Comme vous le savez, la semaine
dernière, je
vous avais donné mon avis détaillé sur le magnifique album The Tortured
Poets Department The Anthology, le 11ème album studio
de Taylor Swift, et j’avais décrypté les 16 premiers morceaux de ce nouvel
album (dont une majorité ont été co-produits par Jack Antonoff). Aujourd’hui,
je vous propose de décrypter les 15 chansons additionnelles de cet album, qui
pour la plupart ont été co-produites par Aaron Dessner (à l’exception de The
Black Dog, imgonnagetyouback et I Look in People’s Windows) !
J’étais tellement excitée lorsque Taylor Swift a annoncé que son nouvel album était en fait un double album, car j’apprécie tout autant les chansons dynamiques qui sont en général co-produites par Jack Antonoff que les chansons plus poétiques et introspectives que co-produit Aaron Dessner. Aaron Dessner a co-produit très peu de titres sur la première partie de cet album (à part loml, So Long London, Clara Bow et The Smaller Man Who Ever Lived), mais puisqu’il a co-produit une majorité des 15 titres supplémentaires, cela nous fait autant de chansons co-produites par Jack Antonoff que par Aaron Dessner sur The Tortured Poets Department The Anthology, pour mon plus grand bonheur !
Passons maintenant au décryptage de ces 15 chansons additionnelles :
The
Black Dog : Cette belle
chanson que Taylor Swift a écrite seule est à l’origine un titre bonus d’une
édition spéciale (appelée l’édition Black Dog) de l’album The
Tortured Poets Department (cette édition spéciale comprenait quelques artefacts,
comme un marque page, un magnet, des photos de la chanteuse incluant des
paroles de la chanson ainsi qu’un patch pour vêtement). Dans ce titre, la
narratrice raconte que son ex petit ami a oublié de désactiver sur son
téléphone le partage de sa géolocalisation. Ainsi, elle remarque qu’il se rend
dans le bar The Black Dog (bar où ils avaient l’habitude d’aller) : «
Je suis quelqu'un avec qui, jusqu'aux événements récents, Tu partageais tes
secrets, Et ta localisation, tu as oublié de la désactiver, Et donc je te
regarde alors que tu entres, Dans un bar qui s’appelle, Et tu perces de
nouveaux trous dans mon cœur, Tu as oublié de le désactiver, Et ça me frappe »
et « Je n'arrive pas à comprendre pourquoi je ne te manque pas, Au Black
Dog, quand quelqu'un joue « The Starting Line », Et tu sautes sur place mais
elle est trop jeune pour connaître cette chanson, Qui s'était entremêlée dans
le tissu magique de nos rêves, Les vieilles habitudes meurent dans un cri ».
On ressent que la narratrice a été profondément déçue par la manière dont a
évolué leur ancienne relation : « J'ai traversé le monde avec un cœur
brisé, J'ai tu mon état de désir, Et il se peut que je ne m'ouvre jamais comme
je l'ai fait pour toi, Et tous ces plans les mieux étudiés, Tu disais que
j'avais besoin d'un homme courageux, Puis tu t'es mis à jouer ce rôle, Jusqu'à
ce que j'y crois aussi, Et ça me tue ». En l’écoutant, on a l’impression
qu’elle souffre particulièrement que son ex se rende toujours dans ce bar dans
lequel ils avaient l’habitude d’aller, car il lui manque (mais l’inverse n’a
pas l’air d’être le cas) : « Je n'arrive pas à comprendre pourquoi je
ne te manque pas, Sous la douche et te rappelles-tu mon corps trempé, Qui
tremblait, me détestes-tu ? Était-ce le bizutage d'une cruelle fraternité ?
». La narratrice n’a pas encore réussi à tourner la page après leur
rupture : « Six semaines à respirer de l'air pur, La fumée me manque
encore, Te moquais-tu de moi ? En faisant une blague ésotérique? A présent, je veux vendre ma maison, Et mettre le feu à
tous mes vêtements, Et embaucher un prêtre pour exorciser mes démons, Même si
je meurs dans un cri, J'espère que tu l'entendras ». J’aime beaucoup comment la chanson monte en
intensité lorsque la chanteuse crie en interprétant le vers « Old
habits die screaming » (« Les vieilles habitudes
meurent dans un cri »).
Étant donné que The Black Dog est le nom d’un vrai bar qui se situe à Londres,
il y a de fortes chances que Taylor Swift se soit inspirée de sa vie
personnelle pour écrire ce titre. Comme elle a vécu avec l’acteur Joe Alwyn à
Londres pendant plusieurs années (et qu’apparemment il se rendrait
régulièrement dans ce bar), Taylor s’est sûrement inspirée de leur ancienne histoire.
Puisque j’ai commandé cette édition spéciale de l’album, je partage avec vous
les artefacts que comprend cette édition spéciale :
Imgonnagetyouback : Dans cette chanson
très dynamique co-écrite et co-produite avec son ami Jack Antonoff, Taylor
Swift dit très explicitement qu’elle souhaite récupérer son ex, mais elle ne
sait pas encore dans quel but, si c’est pour faire de sa vie un enfer pour se
venger de lui, ou si c’est pour s’engager plus sérieusement avec cet homme : « Devenir
ta femme ou, Défoncer ta moto, je n'ai pas encore décidé, Mais je vais te
récupérer, Te maudire ou, Te ramener chez moi, je n'ai pas encore décidé, Mais
je vais te récupérer » et « J'entends les murmures dans tes yeux,
Je te donnerai envie d'y repenser à deux fois, Tu découvriras que tu as
toujours été à moi, (Tu es à moi) ». Elle nous explique qu’elle l’aime
et qu’elle le déteste en même temps : « J'ai dit à mes amis que je te
détestais mais je t'aime tout autant, Choisis ton poison, bébé, je suis du
poison de toutes les façons ». Certaines paroles assez chaotiques de
cette chanson rappellent celles de My Boy Only Breaks His Favorite Toys
ou encore Down Bad, ainsi il y a de fortes probabilités que la chanteuse
s’adresse encore une fois à son ex petit ami Matty Healy (chanteur du groupe
The 1975) avec qui elle a eu une romance courte mais intense l’année dernière :
« Des petits bavardages, un grand amour, j'agis comme si je me moquais de ce
que tu avais fait, Je suis une Aston Martin que tu as conduit tout droit dans
le fossé, Puis tu as couru et tu t'es caché, Et je vais te dire une chose,
chéri, Je peux prendre le dessus et toucher ton corps, Retourner le scripte et
te quitter comme une fête stupide, Ou bien je pourrais t'aimer jusqu'à la fin ».
Lilac short skirt, the one that fits me like skin
Did your research, you knew the price goin' in
And I'll tell you one thing, honey
I can tell when somebody still wants me, come clean
Standin' at the bar like something's funny, bubbly T
Once you fix your face, I'm goin' in (Yeah)
Whether I'm gonna be your wife or
Gonna smash up your bike, I haven't decided yet
But I'm gonna get you back
Whether I'm gonna curse you out or
Take you back to my house, I haven't decidеd yet
But I'm gonna get you back
I hear thе whispers in your eyes
I'll make you wanna think twice
You'll find that you were never not mine
(You're mine)
Small talk, big love, act like I don't care what you did
I'm an Aston Martin that you steered straight into the ditch
Then ran and hid
And I'll tell you one thing, honey
I can take the upper hand and touch your body
Flip the script and leave you like a dumb house party
Or I might just love you 'til the end (Ah)
The Albatross : Dans cette très belle chanson,
Taylor Swift semble s’identifier au personnage de l’albatros : « Jurant
sur ton cœur indélicat, Seul l'alcool t’oint, Elle est l’albatros, Elle est là
pour te détruire, Les démons que tu connais, Créent un enfer pire qu'un
étranger, Elle est la mort que tu as choisie, Tu cours un terrible danger ».
