrai, Et mes amis sentent tous l’odeur du cannabis ou celle des bébés, Et cette ville empeste à me rendre folle ». La chanteuse fait explicitement référence à ses ami(e)s qui soit sont déjà mères de famille (comme Blake Lively, Gigi Hadid, Sophie Turner...) et celles qui adorent faire la fête ! Puis Florence Welch intervient en lui suggérant de se rendre en Floride : « La Floride, c’est une sacrée drogue, La Floride, je peux t’utiliser ? » et « Un ouragan portant mon nom, J’ai trop bu et l’ai défié de m’emporter, Barricadée dans les toilettes avec une bouteille de vin, Eh bien, moi et mon fantôme, on s’est bien amusé, Oui, je suis hantée mais je me sens bien, Toutes mes copines ont leur dentelle, et leurs crimes, Et ton mari infidèle a disparu, De toute façon, personne ne pose de questions ici ».


Décryptage paroles Taylor Swift album TTPD

Je suis ravie de ce duo car j’aime beaucoup l’univers de Florence + The Machine. Les deux chanteuses ont exprimé une admiration mutuelle à plusieurs reprises, puis elles ont été vues ensemble dans les coulisses du concert du groupe The 1975 début 2023.

 

 

You can beat the heat, if you beat the charges too

They said I was a cheat, I guess it must be true

And my friends all smell like weed or little babies

And this city reeks of driving myself crazy

Florida, is one hell of a drug,

Florida, can I use you up?

 

The hurricane with my name when it came

I got drunk and I dared it to wash me away

Barricaded in a bathroom with a bottle of wine

Well, me and my ghost, we had a hell of a time

Yes, I’m haunted but I’m feeling just fine

All my girls got their lace, and their crimes

And your cheating husband disappeared

Well, no one asks any questions here

I need to forget so take me to Florida

I’ve got some regrets, I’ll bury them in Florida

Tell me I’m despicable, say it’s unforgivable

What a crash, what a rush

Fuck me up, Florida

...

Love left me like this, and I don’t want to exist

So take me to Florida



Guilty As Sin : Je pense que le thème évoqué dans Guilty As Sin (qui est le titre le plus évocateur de l’album) est assez similaire à celui évoqué dans Fresh Out The Slammer. Taylor Swift explique comment elle est passée d’une relation amoureuse dans laquelle elle se noyait (celle avec Joe Alwyn) à une relation sur laquelle elle fantasmait et qu’il la rendait plus épanouie (celle avec le chanteur Matty Healy) : « Je me noie dans le Nile Bleu, Il m’a envoyé “Downtown Lights”, Je ne l’ai pas entendu depuis un moment, Mon ennui m’attaque jusqu’à l’os, Cette cage m’a convenu pendant un temps, Ai-je le droit de pleurer ? ». La chanson fait référence à The Blue Nile, le groupe favori de Matty Healy. Ensuite, Taylor exprime à quel point cette nouvelle relation la fait fantasmer : « Déferlant sur lui ce soir, il est un paradoxe, J’ai des visions, Suis-je mauvaise, ou folle, ou sage ? Et s’il avait écrit “La mienne” en haut de ma cuisse seulement dans mon esprit ? Un faux pas et on retombe dans le labyrinthe, Oh, quelle façon de mourir, Je me rappelle sans cesse de choses que nous n’avons jamais faites, Des baisers maladroits, Comme j’ai envie d’un rendez-vous, Sans jamais toucher ta peau, Comment puis-je être coupable de péché ? » et « Je garde ces désirs enfermés, Écrits en minuscule dans une chambre forte, Quelqu’un m’a dit “les mauvaises pensées n’existent pas, seules tes actions parlent”, Ces fantasmes fatals laissent la place à une respiration laborieuse qui m’emporte tout entière, On l’a déjà fait dans ma tête, Si on fait semblant, Pourquoi ça ressemble à un vœu, Que, d’une manière ou d’une autre, on respectera ? ». La chanteuse explique qu’elle a peur de retomber dans le labyrinthe de son esprit, qui est certainement une référence à sa chanson Labyrinth (extraite de son album Midnights) qui évoque l’ascenseur émotionnel qu’elle avait vécu en 2016. Dans le pont de Guilty As Sin, Taylor évoque encore une fois les jugements négatifs qu’elle a reçus de la part de certains médias et fans sur sa relation avec Matty Healy (qui n’a pas une bonne réputation) : « Et si je fais rouler la pierre ? Ils vont me crucifier de toute manière, Et si la façon dont tu me portes est en réalité ce qui me rend sacrée, S’ils attendent de moi que je souffre longtemps et dans les règles de l’art, Ils ne savent pas que tu me hantes de façon stupéfiante, Je choisis toi et moi, religieusement ». C’est sûrement ce qui explique pourquoi Taylor Swift a choisi Guilty As Sin comme titre de cette chanson : on l’a jugée coupable de péché à cause de cette relation (et ce n’est pas ces avis qu’elle n’avait jamais demandés qui ont changé la manière dont elle voyait cet homme).