Comme l’évoque ce morceau, Taylor Swift est souvent accusée à tort par les
médias (et ses autres détracteurs) d’être la méchante de l’histoire, ce qui
fait penser aux thématiques abordées dans son album Reputation : « Les
sages ont un jour lu des fake news, Et ils y ont cru, Les chacals ont eu le
poil hérissé, Tu n'arrivais pas à le concevoir, Tu dormais à poings fermés,
Quand ils t'ont trainé hors de ton lit, Et j'ai essayé de te mettre en garde
contre eux ». Les médias l’accusent souvent d’utiliser les hommes
avec qui elle sort et de les manipuler, thème qu’elle avait détourné avec
humour dans son single Blank Space (extrait
de 1989). Cet avertissement évoqué dans The Albatross est destiné
à toutes ses futures relations amoureuses : « Les sages ont dit un
jour, "Les vents sauvages sont la mort de la bougie », Une rose par
n'importe quel autre nom est un scandale, Les avertissements ont été délivrés,
il se tient debout, Tuant les messagers, Ils ont essayé de le mettre en garde
contre elle » et « Les sages ont dit un jour, "Une seule
mauvaise graine tue le jardin", "Une tentatrice de moins, une dague
de moins à acérer », Enferme-moi dans des tours, Je te visiterais dans tes
rêves, Et ils ont essayé de te mettre en garde contre moi ». Au-delà
de ça, dans ce morceau, la chanteuse nous fait comprendre qu’elle se sent
rejetée par cette opinion publique qui la juge constamment (sujet qu’elle
évoque aussi dans le titre Who’s Afraid of Old Little Me ?), mais elle
essaye de ne pas y accorder d’importance : « Et quand il pleuvra du feu sur
toi, Et quand tu seras persona non grata, Je te dirai que je suis passée par là
moi aussi, Et que tout ça n'a aucune importance ». Taylor finit par
trouver un homme qui refuse de prêter attention à ces avertissements non
justifiés et qui la choisit elle (sûrement parce qu’il a compris qui elle était
réellement, et qu’elle n’a pas mérité cette mauvaise réputation qu’on lui
colle) : « Donc j'ai juré sur mon cœur indélicat, J'ai déployé mes
ailes comme un parachute, Je suis l’albatros, J'ai surgi à la rescousse, Le
diable que tu connais, Ressemble maintenant plus à un ange, Je suis la vie que
tu as choisie, Et tout ce terrible danger ».
Étant donné les paroles de cette chanson, il est fort possible que Taylor Swift
se soit inspirée (en plus de son expérience personnelle) du poème The Rime
of the Ancient Mariner de Samuel Taylor Coleridge (poète du 17ème
siècle), qui parle d’un marin qui tue un albatros innocent et qui est incapable
d'échapper au fardeau de ce péché. Je me demande aussi si Taylor Swift ne se
serait pas aussi inspirée du poème L’Albatros de Charles Baudelaire,
dans lequel l’albatros symbolise la solitude du poète…
The Albatross est l’une des éditions spéciales de The Tortured Poets Department que Taylor Swift a sortie en édition physique (qui incluait cette chanson bonus). Voici les artefacts que cette édition contient :
Chloe or Sam or Sophia or Marcus : Dans cette chanson, Taylor Swift fait allusion à un ex-amant
qui, émotionnellement ou physiquement, l'a trompée avec un inconnu, d'où l’utilisation
de plusieurs prénoms dans le titre : « Ton hologramme a débarqué dans
mon appartement, Les mains dans les cheveux de quelqu'un dans l’obscurité, Qui
s'appelle Chloe ou Sam ou Sophia ou Marcus, Et j'ai juste regardé ça se
produire, Tandis que les décennies nous prenaient pour des imbéciles, Et tu as
vu mes os dehors avec quelqu'un de nouveau, Qui avait l'air de quelqu'un qui
t'aurait harcelé à l’école, Et tu as juste regardé ça se produire »
et « Tu as dit des choses que je ne peux pas ne pas absorber, Tu m'as
transformée en un genre d’idée, Tu avais besoin de moi mais tu avais plus
besoin de drogues, Et je ne pouvais pas regarder ça se produire Je me suis
transformée en déesses, en méchantes et en idiotes, J'ai changé de plans,
d'amants, de tenues et de règles, Tout ça pour distancer mon abandon de toi, Et
tu as juste regardé » et « Donc si je vends mon appartement, Et
si tu as des enfants avec une starlette d’internet, Est-ce que cela effacera
ton souvenir de ce bordeaux écarlate ? Comme si ça ne s'était jamais produit,
Est-ce assez de simplement flotter dans ton orbite ? Peut-on observer nos
fantômes comme on observerait des chevaux sauvages ? Cool en théorie mais pas
si c'est forcé, Ça ne s'est simplement jamais produit » : ces
paroles mentionnent que son ex avait besoin de drogues, et la probabilité qu’il
a d’épouser une « starlette de l’Internet ». Comme Matty Healy sort
actuellement avec la mannequin et influenceuse Gabriette Bechtel, il est bien possible
que Taylor Swift parle de lui dans cette chanson. Les paroles font également
référence à la couleur rouge écarlate (maroon), qui évidemment nous fait penser
au morceau Maroon extrait de Midnights, qui dépeint également une relation amoureuse
chaotique.
Your hologram stumbled into my apartment
Hands in the hair of somebody in darkness
Named Chloe or Sam or Sophia or Marcus
And I just watched it happen
As the decade would play us for fools
And you saw my bones out with somebody new
Who seemed like he would've bullied you in school
And you just watched it happen
If you wanna break my cold, cold heart
Just say, "I loved you the way that you were »
If you wanna tear my world apart
Just say you've always wondered
You said some things that I can't unabsorb
You turned me into an idea of sorts
You needed me, but you needed drugs more
And I couldn't watch it happen
I changed into goddesses, villains and fools
Changed plans and lovers and outfits and rules
All to outrun my desertion of you
And you just watched it
If the glint in my eye traced the depths of your sigh
Down that passage in time back to the moment
I crashed into you, like so many wrecks do
Too impaired by my youth to know what to do
So if I sell my apartment
And you have some kids with an internet starlet
Will that make your memory fade from this scarlet maroon?
Like it never happened
Could it be enough to just float in your orbit?
Can we watch our phantoms like watching wild horses?
Cooler in theory, but not if you force it to be
It just didn't happen
'Cause I wonder
Will I always
Will I always wonder?
How Did It End ? : Dans
cette magnifique chanson (j’apprécie particulièrement sa mélodie au piano, et
les belles harmonies au tout début), les paroles sont une sorte d’autopsie que
l'on fait toujours après une rupture amoureuse, en se demandant pourquoi cette
relation s’est mal terminée : « Par la présente, nous menons, Cette
autopsie, Il est une fleur dans une maison chaude comparée aux adeptes de la
nature, Nos maladies étaient telles, Qu'on ne pouvait pas les guérir, Et donc
une caresse qui était mon droit de naissance est devenue étrangère ».
Alors que Taylor Swift décrit à quel point il n’est pas simple de disséquer une
romance qui vient de se terminer pour comprendre la cause de cette rupture,
elle met l’accent sur la curiosité malsaine et les jugements des médias et
autres personnes suite à cette rupture : « Approchez, venez tous, Ça se
produit à nouveau, Cette faim empathique décroit, On ne dira rien à personne, A
part tous nos amis, On doit savoir, Comment ça s'est terminé ? ».
Plutôt qu’essayer de la réconforter, beaucoup de personnes essayent d’investiguer
et de commérer pour savoir pourquoi et comment sa dernière romance s’est
terminée.. : « Et nous avons été les victimes des regards d'intrus …
Bientôt, elles retourneront à la maison retrouver leur mari, Fières, car
elles savent qu'elles peuvent leur faire confiance, Puis elles appelleront
fébrilement leurs cousins » et « Devine qui nous avons croisé au
magasin ? Marchant en rond comme si elle était perdue, Tu n'étais pas au
courant ? Ils ont tout annulé, Un cri de surprise puis, Comment ça s'est fini ?
». Ces personnes préfèrent nourrir leur curiosité malsaine plutôt que de
faire preuve d’empathie envers elle, alors que la chanteuse est en train de
dépérir à cause de cette rupture (les dernières paroles de la chanson sont très
intenses) : « Dis-le une fois encore avec des sentiments, Comme le
souffle de la mort, S'est tu alors que l'âme partait, La déflation de nos
rêves, Me laissant démunie et abasourdie, Mon fantôme bien-aimé et moi, Assis
dans un arbre, M-O-U-R-A-N-T ».
Je ne pense pas que ce très beau morceau concerne un ex petit ami en
particulier. En réalité, il pourrait vraiment s'appliquer à toute rupture que Taylor
Swift a dû traverser sous les projecteurs.
We hereby conduct
This post-mortem
He was a hot house flower to my outdoorsmen
Our maladies was such
We could not cure them
And so a touch that was my birthright became foreign
Come one, come all
It's happenin' again
The empathetic hunger descends
We'll tell no one
Except all of our friends
We must know
How did it end?
We were blind to unforeseen circumstances
We learn the right steps to differеnt dances (Oh, oh-oh)
And fell victim to interlopеr's glances
Lost the game of chance, what are the chances?
Soon, they'll go home to their husbands
Smug 'cause they know they can trust him
Then feverishly calling their cousins (Oh, oh)
Guess who we ran into at the shops?
Walking in circles like she was lost
Didn't you hear?
They called it all off
One gasp and then
How did it end?
Say it once again with feeling
How the death rattle breathing
Silenced as the soul was leaving
The deflation of our dreaming
Leaving me bereft and reeling
My beloved ghost and me
Sitting in a tree
D-Y-I-N-G
It's happenin' again
How did it end?
I can't pretend like I understand
How did it end?
So High School : So High
School est une belle chanson d’amour qui sonne très pop des années 2000 et
qui rappelle le romantisme des albums Fearless
et Speak
Now. Dans ce morceau, Taylor Swift décrit à quel point son petit ami
actuel Travis Kelce la fait se sentir à la fois heureuse et douce-amère, comme
si elle était de nouveau amoureuse à la période du lycée : « J'ai
l'impression d'être au lycée à chaque fois que je te regarde, Je veux te
trouver et pleurer et me cacher loin de toi » et « Et en un clin
d'œil un peu ridé, Je coule, nos doigts entremêlés, Les joues roses dans les
lumières scintillantes, Raconte-moi la première fois que tu m'as vue, Je boirai
ce que tu penses et je plane, A force de rire à tes blagues toute la nuit, Au
bord d'une ridule, avec le temps, Soudainement, seize ans semblent doux-amer »
et « Je regarde American Pie avec toi un samedi soir, Tes amis sont là donc
ne fais pas de bruit, J'essaie d'étouffer mes soupirs, Parce que j'ai
l'impression d'être au lycée à chaque fois que je te regarde, Mais regarde-toi
». Travis Kelce étant joueur de football américain à la NFL, la
chanteuse ne peut s’empêcher d’inclure des références à ce sport dans les
paroles pour décrire leur romance : « Action, vérité, le jeu de la
bouteille, Tu connais le sport, je connais Aristote, Touche-moi alors que tes
potes jouent à Grand Theft Auto, C'est vrai, je le jure, parole de scouts, Tu
savais ce que tu voulais, et tu l'as eue » et « J'ai envie de
rire au milieu de l’entraînement, Parce que tu as encore imité ton père,
J'entends des voix comme un fou ». Dans les paroles « Vas-tu te
marier avec moi, m'embrasser ou me tuer ? C'est juste un jeu, mais vraiment, Je
parie sur les trois pour nous deux, Tu m'ouvres la portière, n'est-ce pas
adorable ? Puis tu m'attires vers la banquette arrière, Personne ne m'a jamais
eue, pas comme toi », Taylor fait explicitement référence à un jeu
auquel son bien aimé avait participé en 2016 dans une interview, dans lequel il
devait choisir une artiste féminine qu’il devait soit embrasser, soit épouser,
soit tuer. Il avait choisi Taylor Swift comme artiste féminine à embrasser.