Drowning in the Blue Nile
He sent me “Downtown Lights”
I hadn’t heard it in a while
My boredom’s bone deep This cage was once just fine  
Am I allowed to cry? 
..
Crashing into him tonight, he’s a paradox 
I’m seeing visions 
Am I bad, or mad, or wise? 

What if he’s written “Mine” on my upper thigh only in my mind?
One slip and falling back into the hedge maze 
Oh, what a way to die 
I keep recalling things we never did
Messy top lip kiss 
How I long for our tryst 
Without ever touching his skin 
How can I be guilty as sin? 

I keep these longings locked
In lower case inside a vault 
Someone told me, “There’s no such things as bad thoughts, only your actions talk” 
These fatal fantasies giving way to labored breath taking all of me 
We’ve already done it in my head 
If it’s make believe
Why does it feel like a vow
We’ll both uphold somehow? 

What if I roll the stone away? 
They’re gonna crucify me anyway 
What if the way you hold me is actually what’s holy?
If long suffering propriety is what they want from me 
They don’t know how you’ve haunted me so stunningly 
I choose you and me, religiously



Who Is Afraid Of Little Old Me : Who's Afraid of Little Old Me est une chanson que Taylor Swift a écrite seule, assise au piano dans un de ces moments où elle se sentait amère suite à tout ce que les médias et ses détracteurs racontent sur elle :
« Le scandale a été maitrisé, La balle a juste écorché, A tout prix, garde ta bonne réputation, Tu n'as pas le droit de me dire que tu te sens mal ». Ce morceau partage des sentiments similaires avec certaines autres chansons de Taylor, comme The Last Great American Dynasty, Mad Woman (toutes les deux extraites de son magnifique album folklore) ou encore Look What You Made Me Do (issue de son album Reputation). Elle se représente elle-même dans la métaphore Little Old Me pour souligner comment les médias la rabaissent constamment. Tout au long de cette chanson (qui comprend quelques sonorités qui rappellent l’ambiance des Westerns), Taylor Swift aborde et se moque de toutes les rumeurs qui entourent sa vie professionnelle et personnelle. Elle explique que suite à toutes ces rumeurs, elle n’a pas eu d’autre choix que celui de se défendre : « J'étais domestiquée, j'étais douce jusqu'à ce que la vie de cirque me rende méchante, Ne vous inquiétez pas tout le monde, nous lui avons enlevé toutes ses dents ». La chanteuse essaye de nous faire comprendre à quel point certaines personnes prennent du plaisir à la dénigrer dans les médias comme si cela était divertissant, mais que tout cela a des conséquences sur comment elle se sent (alors que les médias eux s’en moquent) : « Est-ce que c'est une merveille de voir que j'ai été brisée ? Allez, écoutons une blague de plus, Comme ça on pourra tous rire jusqu'à ce que moi je pleure ». Taylor Swift décrit son sentiment de résilience face à toutes ces fausses rumeurs qui la dénigrent, et qu’elle continuera de vivre sa vie (mais aussi de se défendre) : « Si tu voulais me voir morte, tu aurais juste dû le dire, Rien ne me fait me sentir plus vivante » et « Je fais irruption à la fête en criant comme un disque rayé, "Qui a peur de l'ancienne et si petite moi ? », Vous devriez ». Les médias ont le chic pour se dédouaner quand ils critiquent une personnalité publique, et Taylor ne se prive pas de l’évoquer dans le pont, en disant qu’elle ne se laissera jamais faire face à eux (comparant cette folie à celle d’un asile, car des critiques injustifiées et le harcèlement peuvent avoir des conséquences sur la santé mentale de n’importe qui : « Donc dis-moi que tout n'est pas à propos de moi, mais si en fait c'était le cas ? Puis tu dis qu'ils ne l'ont pas fait pour me blesser, mais s'ils l'avaient fait ? Je veux grogner et juste te montrer à quel point ça m’a perturbée, Tu ne tiendrais pas une heure dans l'asile où ils m'ont élevée, Comme ça vous tous pouvez-vous faufiler dans ma maison avec toutes les toiles d’araignée, Je suis toujours ivre de mes propres larmes, n'est-ce pas ce qu'ils ont tous dit ? Que je te poursuivrai en justice si tu marches sur ma pelouse, Que je suis terrifiante, et que je suis pitoyable et que j'ai tort, Que je mets des drogues dans toutes mes chansons, Et que c'est pour ça que tu continues à les chanter en chœur ».

Dans une interview, Taylor Swift a souligné à quel point les médias font vivre l’enfer aux artistes en les jugeant, et que certaines personnes prennent juste un malin plaisir à les voir souffrir de cette manière.

Décryptage paroles Taylor Swift The Tortured Poets Department

The Who's Who of who's that is poised for the attack

But my bare hands paved their paths

You don't get to tell me about sad

If you wanted me dead you should've just said

Nothing makes me feel more alive

 

So I leap from the gallows and I levitate down your street

Crash the party like a record scratch as I scream

"Who’s afraid of little old me? »

You should be Vous devriez

 

The scandal was contained

The bullet had just grazed

At all costs, keep your good name

You don't get to tell me you feel bad

Is it a wonder I broke?

Let's hear one morе joke

Then we could all just laugh until I cry

I was tame, I was gentle 'til the circus life made me mean

Don't you worry folks, we took out all her teeth

"Who’s afraid of little old me? »

Well, you should be (You should be)

 

So tell me everything is not about me, but what if it is?

Then say they didn't do it to hurt me, but what if they did?

I wanna snarl and show you just how disturbed this has made me

You wouldn't last an hour in the asylum where they raised me

So all you kids can sneak into my house with all the cobwebs

I'm always drunk on my own tears, isn't that what they all said?

That I'll sue you if you step on my lawn

That I'm fearsome, and I'm wretched and I'm wrong

Put narcotics into all of my songs

And that's why you're still singing along

'Cause you lured me and you hurt me and you taught me

You caged me and then you called me crazy (Crazy)

I am what I am 'cause you trained me (Trained me)

So who's afraid of me? (So who's afraid of me)



I Can Fix Him (No Really I Can) : Dans I Can Fix Him (No Really I Can), qui a quelques consonances country, Taylor Swift tente de changer son amant de l’époque, qu'elle considère comme un "homme dangereux" : « La dopamine court dans son cerveau, Sur une autoroute à six voies au Texas, Ses mains si calleuses à cause de son pistolet, Tracent doucement des cœurs sur mon visage, Et je pouvais le voir à un kilomètre, Un cas parfait pour mes compétences certaines, Il avait une auréole de la plus haute qualité, Il ne m’avait simplement pas encore rencontré ». Pas besoin de chercher très loin, il est évident qu’elle évoque encore une fois Matty Healy (qui a une mauvaise réputation, notamment celle d’utiliser des substances illicites, et d’avoir un humour douteux) : « Le nuage de fumée s’échappe de sa bouche, Comme un train de marchandises à travers une petite ville, Les blagues qu’il racontait de l’autre côté du bar, Étaient ignobles et racontées beaucoup trop fort ». Les paroles nous confirment tout le long de la chanson qu’elle parle de son aventure avec Matty Healy (qu’à priori ses parents désapprouvaient au début, comme évoqué dans le titre But Daddy I Love Him). Taylor peut ressentir le regard désapprouvant de son entourage, mais elle est convaincue qu’elle peut le faire changer (et c’est finalement une croyance naïve qui est assez fréquente) : « Ils secouent leurs têtes en disant, “Dieu, viens lui en aide”, Quand je leur dis qu’il est mon homme, Mais le bon Dieu n’a pas besoin de lever le petit doigt, Je peux le réparer, non, vraiment, je le peux, Et moi seule le peut » et « Bon garçon, c’est ça, approche-toi, Je te montrerai le paradis si tu es un ange, tout à moi, Fais-moi confiance, je peux me charger d’un homme dangereux, Non vraiment, je le peux ».

 

À la fin de la chanson, Taylor Swift semble avoir appris à ses dépens qu’on ne peut pas toujours changer les gens, puis qu’elle réalise amèrement qu’elle n’en est pas capable : « Je peux le réparer, non, vraiment, je peux (Non, vraiment, je peux), Woah, peut-être que je ne peux pas ».