I feel so high school every time I look at you
I wanna find you and cry just to hide from you
And in a blink of a crinklin' eye
I'm sinkin', our fingers entwined
Cheeks pink in the twinkling lights
Tell me 'bout the first time you saw me
I'll drink what you think and I'm high
From smokin' your jokes all damn night
The brink of a wrinkle in time
Bittersweet sixteen suddenly
I'm watchin' American Pie with you on a Saturday night
Your friends are around, so be quiet
I'm trying to stifle my sighs
'Cause I feel so high school every time I look at you
But look at you
Are you gonna marry, kiss or kill me? (Kill me)
It's just a game, but really (Really)
I'm bettin' on all three for us two (All three)
Get my car door, isn't that sweet? (That sweet)
Then pull me to thе backseat (The
backseat)
No onе's ever had me (Had
me), not like you
Truth, dare, spin bottles
You know how to ball, I know Aristotle
Brand new, full throttle
Touch me while your bros play Grand Theft Auto
It's true, swear, scouts honor
You knew what you wanted and, boy, you got her
Brand new, full throttle
You already know, babe
I feel like laughing in the middle of practice
To that impression you did of your dad again
I'm hearing voices like a madman
I Hate It Here : Dans ce titre poétique et poignant, Taylor Swift raconte comment elle se plonge dans des endroits poétiques et fictifs dans son esprit pour échapper à la triste réalité lorsqu’elle est malheureuse. Même si elle ne peut s’empêcher de le faire, elle se rend bien compte que rester dans cette nostalgie n’est pas forcément sain pour elle : « Je déteste cet endroit donc j'irai dans les jardins secrets de mon esprit, Les gens ont besoin d'une clé pour y accéder, la seule clé est mon esprit, J'ai lu ça dans un livre quand j'étais un enfant précoce, Pas d'espoir de ville moyenne ou de peur de petite ville, Je suis là la plupart de l'année parce que je déteste être ici » et « Je me sens seule mais je vais bien, Je suis amère mais je te jure que je vais bien, Je garderai tout mon romantisme pour ma vie intérieure et je me perdrai intentionnellement, Cet endroit m'a donné l'impression d'être bonne à rien, Des rêves lucides comme de l'électricité, le courant passe à travers moi, Et dans mes fantasmes, je m'élève au-dessus de tout ça, Et tout là-haut, j'aime réellement ça ». Le premier couplet « Vite, vite, dis-moi quelque chose d’affreux, Comme si tu étais un poète coincé de le corps d'un mec de la finance, Raconte-moi tous tes secrets, tout ce que tu seras c’est, Mon éternel prix de consolation, Tu vois, j'étais une débutante dans une autre vie, mais, Maintenant, j'ai l'impression d'avoir peur d'aller dehors, Si le réconfort est une construction mentale, je ne crois pas en la chance, Maintenant que je sais ce qui est important » nous fait penser qu’elle parle notamment de son ancien petit ami Joe Alwyn (quand elle évoque son « éternel prix de consolation ») dans cette chanson très nostalgique. En effet par le passé, la chanteuse avait déclaré qu’elle et Joe aiment particulièrement les chansons tristes, d’ailleurs il a participé à l’écriture et à la composition de certaines chansons très tristes figurant sur les albums folklore et evermore de Taylor (comme exile, evermore, coney island, champagne problems…). Fait qui semble qui se confirmer lorsque Taylor Swift mentionne qu’elle a peur d’aller dehors, puisqu’elle a évoqué le fait qu’elle se sentait prisonnière de cette relation amoureuse avec Joe (dans laquelle elle se sentait très seule) dans ses titres So Long, London et Fresh Out The Slammer. Dans le deuxième couplet, Taylor Swift explique qu’elle aimerait retourner à l’époque des années 1830 (ce qui nous fait penser automatiquement à l’écriture de folklore) dans son esprit mais sans les attitudes racistes et sexistes de cette période, puis elle réalise qu’en fait elle détesterait aussi cette endroit : « Mes amis avaient l'habitude de jouer à un jeu où, On choisissait une décennie, Dans laquelle on voulait vivre au lieu de celle-ci, Je dirais les années 1830 mais sans tous les racistes, Et sans être mariée au plus offrant, Tout le monde baisserait les yeux parce que ce n'est plus drôle maintenant, On dirait que ce n'était même pas drôle non plus à l’époque, La nostalgie est un piège de l’esprit, Si j'étais là-bas, je détesterais cet endroit, Il gelait dans ce palais ». Tout le long de ce magnifique titre, Taylor Swift se rend compte qu’elle aime la nostalgie mais qu’il faut prendre garde à ne pas rester piégée dans cet état d’esprit.
Quick, quick, tell me something awful
Like you are a poet trapped inside the body of a finance guy
Tell me all your secrets, all you'll ever be is
My eternal consolation prize
You see, I was a debutante in another life, but
Now I seem to be scared to go outside
If comfort is a construct, I don't believe in good luck
Now that I know what's what
I hate it here so I will go to secret gardens in my mind
People need a key to get to, the only one is mine
I read about it in a book when I was a precocious child
No mid-sized city hopes and small-town fears
I'm there most of the year 'cause I hate it here
I hate it here
My friends used to play a game where
We would pick a decade
We wished we could live in instead of this
I'd say the 1830s but without all the racists
And getting married off for the highest bid
Everyone would look down 'cause it wasn't fun now
Seems like it was never even fun back then
Nostalgia is a mind's trick
If I'd been there, I'd hate it
It was freezing in the palace
…
I'm lonely, but I'm good
I'm bitter, but I swear I'm fine
I'll save all my romanticism for my inner life and I'll get
lost on purpose
This place made me feel worthless
Lucid dreams like electricity, the current flies through me
And in my fantasies, I rise above it
And way up there, I actually love it
thanK you aIMee : Cette ingénieuse chanson est l’une de mes préférées de cet album ! Elle est certes très pop et dynamique, mais aussi très poignante quand on décrypte son message. Taylor Swift a l’habitude de laisser des messages codés en mettant certaines lettres de titres de chansons et de paroles en majuscule, et dans ce cas précis, si on rapproche les lettres en majuscule dans le titre thanK you aIMee, cela donne KIM. Ainsi, ce morceau (qui aurait pu aussi bien figurer sur son album Reputation étant donné le sujet évoqué) est adressé directement à Kim Kardashian, et Taylor Swift souhaitait que cela se sache. Un petit rappel des faits s’impose : en 2016, le rappeur Kanye West sort une chanson assez vulgaire, intitulée Famous, dans laquelle il raconte que lui et Taylor pourraient coucher ensemble, et que « That b**** made me famous »… Le chanteur maintenait qu’il avait demandé la permission à Taylor Swift avant de parler d’elle en ces termes dans ce titre, alors que Taylor maintenait qu’elle avait donné sa permission pour qu’il écrive une chanson sur elle si elle restait respectueuse, mais qu’elle n’avait jamais donné sa permission pour de telles paroles. Quelques jours plus tard, Kim Kardashian (qui était marié à Kanye West à l’époque) publie un post sur son compte snapchat (la légende incluait des émoticônes en forme de serpent), qui était un extrait truqué d’un appel téléphonique privé entre Kanye West et Taylor dans lequel on peut entendre la chanteuse donner son accord. Cette révélation a engendré une vague de critiques et de haine excessivement forte envers Taylor Swift, à tel point qu’elle s’est expatriée en Angleterre pendant un an (année durant laquelle personne ne l’aura aperçue physiquement). Taylor Swift a déjà évoqué ce moment particulièrement traumatisant pour elle en interview et dans plusieurs de ses chansons, notamment sur ses albums Reputation, folklore et Midnights. D’ailleurs, certains morceaux de Reputation sont très explicitement adressés à Kanye West, comme Look What You Made Me Do ou encore This Is Why We Can’t Have Nice Things. Mais la chanteuse ne s’était encore jamais adressée directement à Kim Kardashian, et c’est maintenant chose faite dans thanK you aIMee !
Les paroles de ce titre sont assez explicites, et Taylor Swift évoque Kim Kardashian dès le premier couplet, en la comparant à une personne qui l’aurait harcelée à l’école : « Quand j'imagine ma ville natale, Il y a une statue en bronze de toi couleur auto-bronzant, Et une plaque en dessous, Qui menace de me pousser dans les escaliers à notre école, Et c'était toujours la même douleur brûlante ». Le refrain dans lequel Taylor extériorise ce qu’elle a ressenti à l’époque est très intense : « Et c’était toujours la même douleur intense, Et j'ai rêvé qu'un jour je pourrais dire, Pendant que tu étais en train de donner des coups de poings, j'étais en train de construire quelque chose, Et je ne peux pas pardonner ce que tu m'as fait ressentir, J'ai crié "Je t'emmerde Aimee" vers le ciel nocturne alors que le sang coulait à flot, Mais je ne peux pas oublier la façon dont tu m'as guérie, Tout le monde sait que ma mère une sainte, Mais elle disait qu’elle souhaitait ta mort, J’ai poussé chaque rocher sur la colline, Tes mots résonnent encore dans ma tête ». Dans le deuxième couplet, Taylor Swift évoque les jugements cruels des médias suite à ce scandale créé par Kim Kardashian : « Et ce n'était pas un combat juste ou une mise à mort propre, A chaque fois qu'Aimee a piétiné ma tombe, Puis elle a écrit les gros titres, Dans le journal local, riant des petits pas que je pouvais faire ». Elle enchaine en expliquant que malgré ce scandale, elle fut assez forte pour réussir à se bâtir un héritage musical et une bonne réputation que la miss Kardashian ne pourra plus jamais défaire : « J'ai écrit des milliers de chansons que tu ne trouves pas cool, J'ai construit un héritage que tu ne peux pas défaire, Mais quand j'ai compté les cicatrices, il y a eu un moment de vérité, Elles ne seraient pas là si tu n'existais pas ». Ce dernier vers évoque clairement que ce traumatisme qui lui a laissé des cicatrices psychologiques est la faute de KIM. De plus, quand la vérité fut restaurée lorsque l’extrait entier et non modifié de l’appel privé entre Kanye West et Taylor Swift fut dévoilé en mars 2020 (qui prouvait que Taylor disait bien la vérité), ni Kim Kardashian ni Kanye West se sont excusés pour avoir menti et pour lui avoir causé autant de souffrance… Dans le pont de thanK you aIMee, Taylor Swift va même plus loin en admettant qu’elle s’adresse ouvertement à Kim Kardashian, en changeant juste son prénom dans cette chanson si bien écrite, et elle évoque même le moment où KIM s’est filmée en train de danser sur la chanson Karma avec sa fille North West (vidéo qui fut publiée sur TikTok) : « Et peut-être que tu as recadré les choses, Et dans ton esprit, mon esprit n'est pas recouvert de bleus à cause de toi, Je ne trouve pas que tu as beaucoup changé, Donc j'ai changé ton prénom et chaque indice déterminant, Et un jour, ton gamin rentrera à la maison en chantant, Une chanson à propos de toi, seules nos deux le savons ». Taylor termine cette chanson par simplement « Thank You, Aimee », qui traduit le fait que ce traumatisme qu’elle a dû vivre à cause de Kim Kardashian l’a rendu plus forte mentalement.
When I picture my hometown
There's a bronze spray-tanned statue of you
And a plaque underneath it
That threatens to push me down the stairs at our school
And it was always the same searing pain
But I dreamed that, one day, I could say
All that time you were throwin' punches, I was buildin'
somethin’
And I can't forgive the way you made me feel
Screamed, "Fuck you, Aimee" to the night sky as the
blood was gushin’
But I can't forget the way you made me heal
And it wasn't a fair fight or a clean kill
Each time that Aimee stomped across my gravе
And then she wrote hеadlines
In the local paper, laughing at each baby step I'd take
…
Everyone knows that my mother is a saintly woman
But she used to say she wished that you were dead
I pushed each boulder up the hill
Your words are still just ringing in my head, ringing in my
head
I wrote a thousand songs that you find uncool
I built a legacy, which you can't undo
But when I count the scars, there's a moment of truth
That there wouldn't be this if there hadn't been you
And maybe you've reframed it
And in your mind, you never beat my spirit black and blue
I don't think you've changed much
And so I changed your name and any real defining clues
And one day, your kid comes home singin’
A song that only us two is gonna know is about you, ‘cause
I Look In People’s Windows : Dans
I Look In People’s Windows dont j’aime particulièrement la mélodie (et qui
est la chanson la plus courte de Taylor Swift, tout album confondu), Taylor
Swift évoque de manière poignante un échec sentimental. Dans ce titre finalement
assez simple, la narratrice raconte qu’elle espionne des intrus à travers leur
fenêtre (qui eux vivent leur vie sans la remarquer), dans l’espoir de revoir
son ancien petit ami : « Je regarde à travers la fenêtre des gens,
Subjuguée par les lueurs d'or rosé, Ils ont invité leurs amis pour boire du bon
vin, Je regarde à travers la fenêtre des gens, Au cas où tu serais à leur
table, Et si tu levais les yeux et tu rencontrais mon regard » et «
Tu t'es arrêté et tu as penché la tête, Je réfléchis encore à ce que ça voulait
dire, A présent, à présent, à présent, J'ai essayé de rechercher des visages
dans la rue, Quelle était la probabilité que tu sois, En ville, en ville, en
ville ». Elle repense à leur rupture avec une grande nostalgie :
« Je suis morte de la plus petite mort, J'ai aperçu l'arrêt dans ton souffle,
Dehors, dehors, dehors, Vers le nord, j'ai été emportée, Alors que tu montais
dans le train, Vers le sud, sud, sud ». A la fin de la chanson, on
comprend que la narratrice n’arrête pas de repenser à cette ancienne relation
en se demandant ce qu’elle aurait pu devenir « si » il en avait été
autrement : « Est-ce que c'est bien de ne pas me connaitre ? Je suis
accro aux "si seulement" » et « Donc je regarde à la fenêtre
des gens, Comme un mec bizarre, J’assiste à des fêtes de Noël de l’extérieur,
Je regarde à la fenêtre des gens, Au cas où tu serais à leur table, Et si tu
levais les yeux et que tu rencontrais mon regard, Une fois de plus ».
Comme How Did It End ?, je pense que I Look In People’s Windows
peut s’appliquer à n’importe quelle rupture amoureuse.
I had died the tiniest death
I spied the catch in your breath
Out, out, out, out, out, out
Northbound I got carried away
As you boarded your train
South, south, south, south, south, south
A feather taken by the wind blowing
I'm afflicted by the not knowing so
I look in people's windows
Transfixed by rose golden glows
They have their friends over to drink nice wine
I look in people's windows
In case you're at their table
What if your eyes looked up and met mine
One more time Une fois de plus
You had stopped and tiltеd your head
I still ponder what it meant
Now, now, now, now, now, now
I triеd searching faces on
streets
What are the chances you'd be
Downtown, downtown, downtown
Does it feel alright to not know me?
I'm addicted to the "if only"
The
Prophecy : The Prophecy
est définitivement l’une de mes chansons favorites de ce nouvel album ! Je
ne comprenne pas qu’on n’en entende pas plus parler, car elle est tellement
poignante et si triste. Dans cette magnifique chanson, Taylor Swift évoque sa
peur de finir seule (notamment à cause de sa célébrité), sentiment qu’elle a
déjà évoqué dans de nombreuses chansons, dont The Outside, Never Grow Up,
The Lucky One, The Archer, this is me trying, Anti Hero, Dear Reader…
La chanteuse met les pieds dans le plat dès le premier couplet, en expliquant
qu’elle se sent maudite comme Eve dans la Bible : « La main sur
l’accélérateur, Je pensais avoir attrapé la foudre dans une bouteille, Mais
elle est partie à nouveau, Et c'était écrit, J'ai été maudit comme Eve a été
mordue, Est-ce une punition ? J'avance à pas feutrés quand je rentre à la
maison, Je suppose qu'une femme plus insignifiante aurait perdu espoir, Une
femme plus éminente ne supplierait pas, Mais j'ai regardé vers le ciel et j'ai
dit ». Puis Taylor enchaine par ce refrain qui m’émeut tellement, dans
lequel elle supplie une puissance supérieure de changer la prophétie qui lui
accorde le droit d’être célèbre et riche mais aussi très seule, afin que Taylor
trouve des personnes qui acceptent sa compagnie : « S'il-vous-plait,
J'ai été à genoux, Changez la prophétie, Je ne veux pas d’argent, Simplement
quelqu'un qui veuille de ma compagnie, Faites que ce soit moi pour une fois, A
qui dois-je parler, Pour savoir s'ils pourraient réécrire la prophétie ? ».