The smoke cloud billows out his mouth 
Like a freight train through a small town 
The jokes that he told across the bar 
Were revolting and far too loud 

They shake their heads saying, “God, help her”
When I tell ‘em he’s my man 
 But your good Lord doesn’t need to lift a finger
I can fix him, no, really, I can 
And only I can

The dopamine races through his brain 
On a six-lane Texas highway 
His hands so calloused from his pistol 
Softly traces hearts on my face 
And I could see it from a mile away 
A perfect case for my certain skill set 
He had a halo of the highest grade
He just hadn’t met me yet 

Good boy, that’s right, come close 
I’ll show you Heaven if you’ll be an angel, all mine 
Trust me, I can handle a dangerous man 
No really, I can



Loml: Loml est une magnifique chanson déchirante, chantée au piano. Ce titre particulièrement émouvant et intime est l’un des plus tristes de l’album, et il me met les larmes aux yeux. Les paroles sont particulièrement bien écrites, et je trouve qu’elles sont même à la hauteur de All Too Well (extraite de son album RED) ! Dans les pays anglophones, loml est de l'argot abrégé pour dire « l'amour de ma vie ». Dans cette magnifique chanson, Taylor Swift parle de l’échec de l’une ou plusieurs romances passées, en décrivant sa souffrance en découvrant qu’elles ne mèneraient à rien : « Si vous le savez juste en ayant un aperçu, c'est légendaire, Ce que nous avons cru éternel était éphémère, Toujours vivants, tuant notre temps au cimetière, Jamais vraiment enterrés ». Son amant lui a dit de nombreuses fois qu’elle était l’amour de sa vie, ce qui équivaut à des mots très forts : « Et ton costume avec cravate, juste à temps, Tu es un garçon de bas étages tout en étant debout, Fantôme sacré, tu m'as dit que j'étais l'amour de ta vie, Tu as dit que j'étais l'amour de ta vie, A peu près un million de fois parlaient mariage et enfants mais il ne s’est jamais engagé ». Malgré ces belles paroles, Taylor sent que son amant l’a escroquée sentimentalement : « Qui va me dire la vérité quand tu as soufflé avec le vent de la fatalité, Et tu m'as dit que je t'avais réparé à nouveau, Quand tes peintures impressionnistes du paradis se sont révélées être des contrefaçons, Eh bien tu m'as entrainée en enfer avec toi également, Et tout à la fois, l'encre se met à saigner, Un escroc vend à un idiot un plan pour obtenir l'amour rapidement, J'ai ressenti un vide comme celui-ci, mais jamais avant et jamais depuis ». D’après les paroles, on sent que cet amant lui avait promis beaucoup de choses (dont le mariage et une vie de famille), mais il s’est avéré qu’il ne voulait pas s’engager à long terme dans cette relation : « Tu m'as dit des conneries sous la table, Anneaux parlants et berceaux parlants, J'aimerais pouvoir me rappeler, Comme nous avions presque tout, Des fantômes dansants sur la terrasse, Sont-ils embarrassés par l’occasion, Que je ne peux sortir du lit, Car quelque chose de contrefait est mort, C'était légendaire, C'était momentané, Ce n'était pas nécessaire, J'aurai dû le laisser enterré » et « Toi le cinéphile en noir et blanc, Que de rebondissements et de dynamite, Monsieur je vole votre fille, puis la fait pleurer, Disant que j'étais l'amour de ta vie ». Les paroles nous démontrent que Taylor Swift fut dévastée par la tournure de leur relation dans laquelle elle croyait vraiment. Puis elle conclut la chanson en expliquant que cet amant était à la fois un beau parleur mais surtout un lâche, et qu’il fut la plus grande perte de sa vue : « Oh, quel vaillant rugissement, Quel fade adieu, Le lâche clamait qu'il était un lion, Je peigne à travers les nattes de mensonges, Je ne partirai jamais, c'est sans importance, Un champs de rêves dévasté par un incendie, Ton allumette criminelle, tes yeux sombres, Et je le verrai pout toujours jusqu'à ce que je repose à jamais, Tu es la perte de ma vie ». On comprend donc que l’acronyme loml ne signifie pas « love of my life » dans cette chanson (d’ailleurs elle ne prononce pas une seule fois « love of my life »), mais « lost of my life ». De nombreuses spéculations circulent sur la toile pour savoir de qui parle la chanteuse dans ce magnifique morceau. Personnellement, je pencherai plus pour Joe Alwyn puisqu’elle a eu une relation sérieuse de 6 ans avec lui, d’ailleurs les paroles de loml me font penser à celles de So Long, London et de You’re Losing Me. Cependant, quelques vers font aussi penser à son ancienne relation avec Matty Healy (notamment quand elle parle d’escroc qu’elle a réparé). Ainsi, je me pose la question si elle n’a pas mélangé ses sentiments de ses deux dernières ruptures pour écrire cette sublime chanson.

Décryptage paroles Taylor Swift The Tortured Poets Department

Who's gonna tell me the truth when you blew in with the wind of fate 
And told me I reformed you  
When your impressionist paintings of heaven turned out to be fake  
Well, you took me to hell too
And all at once, the ink bleeds 
A con man sells a foolf a "get love quick" scheme  
I felt a hole like this, never before and ever since 

If you know it in one glimpse, it's legendary  
What we thought was for all time was momentary  
Still alive, killing time at the cimetery 
Never quite buried  Jamais vraiment 

You cinephile in black and white 
All plot twists and dynamite 
Mr. Steal-Your-Girl, then make her cry  
Said, I'm the love of your life 

You shit-talked me under the table
Talking rings and talking cradles
I wish I could unrecall  
How we almost had it all 
Dancing phantoms on the terrace 
Are they second-hand embarrassed
That I can't get out of bed  
'Cause something counterfeit's dead 
It was legendary   
It was momentary 
It was unecessary 
Should've let it stay buried 

Oh, what a valiant roar 
What a bland goodbye 
The coward claimed he was a lion
I'm combing trough the braids of lies 
I'll never leave, never mind 
Our field of dreams engulfed in fire  
Your arson's match, your somber eyes  
And I'll still see until I die 
You’re the loss of my life

 


I Can Do It With A Broken Heart : I Can Do It With A Broken Heart est une chanson très pop dont les sonorités rappellent celles de 1989 et de Midnights, et raconte l’expérience de Taylor Swift lors de sa tournée The Era Tour, après ses récentes ruptures amoureuses. L’orchestration très lumineuse cache en fait un message fort et beaucoup plus sombre qu’il n’y parait : la chanteuse était dévastée par l’échec de ses dernières romances, et malgré cela, elle se devait de faire son job sur scène avec le sourire aux lèvres et portant des tenues pailletées : « Je peux lire dans tes pensées, Elle vit le meilleur moment de sa vie, Là, dans sa splendeur scintillante, Les lumières réfractent des étoiles de sequins sur sa silhouette chaque nuit, Je peux te montrer des mensonges (Un, deux, trois, quatre) ». Le refrain de ce titre très entrainant est très explicite : Queen Taylor Swift peut faire son job dans n’importe quelle condition (même si elle doit faire semblant), puisque c’est une dure à cuire : « Parce que je suis une dure à cuire, Je peux gérer mes problèmes, On m'a dit, "Chérie, tu dois faire semblant jusqu'à ce que tu y arrives », Et je l'ai fait, Lumières, caméra, souris, garce, Même quand tu as envie de mourir, Il a dit qu'il m'aimerait toute sa vie, Mais cette vie était trop courte, En pleurs, je tombe par terre, Tous les morceaux de moi se brisent alors que la foule crie "Encore », Je souriais comme si je gagnais, Je touchais mes marques, Parce que je peux le faire avec un cœur brisé (Un, deux, trois) ». L’orchestration très chaotique de I Can Do It With A Broken Heart représente l’état d’esprit de Taylor à cette époque, lorsqu’elle souffrait énormément sentimentalement et mentalement. Les paroles du deuxième couplet sont très révélatrices, puisque elle explique comment elle trouve la force de faire son travail, et même d’être encore plus productive, en transformant son chagrin en inspiration : « Je suis tellement déprimée, je fais comme si c'était mon anniversaire tous les jours, Je suis tellement obsédée par lui, mais il m'évite comme la peste, Je pleure beaucoup, mais je suis tellement productive, c'est un art, Tu sais que tu es bon quand tu peux même le faire avec un cœur brisé ».