Dans le pont de la chanson qui a un petit côté ésotérique, on ressent encore
plus son désespoir face à sa solitude, et on comprend qu’elle a sûrement dû
écrire cette chanson suite à ses derniers échecs amoureux, puisqu’elle parle d’âme
sœur : « Et je sonne comme une enfant, Je me sens comme les toutes
dernières gouttes d'un stylo plume, Une femme plus éminente reste cool, Mais
j'hurle comme un loup vers la lune, Et j'ai l'air instable, Rassemblée avec un
sabbat autour d'une table de sorcières, Une femme plus éminente a la foi, Mais
même les statues s'effondrent si elles sont destinées à attendre, J'ai si peur
d'avoir scellé mon destin, Pas de signe d'âmes sœurs, Je ne suis qu'un
presse-papiers dans les tons gris beige, Qui dépense ma dernière pièce pour que
quelqu'un lui dise que tout ira bien ». Le vers « Mais même
les statues s'effondrent si elles sont destinées à attendre » est cruellement
vrai et si beau…
Hand on the throttle
Thought I caught lightning in a bottle
Oh, but it's gone again
And it was written
I got cursed like Eve got bitten
Oh, was it punishment?
Pad around when I get home
I guess a lesser woman would've lost hope
A greater woman wouldn't beg
But I looked to the sky and said
Please
I've been on my knees, Change the
prophecy
Don't want money
Just someone who wants my company
Let it once be me
Who do I have to speak to
About if they can redo the prophecy?
…
And I sound like an infant
Feeling like the very last drops of an ink pen
A greater woman stays cool
But I howl like a wolf at the moon
And I look unstable
Gathered with a coven 'round a sorceress’ table
A greater woman has faith
But even statues crumble if they're made to wait
I'm so afraid I sealed my fate
No sign of soulmates
I'm just a paperweight in shades of greige
Spending my last coin so someone will tell me it'll be okay
Cassandra : Dans cette très belle
chanson, Taylor Swift se compare au personnage de Cassandre. Dans la mythologie
grecque, Cassandre est la fille de Priam (roi de Troie)
et d'Hécube. Elle reçoit d'Apollon le don
de dire l'avenir en échange de la promesse de s'offrir à lui. Se refusant au
dieu, ce dernier décrète que ses prédictions ne seront jamais crues, même de sa
famille. Alors que sa mère était à nouveau enceinte, Cassandre lui prédit que
le fruit de sa chair causerait la perte de Troie. Sa mère écarta donc son frère
Pâris de la ville si chère à ses yeux. Cassandre prévint Pâris, à son retour,
que son voyage à Sparte l'amènerait à enlever Hélène et causerait ainsi la
perte de Troie. Lorsque Pâris ramena Hélène à Troie, Cassandre était seule à
prédire le malheur, alors que les Troyens étaient subjugués par la beauté de la
jeune Grecque. Cassandre avertit également que le cheval offert par les Grecs
était un subterfuge qui conduirait Troie à sa perte. Plus Cassandre voyait
l'avenir avec précision, moins on l'écoutait. Dès le premier couplet et le refrain
de Cassandra, on comprend pourquoi Taylor Swift se compare à ce personnage
de la mythologie grecque : « Quand la
première pierre est lancée, ils crient, Dans les rues, il y a une émeute
déchaînée, Quand c'est "Brûlez la salope", ils hurlent, Quand la
vérité ressort, c'est silencieux » et « Donc, ils ont tué
Cassandre en premier parce qu'elle craignait le pire, Et j'ai essayé de
prévenir la ville, Donc ils ont rempli ma cellule de serpent, j'ai le regret de
dire : Me croyez-vous maintenant ? ». N’oubliez pas qu’en 2016, Taylor
Swift avait tenté de se défendre en disant la vérité sur le fait que Kanye West
et Kim Kardashian avaient menti (en plus d’être irrespectueux) quand ils
disaient que la chanteuse avait donné son accord pour les paroles interprétées
par Kanye West dans son titre Famous. Taylor avait désespérément essayé
de prévenir qu’elle disait la vérité et qu’eux étaient des menteurs et des
manipulateurs, mais personne ne l’avait écoutée à l’époque, beaucoup de médias
et même fans l’ayant jugée coupable et harcelée et haïe sur les réseaux sociaux,
d’où les paroles du premier couplet. De plus, quand la vérité fut restaurée
lorsque l’extrait entier et non modifié de l’appel privé entre Kanye West et Taylor
Swift fut dévoilé en 2020, ce qui prouvait que Taylor disait la vérité,
personne ne s’est excusé de l’avoir mal jugée… Dans ce contexte, on comprend
mieux ce que Taylor Swift voulait dire dans le premier couplet de Cassandra :
« J'étais dans ma nouvelle maison, disposant des rêveries, Réparant la
fissure sur le mur, Je suis passée dessus et j'ai perdu le fil de ce que je
disais, Parce que j'étais ici quand j'ai reçu l'appel ». L’appel en
question fait donc allusion à ce fameux appel privé dans lequel Kanye West lui
demandait la permission d’écrire une chanson sur elle. Un deuxième détail important
dans le refrain permet de confirmer que Taylor Swift fait bien référence au
scandale causé par Kanye West et Kim Kardashian en 2016 : « So
they filled my cell with snakes ». Le mot Cell peut signifier
cellule comme téléphone portable, ce qui ramène au fameux post de Kim
Kardashian sur son profil Snapchat (qui était accompagné d’émoticônes en forme
de serpent) dans lequel elle dévoilait un montage truqué de ce fameux appel
privé entre Taylor et Kanye West. Ce traumatisme vécu par Taylor Swift l’a
définitivement changée : « J'étais dans ma tour à tisser des
cauchemars, A déformer tous mes sourires en grognements, Ils disent "Ce
qui ne te tue pas te rend attentive », Qu'est-ce qui arrive quand ça devient
qui tu es ? ». Dans le pont, Taylor Swift réinsiste sur le fait que
personne ne l’a crue à l’époque (toujours en se comparant à Cassandre, puisque
le fait que personne n’ait cru Cassandre a causé la perte de Troie) : « Ils
savaient, ils savaient, ils savaient depuis le début, Que j'étais sur le point
de découvrir quelque chose, La famille, la pure avidité, la ligne du refrain
chrétien, Personne n'a rien dit, Le sang est épais, mais rien n'est comparable
à une paye, Je parie qu'ils n'ont jamais prié pour mon âme, Retenez mes paroles
parce que je l'ai dit en premier, Dans un avertissement matinal, personne n'a
entendu ».