J’aime beaucoup la manière dont elle termine la chanson, en énonçant ces dernières paroles de manière un peu folle (qui rendraient parfaitement bien en live) : « Tu sais que tu es bon quand tu peux même le faire avec un cœur brisé, Tu sais que tu es bon … Parce que je suis malheureuse (Haha), Et personne ne le sait même, Essaie de prendre mon travail ».



I can read your mind 
She's having the time of her life 
There in her glittering prime 
The lights refract sequin stars off her silhouette every night
I can show you lies (One, two, three, four) 

'Cause I'm a real tough kid 
I can handle my shit 
They said, "Babe, you gotta fake it till you make it" and I did 
Lights, camera, bitch, smile 
Even when you wanna die 
He said he'd love me all his life 
But that life was too short 
Breaking down, I hit the floor 
All the pi
е
ces of me shatterеd as the crowd was chanting "more » 
I was grinnin' like I'm winnin’ 
I was hitting my marks 
'Cause I can do it with a broken heart (One, two, three) 

I'm so depressed, I act like it's my birthday, every day 
I'm so obsessed with him, but he avoids me, like the plague 
I cry a lot, but I am so productive, it's an art 
You know you're good when you can even do it with a broken heart 

I can hold my breath 
I've been doing it since he left 
I keep finding his things in drawers
Crucial evidence, 
I didn't imagine the whole thing 
I'm sure I can pass this test 
(One, two, three, four) 

You know you're good when you can even do it with a broken heart 
You know you're good 
Good 
'Cause I'm miserable (Haha) 
And nobody even knows 
Try and come for my job



The Smallest Man Who Ever Lived : J’aime particulièrement cette belle chanson chantée au piano, dans laquelle Taylor Swift partage sa déception face à un ancien ex petit ami. D’après les paroles de la chanson, Taylor semble s'adresser à Matty Healy : « Est-ce que quoi que ce soit était vrai ? Me regardant avec des yeux étoilés, Dans ton costume de Témoin de Jéhovah, Qui était ce type, bordel ? Tu as essayé d'acheter des pilules Auprès d'un ami d'amis à moi, Ils t'ont juste ignoré, Maintenant tu sais ce que ça fait » (ce qui fait penser aux costumes que le chanteur du groupe de The 1975 a l’habitude de porter sur scène). Le refrain est assez explicite, puisque Taylor Swift explique que cet homme qui a gâché son été en 2023 s’est mis du jour au lendemain à l’ignorer, qu’il n’y a rien de plus mesquin que cela, et qu’elle ne souhaite pas qu’il revienne : « Et je ne veux même pas que tu reviennes, je veux juste savoir, Si rouiller mon étincelant été était le but, Et je ne regrette pas ce que nous avions, mais quelqu'un pourrait-il donner, Un message à l'homme le plus petit qui ait jamais vécu ? ». Dans le deuxième couplet, elle va même plus encore plus loin, décrivant la cruauté de son ex-amant, et le fait qu’il la dévalorisait : « Tu m'as accrochée à ton mur, M'as poignardée avec tes punaises, En public, tu m'as montrée, Puis tu t'es enfoncé dans l'oubli drogué, Car une fois que ta reine était arrivée, Tu la traitais comme une perdante, Tu n'étais pas à la hauteur, En aucune mesure d'un homme ». Dans le pont, Taylor met en doute la virilité et l’intégrité de son ex (l’intensité de son message va de pair avec l’instrumentalisation qui devient de plus en plus puissante), qui l’aurait apparemment abandonnée du jour au lendemain (alors qu’elle avait l’air de se sentir importante grâce à lui). « As-tu été envoyé par quelqu'un Qui voulait ma mort ? As-tu dormi avec une arme sous notre lit ? Écrivais-tu un livre ? Étais-tu un espion dormant ? Dans cinquante ans, tout cela sera-t-il déclassifié ? Et tu avoueras pourquoi tu l'as fait, Et je dirai, « Bon débarras », Car ce n'était pas sexy une fois que ce n'était plus interdit, J'aurais pu mourir pour tes péchés, Au lieu de ça, je suis juste morte à l’intérieur, Et tu mérites la prison, mais tu n'auras pas de peine... Tu as gâché ma fête et ta voiture de location, Tu disais que les filles normales étaient « ennuyeuses », Mais tu étais parti le matin, Tu as éteint les projecteurs de la scène, mais tu continues à jouer ». Ces dernières paroles semblent indiquer que son ex petit ami l’a quittée sans prévenir quand il s’est rendu compte qu’elle était sincèrement amoureuse de lui. Suite à cet abandon, la chanteuse s’est évidemment sentie utilisée…

Décryptage chansons Taylor Swift The Tortured Poets Department


Was any of it true? 
Gazing at me starry-eyed In your 
Jehovah's Witness suit 
Who the fuck was that guy? 
You tried to buy some pills 
From a friend of friends of mine 
They just ghosted you 
Now you know what it feels like 

And I don't even want you back, I just want to know 
If rusting my sparkling summer was the goal 
And I don't miss what we had, but could someone give 
A message to the smallest man who ever lived? 