Peter : Vous connaissez tous l’histoire
de Peter Pan, le garçon du pays imaginaire qui n’a jamais voulu grandir. Dans ce
magnifique morceau qu’elle a écrit toute seule, Taylor Swift s’adresse à un
homme qui n’arrive pas à mûrir. Dans un premier temps, on pourrait croire qu’elle
chante en se mettant dans la peau du personnage de Wendy, mais je pense qu’encore
une fois, il s’agit d’une métaphore, et que la chanteuse s’est inspirée de sa
vie personnelle pour écrire ce titre : « Et je n'avouerais pas que j'ai
attendu mais j'ai laissé la lampe à huile brûler, Alors que les hommes se
faisaient passer pour d'autres personnes, j'espérerais que tu reviendrais, Tes
pieds ancrés sur le sol, raconte-moi tout ce que tu as appris, Parce que
l'amour n'est jamais perdu quand on gagne de la perspective, Et tu disais que
tu viendrais me chercher mais tu avais 25 ans, Et la durée de vie de ces mythes
a expiré, Perdu pour le chapitre des "Garçons Perdus" de ta vie,
Pardonne-moi, Peter, s'il-te-plaît, sache que j'ai essayé, De m'accrocher aux
journées, Où tu étais à moi, Mais la femme qui s'assoit à la fenêtre, A éteint
la lumière » et « Es-tu encore un télépathe ? Une bête de scène
naturelle ? J'ai entendu des choses merveilleuses, Peter, Mais la vie a
toujours été plus simple pour toi, Que pour moi, Et parfois ça me frappe, Quand
je traverse ton jet-stream, Nous avons tous les deux faits du mieux possible,
Sous la même lune, Dans des galaxies différentes, Et je ne voulais pas traîner
là, On s'est dit que c'était seulement un "à bientôt" ». Les
vers « Et tu disais que tu viendrais me chercher mais tu avais 25 ans » et
« Tu disais que tu allais grandir, Puis que tu viendrais me chercher » (que
Taylor Swift chante plusieurs fois) indiqueraient que Taylor s’adresse encore
une fois à son ex Matty Healy, suite à leur rupture : « Tu disais que
tu allais grandir, Puis que tu viendrais me chercher, Des mots sortis de la
bouche de bébés, Des promesses aussi profondes que les océans, Mais qu'on ne
tient jamais » et « Pardonne-moi, Peter, Mon guide intrépide
perdu, Dans des placards comme un cèdre, Préservé du temps où nous étions juste
des enfants, Est-ce à cause de moi ? La déesse du temps, Nous a un temps trouvé
séduisants, Elle disait qu'elle essayait, Peter, mentait-elle ? J'ai la
sensation dans ma cage thoracique qu'elle mentait ». En effet, Taylor
Swift et lui se sont rencontrés pour la première fois il y a environ dix ans (des
rumeurs ont circulé comme quoi ils seraient sortis ensemble très brièvement,
mais sans aucune confirmation) : « Et je ne voulais pas redescendre, Je
pensais que je te disais seulement "à bientôt" ». La métaphore de Peter Pan nous fait comprendre qu'elle trouve que Matty Healy n'a pas muri depuis leur rencontre il y a 10 ans.
The Bolter : J’aime
particulièrement cette belle chanson qui raconte l’histoire d’une femme qui a
failli mourir enfant, et qui depuis passe son temps à fuir (elle est décrite
comme étant assez égoïste) : « Aux dires de tous, elle a failli se
noyer, Quand elle avait 6 ans dans l'eau glacée, Et je peux confirmer qu'elle
était, Un enfant étrange, toujours méprisée, Par tout le monde à l'exception de
son propre père, Avec un visage assez ensorcelant, Splendidement égoïste, sans
défense d'une façon charmante, Très amusante jusqu'à ce que tu apprennes à la
connaître, Puis elle court comme si c'était une course, Derrière son dos, ses
meilleurs potes rigolaient, Et l'ont surnommée "La Dissidente" ».
Chaque couplet raconte une histoire d’amour différente dans laquelle cette femme
s’engage très furtivement au début, puis elle fuit chaque homme avec qui elle
flirte (ce qui lui vaut de rester incomprise, autant par ces hommes que par son
entourage) : « Ca a commencé par un baiser, "Oh, on doit arrêter
de se rencontrer comme ça », Et ça se termine toujours par une berline de luxe
qui accélère, Sur la route, une soirée, Ca s'est fini par une portière qui
claque, Puis il l'a traitée de pute, Il souhaitait ne pas être en colère, Mais
alors qu'elle partait, Elle avait l'impression de respirer » et «
Elle est allé à de nombreux endroits avec, Des hommes aux nombreux visages,
D'abord, il sont en pleine course, Et elle rit en dessinant des aces, Mais rien
de tout ça change le fait, Que le char attend, Les cœurs sont à elle pour
qu'elle les brise, Il y a de l'évasion dans le fait de s'enfuir ».
Le refrain de The Bolter est court mais impactant, et nous donne un
début d’explication sur ce schéma de fuite systématique de cette femme : de
ce que je comprends, le fait de s’engager sérieusement dans ses relations
amoureuses lui rappellerait la fois où elle a failli mourir, ainsi peut être
que le refrain traduit sa peur de l’engagement, et qu’elle croit devoir fuir
pour survivre : : « Toute ses putains de vie, Ont défilé devant ses
yeux, Ca ressemblait à la fois, Où elle est tombée à travers la glace, Et s'en
est sortie vivante ». A ce stade, il me parait impossible de savoir
si Taylor Swift s’est inspirée de sa vie personnelle, ou de son entourage pour
écrire cette chanson, il se peut qu’il s’agisse d’une histoire fictive ou qu’elle
se soit inspirée d’un personnage public qu’elle ne connait pas directement.
The Bolter est l’une des éditions spéciales de The Tortured Poets Department
que Taylor Swift a sortie en édition physique (qui incluait cette chanson bonus).
Voici les artefacts que cette édition contient :
By all accounts, she almost drowned
When she was six in frigid water
And I can confirm she made
A curious child, ever reviled
By everyone except her own father
With a quite bewitching face
Splendidly selfish, charmingly helpless
Excellent fun 'til you get to know her
Then she runs like it's a race
Behind her back, her best mates laughed
And they nicknamed her "The Bolter »
Started with a kiss,
"Oh, we must stop meeting like this »
But it always ends up with a town car speeding
Out the drive one evening
Ended with the slam of a door
Then he'll call her a whore
Wish he wouldn't be sore
But as she was leaving
It felt like breathing
All her fuckin' lives
Flashed before her eyes
It feels like the time
She fell through the ice
Then came out alive
She's been many places with
Men of many faces
First, they're off to the races
And she's laughing, drawin’ aces
But none of it is changin’
That the chariot is waitin’
Hearts are hers for the breakin’
There's escape in escaping
Robin : Cette belle chanson
est une ode à l’enfance : « Longtemps puisses-tu régner, Tu es un
animal, tu es assoiffé de sang, Devant les fenêtres, disant des absurdités, Tu
n'as aucune idée, Des ficelles attachées aux leviers, Des horloges ralenties
attachées » et « Tout ce spectacle, Pour te le garder dans la
douceur, Bravo, tigre, Plus haut et plus haut, Plus sauvage et plus léger, Pour
toi ». Robin souligne l’innocence, et la simplicité que l’on
a lorsque nous sommes enfant : « Longtemps puisses-tu rugir, Devant tes
dinosaures, Tu es un juste dirigeant, Couvert de boue, tu as l'air ridicule, Et
tu n'as aucune idée, Enfoui profondément et hors de ta portée, Le secret que
nous avons tous juré, De te le cacher dans la douceur ». Dans Robin,
Taylor Swift s’adresse directement à cet enfant en lui conseillant de continuer
à rêver tant qu’il le peut, car il apprendra que la vie peut être difficile lorsque
l’on grandit, mais qu’il se doit de profiter de son enfance et de son innocence
tant qu’il le peut : « Tu as les libellules au-dessus de ton lit, Tu as
un endroit favori sur la balançoire, Tu n'as pas de place dans tes rêves pour
les regrets, Tu n'as aucune idée, Le moment viendra pour les cruels et les
méchants, Tu apprendras à rebondir comme sur ton trampoline, Mais maintenant,
nous allons restreindre ta curiosité ». J’ai appris que Aaron
Dessner, qui a co-écrit et co-produit cette chanson avec Taylor Swift, a lui
aussi une chanson qui s’intitule Robin, qui fut inspirée par son fils.
Ainsi, Taylor et lui s’adressent directement à lui dans Robin (prénom
qui n'est d’ailleurs jamais cité dans la chanson).
Ce n’est pas la première fois que Taylor Swift évoque le sujet de l’enfance,
elle en avait déjà parlé dans d’autres morceaux comme Never Grow Up, Ronan,
Seven…
Long may you reign
You're an animal
You are bloodthirsty
Out window panes talking utter nonsense
You have no idea
Strings tied to levers,
slowed down clocks tethered,
all this showmanship
To keep it, for you,
In sweetness
Way to go tiger
Higher and higher
Wilder and lighter
For you
Long may you roar
At your dinosaurs
You're a just ruler
Covered in mud, you look ridiculous
And you have no idea
…
You got the dragonflies above your bed
You have a favorite spot on the swing set
You have no room in your dreams for regrets
You have no idea
The time will arrive for the cruel and the mean
You'll learn to bounce back just like your trampoline
But now we'll curtail your curiosity
In sweetness
Way to go, Tiger
Higher and higher
Wilder and lighter
For you
The Manuscript : Dans ce magnifique
morceau qu’elle a écrit toute seule, Taylor Swift semble évoquer une ou même
plusieurs anciennes relations amoureuses. Le fait qu’elle parle d’un homme plus
âgé dans les paroles indique qu’elle pourrait parler de John Mayer et/ou de
Jake Gyllenhaal, puisqu’il s’agit des deux ex petits amis qui ont une
différence d’âge significative avec Taylor (et dont elle parle notamment
dans Would've, Could've, Should've – extraite de Midnights
et dans All Too Well – extraite de RED) :
« A son époque, elle espérait avoir trente ans, Et préparait du café tous les
matins dans une cafetière à piston, Après elle ne mangeait que des céréales
pour enfants, Et ne pouvait pas dormir si elle n’était pas dans le lit de sa
mère, Puis elle est sortie avec des garçons de son âge, Avec des cibles de
fléchettes accrochés à leurs portes, Elle pensait au fait qu’il lui avait dit,
dans la mesure où elle était si sage pour son âge, Que tout était
irréprochable, Elle n’en était pas sûre ». Taylor Swift décrit une
relation torride et cet ex qui parait être assez manipulateur avec elle : «
De temps en temps elle relit le manuscrit, De toute cette torride histoire, Ils
comparaient leurs permis de conduire, Il disait, “je ne suis pas donneur mais,
Je te donnerais mon cœur si tu en avais besoin”, Elle roulait ses yeux au ciel
et disait, "Tu es un professionnel”, Il disait, “non, juste un bon
samaritain”, Il disait que si le sexe était à moitié aussi bon que leurs
conversations, Bientôt ils pousseraient des poussettes, Mais bientôt tout pris
fin ». La chanteuse évoque
ensuite un personnage appelé Le Professeur (je pense qu"elle parle de son thérapeute en le surnommant comme le personnage de la série espagnole La Casa de Papel) qui lui aurait conseillé de
regarder en arrière et d’écrire sur ses anciennes relations pour pouvoir aller
de l’avant (ce qu’elle fait depuis le début de sa carrière) : « Et les
années sont passées, Telles les scènes d’une série, Le Professeur a dit
d’écrire ce que l'on connaît, Regarder en arrière, Pourrait être la seule
manière d’aller de l’avant, Puis les acteurs, Ont pris place, Et le slow, Était
enflammé par ces étincelles, Et les larmes ont coulé, Synchronisées avec la
musique, Et enfin, Elle a su à quoi avait servi l’agonie ». Taylor
Swift termine ce morceau très poignant par « La seule chose qui reste est le
manuscrit, Un dernier souvenir de mon voyage sur tes côtes, De temps en temps
je relis le manuscrit, Mais l’histoire n’est plus la mienne maintenant »
(elle a mentionné cette même phrase dans l’un de ses posts sur son compte
Instagram), qui est une très belle manière de conclure ce magnifique album : The Tortured Poets Department n'est plus seulement le sien, mais le nôtre... Elle nous l'offre et partage ses histoires avec nous.
The Manuscript est la première édition spéciale de The Tortured Poets
Department que Taylor Swift a sortie en édition physique (qui incluait
cette chanson bonus). Voici les artefacts que cette édition comprend :
Now and then she rereads the manuscript
Of the entire torrid affair
They compared their licenses
He said, “I’m not a donor but
I’d give you my heart if you needed it”
She rolled her eyes and said
“You’re a professional”
He said, “No, just a good samaritan”
He said that if the sex was half as good as the conversation
Soon they’d be pushing strollers
But soon it was over
In the age of him, she wished she was thirty
And made coffee every morning in a French press
Afterwards she only ate kids’ cereal
And couldn’t sleep unless it was in her mother’s bed
Then she dated boys who were her own age
With dart boards on the back of their doors
She thought about how he said, since she was so wise beyond
her years,
Everything had been above board
She wasn’t sure
And the years passed
Like scenes of a show
The Professor said to write what you know
Lookin’ backwards
Might be the only way to move forward
Then the actors
Were hitting their marks
And the slow dance
Was alight with the sparks
And the tears fell
In synchronicity with the score
And at last
She knew what the agony had been for
The only thing that’s left is the manuscript
One last souvenir from my trip to your shores
Now and then I reread the manuscript
But the story isn’t mine anymore
Ceci conclut mon décryptage de ce nouvel album The Tortured Poets Department – The Anthology, qui nous offre 31 chansons au total ! J’espère qu’il vous aura permis de (re)découvrir ce magnifique album d’une autre manière ! Cet album est un vrai joyau dans lequel Taylor Swift se dévoile totalement. Les chansons co-produites par Aaron Dessner, si poétiques, me font penser aux magnifiques univers de folklore et evermore. Si vous ne l’avez pas compris, cet album si personnel est à écouter d’urgence si ce n’est pas déjà fait, mais prenez bien le temps de l’écouter plusieurs fois afin de mieux le digérer et surtout le comprendre ! Celles et ceux qui connaissent déjà cet album, quels sont vos morceaux favoris, et pourquoi ?
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