You hung me on your wall 
Stabbed me with your push pins 
In public, showed me off 
Then sank in stoned oblivion 
'Cause once your queen had come 
You'd treat her likе an also-ran 
You didn't measure up In any measurе of a man 

Were you sent by someone who wanted me dead? 
Did you sleep with a gun underneath our bed? 
Were you writin' a book? 
Were you a sleeper cell spy? 
In fifty years, will all this be declassified? 
And you'll confess why you did it and I'll say, "Good riddance » 
'Cause it wasn't sexy once it wasn't forbidden 
I would've died for your sins, instead, 
I just died inside 
And you deserve prison, but you won't get time 
You'll slide into inboxes and slip through the bars 
You crashed my party and your rental car 
You said normal girls were boring 
But you were gone by the morning 
You kicked out the stage lights, but you're still performing


The Alchemy : Dès le premier couplet, Taylor Swift évoque son état d’esprit quand elle a rencontré Travis Kelce, joueur de la NFL avec qui elle sort depuis septembre 2023. En effet, elle annonce qu’elle était déprimée à cause de ses récentes ruptures amoureuses, mais qu’elle revient encore plus forte : « Ça arrive une fois tous les quelques cycles de vie, Ces produits chimiques m'ont affectée comme du vin blanc, Et si je te disais que je suis de retour ? L'hôpital était une galère, Le pire sommeil de ma vie, Je t'ai entouré sur la carte, Ça fait un moment que je ne suis pas venue, Mais je reviens si forte ». L'essentiel est que Taylor soit sortie de l'obscurité dans laquelle elle est restée très longtemps et qu’elle ait trouvé la personne avec qui il y avait une alchimie indéniable : « Donc lorsque j’atterris, Appelle les amateurs et dégage-les de l’équipe, Vire les clowns, prends la couronne, Bébé, je suis celle à battre, Parce que le signe sur ton cœur, Dit qu'il est encore réservé pour moi, Honnêtement qui sommes-nous pour combattre l'alchimie ? ». Puisqu’elle sort avec un joueur de football américain, la chanteuse multiplie les références à ce sport : « Torses nus et tes amis te soulèvent au-dessus de leur tête, La bière colle au sol, des acclamations parce qu'ils ont dit, Il n'y avait aucune chance d'essayer d'être les meilleurs de la ligue, Où est le trophée ? Il arrive vers moi en courant, Touch down » et « Ces mecs réchauffent les bancs, On est sur une série de victoires, C'est de l'héroïne, mais cette fois avec un E », Parce que le signe sur ton cœur, Dit qu'il est encore réservé pour moi ». Taylor Swift joue sur le double sens du mot héroïne, puisque les sportifs n’ont pas le droit d’utiliser des substances illicites, mais la chanteuse est une héroinE, c’est-à-dire une drogue au sens figuré pour son nouvel amoureux.


This happens once every few lifetimes 
These chemicals hit me like white wine 
What if I told you I'm back?
The hospital was a drag
Worst sleep that I ever had 
I circled you on a map 
I haven't come around in so long 
But I'm coming back so strong 

So when I touch down 
Call the amateurs and cut 'em from the team
Ditch the clowns, get the crown 
Baby, I'm the one to beat Bébé, 
'Cause the sign on your heart
Said it's still reserved for me
Honestly, who are we to fight th
е
alchemy?

These blokes warm the benches 
We've been on a winning streak 
He jokes that "It's heroin, but this time with an E »
'Cause the sign on your heart
Said it's still reserved for me
Honestly, who are we to fight th
е
alchemy? 

Shirts off and your friends lift you up over their heads 
Beer stickin' to the floor, cheers chanted 'cause they said 
There was no chance trying to be the greatest in the league 
Where's the trophy? He just comes runnin' over to me 
Touch down 


Clara Bow : Ce titre rend hommage à la star du cinéma muet Clara Bow. Taylor Swift compare indirectement sa renommée à celle de Clara Bow :
« Tu ressembles à Clara Bow, Sous cette lumière, Remarquable, Toute ta vie, le savais-tu, Que tu serais cueillie, Comme une rose ? » et « Je n’essaie pas d’exagérer, Mais je pense que je pourrais mourir si ça arrivait, Mourir si ça m’arrivait, Personne dans ma petite ville, Ne pensait que je verrais les lumières de Manhattan ». Clara Bow aurait lutté contre des problèmes de santé mentale causés par le stress de sa célébrité. Elle était également connue pour avoir une vie amoureuse mouvementée. Dans une interview, Taylor Swift a déclaré qu’elle avait l'habitude de contacter des maisons de disques pour essayer de décrocher un contrat d'enregistrement quand elle était plus jeune, et qu’on lui disait souvent : "Tu sais, tu nous rappelles telle ou telle artiste féminine", puis ils disaient quelque chose de désobligeant à leur sujet, en expliquant à Taylor qu’elle avait quelque chose de nouveau et de mieux par rapport à elles. C’est ce qu’elle explique dans l’un de ses couplets : « Cette ville est fausse mais tu es authentique, Une bouffée d’air frais à travers les anneaux de fumée, Prend la gloire, donne tout, Promet d’être éblouissante ». C’est ainsi de cette manière que l’on pousse les artistes féminines à se considérer comme si elles pouvaient être la nouvelle remplaçante d’une autre, qui a fait quelque chose de grand avant elle (mais qui a fait son temps) : « La couronne est tâchée mais tu es la vraie reine, De chair et de sang parmi ces machines de guerre, Tu es le nouveau Dieu que nous vénérons, Promet d’être éblouissante ». Taylor Swift a choisi des femmes qui ont fait de grandes choses dans le passé et qui ont été des exemples dans l'industrie du divertissement. Clara Bow a été la première « it girl ». Stevie Nicks est une icône et un exemple incroyable pour tous ceux qui veulent écrire des chansons et faire de la musique : « Tu ressembles à Stevie Nicks, En 1975, les cheveux et les lèvres, La foule devient folle, A ses mains, Un demi clair de lune, une éclipse totale ».

Taylor Swift finit la chanson par des paroles qui ont probablement déjà été entendues par d’autres artistes féminines plus jeunes qu’elle : « Tu ressembles à Taylor Swift, Sous cette lumière, on adore ça, Tu as un petit côté inattendu, elle n’en a jamais eu, Le future est brillant, éblouissant ». Son rapport vis-à-vis de la célébrité, et sa crainte d’être remplacée, sont des thèmes que Taylor Swift a déjà évoqués dans d’autres chansons, comme The Lucky One et Nothing New (extraites de son album RED) ou encore Castles Crumbling (issu de Speak Now).

 

You look like Clara Bow

Bow In this light

Remarkable

All your life, did you know

You’d be picked

Like a rose? 

I’m not trying to exaggerate

But I think I might die if it happened

Die if it happened to me

No one in my small town

Thought I’d see the lights of Manhattan

This town is fake but you’re the real thing

Breath of fresh air through smoke rings

Take the glory, give everything

Promise to be dazzling

You look like Stevie Nicks

In ‘75, the hair and lips

Crowd goes wild

At her fingertips

Half moonshine, a full eclipse

The crown is stained but you’re the real queen

Flesh and blood of amongst war machines

You’re the new God we’re worshiping

Promise to be dazzling

You look like Taylor Swift

In this light, we’re loving it

You’ve got edge, she never did

The future’s bright, dazzling

Décryptage chansons Taylor Swift The Tortured Poets Department

J’espère que mon décryptage des 16 premiers titres de The Tortured Poets Department : The Anthology vous aura permis de mieux découvrir ce magnifique album dramatique et très personnel ! Dans l’ensemble, la plupart de ces 16 chansons sont assez entrainantes (car co-produites par Jack Antonoff), à l’exception de loml, So Long London, Clara Bow et The Smallest Man Who Ever Lived. A l’inverse, la majorité des 15 morceaux suivants (que je décrypterai dans un prochain article la semaine prochaine) sont essentiellement des chansons avec des mélodies au piano (car co-produites par Aaron Dessner), à l’exception de The Black Dog, imgonnagetyouback, et I Look In People's Windows. Stay tuned pour mon décryptage qui arrive bientôt !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire