Taylor Swift a déclaré quelques temps plus tard qu’elle n’avait jamais ressenti autant le besoin d’écrire que pour ce nouvel album. Nous connaissons tous son implication dans l’écriture des paroles de ses chansons ! Le jour de la sortie de The Tortured Poets Department, Taylor a déclaré qu’elle nous présente une anthologie de nouvelles œuvres qui reflètent des événements, opinions et sentiments éphémères et fatalistes, qui furent des moments à la fois sensationnels et douloureux. Elle continue en disant que « cette période est révolue, ce chapitre étant clos. Il n’y a rien à venger, aucun compte à régler une fois que ses blessures sont guéries. Et après réflexion, bon nombre d’entre elles se sont avérées être des actes auto-infligées. Je suis convaincue que nos larmes deviennent sacrées une fois qu’elles prennent la forme d’encre sur une page. Une fois que nous avons raconté notre histoire la plus triste, nous pouvons nous en libérer. Et c’est tout ce qui reste, c’est l’album The Tortured Poets Department ». J’apprécie beaucoup qu’elle admette sa part de responsabilités dans certaines situations / histoires qui furent très douloureuses pour elle, qu’elle raconte dans ce nouvel album ! Ses déclarations prouvent que l’écriture l’aide profondément à guérir de ses blessures et à passer à autre chose.
The Tortured Poets Department contient 16 chansons dans son édition
standard et un morceau bonus dans son édition physique, intitulé The
Manuscript. Quelques semaines après, trois nouvelles éditions de l'album
sont annoncées, chacune bénéficiant d’une nouvelle couverture en noir et blanc,
et contenant une chanson bonus différente : The Black Dog, The
Albatross et The Bolter.
Deux heures après la sortie de The Tortured Poets Department, Taylor
Swift nous annonce une surprise de taille sur son compte instagram : The
Tortured Poets Department : The Anthology est en fait un double album,
qui comprend donc 15 titres supplémentaires (dont les 4 chansons bonus : The
Manuscript, The Black Dog, The Albatross et The Bolter) en plus des
16 chansons incluses dans l’édition standard ! La chanteuse déclare que
son histoire n’est plus la sienne, mais la nôtre ! Il est évident que Taylor Swift fut très inspirée pour
nous sortir un double album seulement un an et demi après la sortie de Midnights.
Ainsi, The Tortured Poets Department : The
Anthology contient 31 chansons, dont 5 chansons que Taylor Swift a écrite toute
seule, les autres chansons ayant été co-écrites avec elle et ses producteurs et
amis Jack Antonoff et Aaron Dessner (Jack Antonoff a d’ailleurs co-produit 15 morceaux
de ce nouvel album, et Aaron Dessner a lui co-produit 17 titres). Cet album
contient notamment deux duos, un avec Post Malone (Fortnight) et un avec
Florence Welch (Florida !!), la chanteuse de Florence + The
Machine.
Deux semaines avant la sortie de The Tortured Poets Department : The
Anthology, Taylor Swift a posté 5 playlists constituées de ses anciennes
chansons pour décrire les 5 étapes du deuil, donnant un avant-goût du thème de
ce nouvel album d'une manière complètement inédite. Trois jours avant la sortie
de l’album, Taylor Swift a collaboré avec Spotify afin
d'installer un pop-up store dans le centre de Los Angeles, plongeant les fans
dans l'univers du futur album. Il fallait près de quatre heures d'attente pour
pouvoir accéder à ce décor éphémère. Et la raison principale derrière cela sont
les "Easters Eggs" bien connus des swifties, qui correspondent
à des indices subtils que la chanteuse s'amuse à leur laisser depuis plusieurs
années concernant des annonces, des albums, des tournées, des chansons... Et ce
pop-up store en était rempli, ce qui lui a garanti un francs succès, autant sur
place que sur les réseaux sociaux où les indices découverts sont partagés.
Malgré le fait que j’aime beaucoup les choses
colorées, j’affectionne particulièrement l’univers visuel en noir et blanc de
The Tortured Poets Department : The Anthology, qui est particulièrement
esthétique. Les couvertures de chaque édition de l’album sont somptueuses, tout
comme les photos incluses dans le livret ou encore le clip de Fortnight !
Cet univers visuel correspond parfaitement au titre de l’album, comme à son
côté dramatique et fataliste.
Dans chaque vinyle de The Tortured Poets Department : The Anthology,
Taylor Swift a inclus un magnifiquement poème qu’elle a écrite seule (en tant
que Présidente du Tortured Poets Department), intitulé In Summation. Elle
y explique le contexte de cet album, et elle raconte notamment que c’est sur
les hommes les plus horribles qu’elle écrit le mieux ! Stevie Nicks a
également écrit un poème spécialement pour Taylor Swift (intitulé For T and
me…) qui se trouve aussi dans le livret de l’album. Vous
pouvez lire ces deux poèmes ici.
Le premier single de l'album est Fortnight, un magnifique featuring avec
Post Malone. Son clip en noir et blanc particulièrement
esthétique, scénarisé et réalisé par Taylor Swift elle-même est sorti sur
YouTube le 20 avril et a cumulé 33 millions de vues en trois jours !
Beaucoup de gens disent que The Tortured Poets Department est un album de rupture, mais comme pour l’album RED, je trouve que c’est un peu trop résumé. Les 16 premiers titres de The Tortured Poets Department : The Anthology parlent essentiellement de ruptures et déceptions amoureuses, à l’exception de Who Is Afraid Of Old Little Me ?, The Alchemy, et Clara Bow. Parmi les 15 chansons supplémentaires de ce double album, certaines parlent d’échecs sentimentaux, mais c’est moins le cas que sur la première partie de l’album. Comme vous l’aurez compris, The Tortured Poets Department : The Anthology parle beaucoup de déceptions amoureuses, mais pas que, explorant aussi des thèmes plus variés, comme la destinée, le rapport à la célébrité et le harcèlement des médias, l’enfance, et les sentiments que Taylor Swift a ressentis lorsque Kim Kardashian a créé le fameux scandale (et surtout menti) que nous connaissons (qui a eu lieu en 2016), qui causa une vague de haine et de harcèlements envers la chanteuse. Taylor se dévoile énormément dans ses chansons, cela se ressent et c'est notamment pour cela qu'elle est aussi populaire ! Lorsque Taylor Swift annonça la sortie de The Tortured Poets Department, je pense que nous nous attendions toutes et tous à découvrir de nombreuses chansons inspirées par sa rupture avec l’acteur Joe Alwyn, avec qui elle est restée en couple 6 ans. Même si c’est le cas pour certaines chansons comme So Long, London, Fresh out the Slammer, ou encore loml, de nombreuses chansons sont inspirées par sa courte relation tumultueuse avec Matty Healy (chanteur du groupe The 1975) comme The Tortured Poets Department, My Boy Only Breaks His Favorite Toys, Down Bad, But Daddy I Love Him, Fresh Out The Slammer, Guilty as Sin, I Can Fix Him (No Really I Can) ou encore The Smaller Man Who Ever Lived. La chanteuse aura eu le temps d’écrire et d’enregistrer deux chansons inspirées par sa relation actuelle avec Travis Kelce (The Alchemy et So High School).
Personnellement, j’ai beaucoup aimé ce magnifique album très introspectif. Il comprend à la fois des titres
entrainants (comme I Can Do It With A Broken Heart, Down Bad, Guilty As Sin,
But Daddy I Love Him, thank you aIMee, imgonnagetyouback), et d’autres
chansons somptueuses en piano voix que j’affectionne particulièrement (comme loml,
The Smallest Man Who Ever Lived, Clara Bow, The Prophecy, The Manuscript)! S’il
faut résumer l’essence de ce nouvel album, je dirai que The Tortured Poets
Department : The Anthology comprend des textes particulièrement poétiques,
poignants et très personnels qui rappellent ceux de RED
et folklore, et que certains morceaux ont une
orchestration qui rappelle l’ambiance de l’album Midnights
(et à l’inverse, d’autres chansons de cet album rappellent l’univers de folklore) !
Certaines chansons sortent de l’univers habituel de Taylor, comme Florida !!
ou encore My Boy Only Breaks His Favorite Toys, mais le résultat est
génial (et je trouve que sa voix et celle de Florence Welch se marient très
bien ensemble) ! Certaines mélodies rappellent les sonorités mystérieuses
des Westerns, comme sur Fresh Out The Slammer, I Can Fix Him (No Really I Can) ou encore
sur Who’s Is Afraid Of Little Old Me ?. On se rend compte encore
une fois à travers ce nouvel album du talent d’écriture de Taylor Swift, et de
la manière dont elle sait si bien raconter des histoires. Les paroles sont
vraiment poignantes, et certaines chansons m’ont émue aux larmes (autant pour
leur mélodie que pour leur texte), comme loml, The Prophecy, How Did It End,
ou encore So long, London. I Can Do It With A Broken Heart cache
bien son jeu, car sur une musique très pop un peu chaotique se cachent des
paroles vraiment tristes. Cet album dramatique et poétique étant assez long, je
vous conseille de l’écouter 2 à 3 fois avant de vous faire une opinion, pour
mieux interpréter les chansons et vous imprégner des différentes mélodies. On comprend
à quel point Taylor Swift ressentait un réel besoin de se confier dans cet
album très personnel.
Pour
l’instant, mes chansons favorites de The Tortured Poets Department : The
Anthology sont Guilty as Sin, Who’s Afraid of Little Old Me ?, My Boy
Only Breaks His Favorite Toys, loml, I Can Do It With A Broken Heart, The
Smaller Man Who Ever Lived, Clara Bow, The Black Dog, The Albatross, thank you aIMee,
The Prophecy, Cassandra, Peter, The Bolter, The Manuscript, Fortnight,
Florida!! Il y en a beaucoup car cet album est incroyable, et n’oublions
pas qu’il s’agit d’un double album !
Les critiques reçues pour The Tortured Poets Department : The Anthology
sont assez mitigées par rapport aux autres albums. Peut-être que le fait que l’album
comprenne 31 titres a pesé dans la balance. Si certaines critiques ont été
écrites trop vite et que les gens n’ont pas pris le temps d’écouter plusieurs
fois cet album, ils n’ont sûrement pas eu le temps de comprendre son essence. C’est
compréhensible et à la fois dommage, mais heureusement ça n’a pas empêché cet
album d’être un réel succès ! The Tortured Poets Department bat le
record de l'album le plus écouté en 24 heures sur Spotify, avec plus de
300 millions de streams. En moins de 6 jours, The Tortured Poets Department
a été streamé plus d'un milliard de fois sur la plateforme, établissant ainsi
un nouveau record absolu.
Personnellement, il m’a fallu au moins 3 écoutes pour mieux comprendre chaque
chanson, que cela soit en termes de mélodie que pour leur signification ! Et
justement pour vous aider à mieux comprendre The Tortured Poets Department :
The Anthology, je vous propose de décrypter chaque chanson de ce nouvel
album – du moins les 16 premières pour le moment (je décrypterai dans un prochainarticle les 15 chansons additionnelles) :
Fortnight
(feat Post Malone) : Fortnight est le premier single extrait du
nouvel album The Tortured Poets Department, qui est un featuring
envoutant avec Post Malone. Son orchestration rappelle les sonorités des années
80, comme dans 1989
et dans Midnights.
Fortnight est une chanson qui évoque de nombreux thèmes communs qui
reviennent tout au long de ce nouvel album, comme le fatalisme, le désir
ardent, le dépérissement, les rêves perdus… Dans ce magnifique titre, la narratrice
détaille l'histoire de sa vie à côté d'un ex-amant, maintenant marié. Même s’il
est marié, on sent que la narratrice a du mal à accepter l’échec de leur
relation et à passer à autre chose : « Tout
ça pour dire, j’espère que tu vas bien, Mais tu es la raison, Et personne ici
n’est à blâmer, Mais qu’en est-il de ta trahison silencieuse ? » et « Tous
mes matins sont des lundis coincés dans un éternel mois de février, J’ai pris
la drogue miracle qui permet d’aller de l’avant, les effets étaient
temporaires » et « Et je t’aime, ça me gâche la vie (Je t’aime, ça
me gâche la vie), Je t’ai touché pendant seulement une quinzaine de jours (Je
t’ai touché), Mais je t’ai touché ».
Les plaisanteries autrefois familières des interactions entre voisins
deviennent une source de tourment pour elle. Elle souffre tellement de leur
séparation qu’elle en vient à fantasmer sur le meurtre de sa femme : « Et pour une quinzaine de jours, Nous courions
toujours, Jusqu’à ce que tu me parles parfois de la météo, Maintenant tu es
dans mon jardin, De bons voisins, Ta femme arrose des fleurs, Je veux la tuer ». Le
dernier couplet interprété par Post Malone révèle une déconnexion. Ses appels
téléphoniques restent sans réponse, mettant en évidence le fossé émotionnel qui
les sépare : « J’ai pensé à t’appeler mais tu ne réponds pas, Une
nouvelle quinzaine de jours perdue en Amérique, Tu as déménagé en Floride,
Achète la voiture que tu veux, Mais elle ne démarrera pas tant que tu ne m’auras
pas touché ». Ce sentiment de désespoir qui pousse la narratrice à fuir
pour déménager en Floride est évoqué dans le morceau Florida !! (duo
avec Florence + The Machine), qui est donc la suite logique de Fortnight. Je
pense que Fortnight est une histoire fictive qui illustre bien les
thèmes abordés dans The Tortured Poets Department : The
Anthology, néanmoins cela me semble évident que
certains vers ont été inspirés par ses derniers échecs sentimentaux avec l’acteur
Joe Alwyn ou encore avec Matty Healy, comme « I was a functioning
alcoholic », « I Love You, It’s Ruining My Life », « All
my mornings are Mondays stuck in an endless February », ou encore « I touched you for only a fortnight
» (qui
pourrait évoquer sa relation tumultueuse avec Matty Healy qui fut assez courte,
même si elle a duré plus de deux semaines). Certains vers sont forcément
inspirés de son ancienne relation avec Joe Alwyn : par exemple, elle a déjà
évoqué le sentiment de solitude qu’elle ressentait alors qu’elle était encore
en couple avec lui dans le titre Dear
Reader (dans lequel elle avoue qu’elle se réfugie dans l’alcool pour
combler ce sentiment de solitude) ou encore dans So Long, London. De
plus, les paroles très fatalistes de Fortnight sont très opposées à
celles de la chanson Daylight (extraite de son album Lover), qui
célèbrait son amour pour Joe Alwyn.
Fortnight
est illustré par un magnifique clip en
noir et blanc, scénarisé et réalisé par Taylor Swift elle-même. Ce clip s’inspire
des films muets des années 20, et Taylor Swift a fait jouer dedans deux acteurs
du film Le Cercle des Poètes Disparus, Ethan Hawke et Josh Charles. Le
clip commence avec Taylor Swift enchaînée à son lit dans un établissement
psychiatrique avant de plonger dans les souvenirs d'une romance au bureau avec
Post Malone. Puis on les voit tous les deux rire et s’enlacer sur une route,
mais ils ont un look très différent de quand on les voit au bureau. De retour
dans l'établissement psychiatrique, Taylor Swift est soumise aux expériences de
Ethan Hawke, Josh Charles et de Post Malone, mais Post Malone la reconnaît et
la libère. Je pense que chaque scène du clip n’a pas été écrite au hasard. Au
début du clip, lorsque Taylor Swift est menottée à son lit dans l’hôpital
psychiatrique, cela représente très certainement son sentiment d’être
prisonnière de sa relation avec Joe Alwyn (qu’elle explique explicitement dans
le titre Fresh Out The Slammer), c’est pourquoi elle brise la vitre,
pour se libérer de cette relation dans laquelle elle était en train de
suffoquer. Puis on la voit elle et Post Malone (qui à ce moment-là porte encore
ses tatouages) au bureau, en train de taper à la machine à écrire. Cette scène
fait certainement allusion à sa relation avec le chanteur Matty Healy (qui est lui
aussi tatoué), puisque Taylor et lui font le même métier. De plus, Matty Healy
a avoué plusieurs fois dans les médias son amour pour les machines à écrire. La
scène où ils sont tous les deux en train de s’enlacer sur une route (scène dans
laquelle on les sent très épanouis) fait très probablement référence à sa relation
actuelle avec le joueur de football américain Travis Kelce, ce qui est aussi le
cas dans la scène finale dans laquelle Taylor est sur une cabine téléphonique
et prend la main de Post Malone. Dans cette scène, elle porte un joli bracelet,
qui fait certainement allusion à la manière dont elle et son bien aimé actuel se
sont rencontrés, qui fut grâce à un bracelet d’amitié sur lequel le sportif
avait indiqué son numéro de téléphone et qui avait été donné à Taylor lors de l’un
ses concerts lors de sa tournée The Era Tour.
All of this to say, I hope you’re
okay
But you’re the reason
And no one here’s to blame
But what about your quiet treason?
And for a fortnight there
We were forever running
‘Til you sometimes ask about the weather
Now you’re in my backyard
Turned into good neighbors
Your wife waters flowers
I wanna kill her
All my mornings are Mondays stuck in an endless February
I took the miracle move on drug, the effects were temporary
And I love you, it’s ruining my life (I love you, it’s ruining my life)
I touched you for only a fortnight (I touched you)
But I touched you
…
Thought of calling you but you won’t pick up
Another fortnight lost in America
Moved to Florida
Buy the car you want
But it won’t start up ‘til you
touch, touch, touch me
The Tortured Poets Department : Ce très
beau morceau, qui est aussi le titre de l’album, semble faire référence à sa
relation avec Matt Healy, retraçant les émotions qu’elle a suscitées. Taylor
Swift qualifie son ex de « Golden Retriever tatoué » et commence cette
très belle chanson en évoquant la passion de Matty Healy pour les machines à
écrire : « Tu as laissé ta
machine à écrire à mon appartement, Directement sortie du département des
poètes torturés, Je pense à certaines choses que je ne dirai jamais, Comme “de
toute façon, qui utilise des machines à écrire ?” ». On comprend vite
d’après les paroles que leur relation est vouée à l’échec, car l’homme qu’elle
aime a un comportement auto destructeur : « Mais tu es dans
l’optique de te saboter toi-même, Jetant des piques sur le chemin, Mais j’ai vu
cet épisode et aime quand même la série » et « Parfois je me
demande si tu vas tout gâcher, Mais tu as dit à Lucy que tu mettrais fin à tes
jours si je partais, Et j’avais dit ça à Jack à ton sujet, alors je me suis
sentie comprise, Tous ceux que nous connaissons comprennent pourquoi notre
destinée, Parce que nous sommes fous, Alors dis-moi, Qui d’autre va m’aimer
? ». Elle a l’air de nous préciser
qu’ils se ressemblent beaucoup, et surtout qu’elle le comprend car elle est
prête à le soutenir : « Qui d’autre
te déchiffre ? Et qui va te porter comme moi ? Personne, absolument
personne, personne ». On la sent profondément amoureuse : « Au
dîner, tu retires ma bague de mon majeur et la mets au doigt, Autour duquel les
gens mettent les alliances, et j’ai senti, Comme mon cœur exploser ». Taylor Swift fait
référence à plusieurs personnes dans les paroles : Lucy, qui serait apparemment
Lucy Dacus (du groupe Boygenius) qui est une amie de Matty Healy, et Jack qui
est très probablement Jack Antonoff (l’un des producteurs qui a notamment co-écrit
cette chanson avec elle). « Je t’ai ri au visage et ai dit, “Tu n’es
pas Dylan Thomas, je ne suis pas Patti Smith, Ce n’est pas le Chelsea Hotel,
nous sommes des idiots modernes” » : Taylor Swift précise à son
amant de l’époque qu’ils sont certes des artistes, mais pas à la hauteur
d’autres comme Dylan Thomas qui était un poète ou encore comme Patti Smith qui
est chanteuse.
You left your typewriter at my apartment
Straight from the tortured poets department
I think some things I’ll never say
Like “who uses typewriters, anyway?”
But you’re in self sabotage mode
Throwing spikes down on the road
But I’ve seen this episode and still love the show
Who else decodes you?
And who’s gonna hold you like me?
And who’s gonna know you if not me?
I laughed in your face and said
“You’re not Dylan Thomas, I’m not Patti Smith “
This ain’t the Chelsea Hotel, we’re modern idiots”
And who’s gonna hold you like me?
Nobody, no fucking body, nobody
...
Sometimes I wonder if you’re gonna screw this up with me
But you told Lucy you’d kill yourself if I ever leave
And I had said that to Jack about you, so I felt seen
Everyone we know understands why it’s meant to be
‘Cause we’re crazy
So tell me
Who else is gonna love me?
At dinner, you take my ring off my middle finger and put it on the one
People put wedding rings on, and that’s the closest I’ve come
To my heart exploding
My Boy Only Breaks His Favorite Toys : My Boy Only Breaks His Favorite Toys, chanson avec une très belle orchestration qui me fait penser au style musical de Florence + The Machine, est une belle chanson que Taylor Swift a écrite seule, dans laquelle elle utilise la métaphore de la poupée pour se représenter elle-même : « Les voix dans sa tête, Ont appelé la pluie pour mettre fin à nos journées de folie, La meilleure poupée, Achetée au centre commercial, Un ruisselet fait disparaître mon sourire de plastique ». Cette chanson fait encore une fois référence à sa relation tumultueuse avec Matty Healy (chanteur du groupe The 1975). Au début, il la valorisait car il ressentait quelque chose pour elle : « Et je te dirai qu’il court, Car il m’aime, Parce que tu aurais dû le voir quand il m’a vue la première fois ». La chanteuse était son jouet préféré, jusqu'à ce qu'il la brise, et qu'ensuite il ne veuille plus jouer avec elle : « Mon mec casse seulement ses jouets préférés, Je suis la reine des châteaux de sable qu’il détruit, Parce que je lui corresponds trop bien, des pièces de puzzle au cœur de la nuit, J’aurais dû savoir que ce n’était qu’une question de temps, Mon mec casse seulement ses jouets préférés ». A priori leurs sentiments étaient très forts et Taylor Swift le valorise par rapport à ses autres ex, même si lui-même a fini par lui briser le cœur… : « Dis-moi quand, je jouerais à nouveau, Il était mon meilleur ami, Là-bas au terrain vague, J’ai ressenti plus de choses lorsque nous faisions semblant, Qu’avec tous ces Ken, Parce qu’il m’a sortie de ma boîte, A volé mon cœur torturé, A laissé tous ces morceaux brisés, Et m’a dit que c’est mieux comme ça, Mais ce n’est pas le cas ». Taylor avait l’air d’avoir beaucoup d’espoir dans leur relation, même si elle savait qu’elle était toxique : « Une fois que je me serais réparée, je vais lui manquer ».
Oh, here we go again Oh,
The voices in his head
Called the rain to end our days of wild
The sickest army doll
Purchased at the mall
Rivulets descend my plastic smile
But you should’ve seen him when he first got me
My boy only breaks his favorite toys
I’m queen of sand castles he destroys
‘Cause I fit too right, puzzle pieces in the dead of night
I should’ve known it was a matter of time
My boy only breaks his favorite toys
...
Once I fix me, he’s gonna miss me
Once I fix me, he’s gonna miss me
He was my best friend
Down at the sandlot
I felt more when we played pretend
Than with all the Kens
‘Cause he took me out of my box
Stole my tortured heart
Left all these broken parts
And told me I’m better off
But I’m not
Down Bad : Taylor Swift parle encore une fois de son ancienne
relation avec Matty Healy dans cette chanson dans laquelle elle raconte qu’elle
fut d’abord bombardée d'amour : « Pendant un instant
j’ai connu l’amour cosmique » et «
Pendant un instant j’étais touchée par le paradis ». Elle a l’impression qu’il a bouleversé son monde et
qu’il l’a ébloui, comme si elle avait été enlevée par des extraterrestres avec
qui elle avait envie de rester : « M’as-tu vraiment
téléportée, Dans un nuage de poussière brillante ? Juste pour faire des
expériences sur moi, Tu me dis que je suis l’élue, Tu m’as montré que ce monde
est plus grand que nous, Puis tu m’as renvoyé de là où je venais ». Cet amour cosmique est
représenté instrumentalement au début de la chanson, comme si elle avait un
petit côté magique (un peu comme dans le titre Snow on the Beach). Puis son
bien aimé de l’époque l’a brusquement abandonnée, elle et son petit cœur
brisé : « Maintenant je suis
mal en point, je pleure à la salle de sport, Tout ressort comme de la pétulance
adolescente, Et puis merde si je ne peux pas l’avoir, Je pourrais mourir, ça ne
ferait pas de différence, Mal en point, je me réveille en sang, Je regarde le
ciel, reviens et récupère-moi, Et puis merde s’il n’y a pas de “nous”, Je
pourrais ne pas me lever, je pourrais rester ».
On sent qu’elle a eu beaucoup de mal à se remettre de leur rupture : « J’aimais
tes prises de contrôle hostiles, Des rencontres de plus en plus proches, Toutes
tes révélations indécentes, Comment oses-tu dire que c’est, Je te construirai
un fort sur une quelconque planète où ils pourront tous comprendre, Comment
oses-tu penser que c’est romantique, De me laisser ici en sécurité et coincée
? ». La chanteuse sait qu’elle est plus en sécurité sans lui, mais au
prix de sa solitude et de sa détresse :
« As-tu pris tous mes vieux
vêtements, Juste pour me laisser nue et seule ici ? Dans un champ dans ma
vieille ville, Qui curieusement paraît bien vide à présent, Ils diront que je
suis folle si je parle ». Down Bad décrit bien à quelle point cette
relation fut un ascenseur émotionnel pour elle : « Parce que merde, j’étais amoureuse, Alors va te
faire foutre s’il n’y pas de “nous”, Parce que merde, j’étais amoureuse » et « Mal en point (Comme si j’avais perdu mon jumeau),
Et puis merde si je ne peux pas l’avoir (Mal en point), Mal en point (Faisant
au revoir au bateau) ».
Did you really beam me up
In a cloud of sparkling dust?
Just to do experiments on
Tell me I was the chosen one
Showed me that this world is bigger than us
Then sent me bad where I came
from
For a moment I knew cosmic love
Now I’m down bad, crying at the gym
Everything comes out teenage petulance
Fuck it if I can’t have him
I might just die, it would make no difference
Down bad, waking up in blood
Staring at the sky, come back and pick me up
Fuck it if I can’t have us
I might just not get up, I might stay
Did you take all my old clothes
Just to leave me here naked and alone?
In a field in my same old town
That somehow seems so hollow now
They’ll say I’m nuts if I talk about
The existence of you
For a moment I was Heaven-struck
...
Down bad (Like I lost my twin)
Fuck it if I can’t have him (Down bad)
Down bad (Waving at the ship)
Fuck it if I can’t have him
I loved your hostile takeovers
Encounters closer and closer
All your indecent exposures
How dare you say that it’s
I’ll build you a fort on some planet where they can all understand it
How dare you think it’s romantic
Leaving me safe and stranded?
‘Cause fuck it, I was in love
So fuck you if I can’t have us
‘Cause fuck it, I was in love
So Long, London : Taylor Swift a toujours fait en sorte
pour chacun de ses albums de positionner en track 5 sa chanson la plus
vulnérable. So Long, London ne fait pas exception à cette règle,
puisqu’elle est particulièrement dévastatrice ! Dans cette chanson très
personnelle, la chanteuse fait ses adieux à sa relation de 6 ans avec l’acteur
Joe Alwyn, et à la ville de Londres (dans laquelle ils habitaient tous les
deux). Les magnifiques harmonies faites par Taylor au tout début du morceau représentent
bien ses adieux, qui ressemblent presque à des funérailles : « Au revoir, Londres, J’ai vu dans mon esprit les
lumières d’un ferry à travers la brume, Je suis restée calme et ai porté le
poids jusqu’à la rupture, Le serrant plus fort à chaque fois qu’il s’éloignait
». On sent que Taylor s’est énormément impliquée dans cette relation, et
qu’elle faisait de son mieux pour la retenir car elle sentait qu’elle lui
échappait : « Ma colonne vertébrale s’est brisée à force de nous porter
en haut de la colline, Mouillée à travers mes vêtements, mes os fatigués ont
attrapé froid, J’ai arrêté d’essayer de le faire rire, arrêté d’essayer de
percer le coffre ». On comprend qu’elle a eu des difficultés à quitter
cette relation dans laquelle lui ne s’impliquait plus, ce qui la rendait
profondément triste : « Combien de tragédie, Jusqu’où pensais-tu que
j’irais avant d’imploser ? Avant que je m’en aille pour être libre ? ». On
ressent d’après les paroles de la chanson que la chanteuse s’est apparemment
plus impliquée que lui dans cette relation : « J’ai arrêté le massage
cardiaque, après tout, ça ne sert à rien, L’esprit était parti, nous ne
viendrons pas non plus, Et je suis agacée que tu m’aies laissé te donner toute
cette jeunesse gratuitement ». Elle compare l’abandon de cette relation qui
était déjà un échec mais qu’elle a essayé de maintenir à un arrêt cardiaque,
très belle métaphore qu’elle avait déjà utilisée dans la magnifique chanson You’re
Losing Me. « Pendant si longtemps, Londres, Les points de suture défaits
» : j’aime beaucoup cette métaphore, puisque lorsqu’elle parle de
points de suture, elle parle de l’amour de Joe Alwyn qui avait petit à petit
guéri ses blessures psychologiques causées par le scandale créé de toute pièce
par Kanye West et Kim Kardashian en 2016. Taylor Swift nous fait ressentir à
quel point cela devenait urgent d’arrêter cette relation qui ne menait à rien,
sûrement parce qu’il n’était plus amoureux d’elle : « Et tu dis que
j’ai abandonné le bateau, Mais je coulais avec lui, Ma poigne de mourant aux
doigts blancs, S’accrochant avec force à ta rancœur silencieuse, Et mes amis
disaient que ce n’était pas normal d’avoir peur, Chaque jour d’une histoire
d’amour, Chaque respiration ressemble à l’air le plus rare, Et tu n’es pas sûre
qu’il veuille être ici ». Taylor a l’air d’avoir ressenti de la rancœur car
leur relation dans laquelle elle se sentait si bien au début la
détruisait petit à petit : « Tu jurais que tu m’aimais mais où étaient
les indices ? Je suis morte sur l’autel en attendant les preuves, Tu nous as
sacrifié aux dieux de tes jours les plus bleus, Et je reprends tout juste de la
couleur sur mon visage, Et je suis simplement furieuse parce que j’adorais cet
endroit ». Elle s’est sentie obligée d’abandonner leur relation et la ville
de Londres pour pouvoir aller de l’avant. Les paroles de cette chanson me font
penser à d’autres morceaux qui évoquent le même sujet, comme tolerate it
(extraite de l’album evermore)
ou encore You’re On Your Own Kid (issue de Midnights),
ce qui parait logique puisque dans ces deux titres (qui figurent en track 5),
Taylor y évoque une grande vulnérabilité. A la fin de So Long, London,
la chanteuse accepte la fin de cette relation et fait ses adieux à
Londres : « Pendant si longtemps, Londres, Amuse-toi bien, Un moment de
soleil chaud, Mais je ne suis pas celle que tu veux, Au revoir, Londres ».
So long, London
So long, London
So long, London
I saw in my mind ferry lights through the mist
I kept calm and carried the weight to the rift
Pulled him in tighter each time he was drifting away
My spine split from carrying us up the hill
Wet through my clothes, weary bones caught the chill
I stopped trying to make him laugh, stopped trying to drill the safe
Thinking, how much sad did you think I had, did you think I had in me?
Oh, the tragedy
So long, London
You’ll find someone Tu trouveras quelqu’un
…
I stopped CPR, after all, it’s no use
The spirit was gone, we would never come too
And I’m pissed off you let me give you all that youth for free
For so long, London
Stitches undone
Two graves, one gun
Je trouverai quelqu’un
And you say I abandoned the ship
But I was going down with it
My white knuckled dying grip
Holding tight to your quiet resentment
And my friends said it isn’t right to be scared
Every day of a love affair
Every breath feels like rarest air
And you’re not sure if he wants to be there
So how much sad did you think I had, did you think I had in me?
How much tragedy
Just how low did you think I’d go ‘fore I self-implode?
‘Fore I’d have to go be free?
You swore that you loved me but where were the clues?
I died on the altar waiting for the proof
You sacrificed us to the gods of your bluest days
And I’m just getting color back into my face
I’m just mad as hell ‘cause I loved this place
But Daddy I Love Him : Le titre de cette chanson est j’imagine un
petit clin d’œil au dessin animé de La Petite Sirène (film d’animation
de Disney sorti en 1989, qui est aussi l’année de naissance de la chanteuse),
puisque c’est ce que dit le personnage d’Ariel à son père. Dans But Daddy I
Love Him, Taylor Swift aborde avec un peu d’humour un sujet très
sérieux : elle (comme toute autre personnalité publique) n’appartient à
personne et elle seule peut décider du cours de sa vie. Elle évoque ce problème
puisque lorsqu’elle est sortie quelques mois l’année dernière avec Matty Healy
(qui n’a pas une très bonne réputation), les médias comme certains de ses fans
se sont empressés de critiquer cette relation et sa décision de sortir avec
lui. Dans But Daddy I Love Him, Taylor Swift se décrit elle-même comme
une enfant obéissante qui a dû vite grandir pour poursuivre sa carrière, mais
qui a besoin de se raccrocher à cette relation avec Matty Healy dans laquelle
elle a l’air de s’amuser : « Une enfant obéissante, tous mes plans
étaient établis, Grandir précocement signifie parfois ne pas grandir du tout,
il était la fête, Ses yeux dans la chambre pareils à un remède ». De
nombreuses personnes se sont permises de critiquer leur relation sur les
réseaux sociaux, ce que la chanteuse n’a pas apprécié (et à juste titre) :
« J’ai juste appris que ces gens t’élèvent seulement, Pour te mettre en cage,
Les Sarah et les Hannah dans leurs habits du dimanche, Attrapant leurs perles
en soupirant, “quel gâchis”, J’ai juste appris que ces gens essaient de te
sauver, Parce qu’ils te détestent ». Les paroles de But Daddy I Love Him
sont très explicites : elle était heureuse dans cette relation, qui fut
ternie notamment par toutes ces opinions qu’elle n’a jamais sollicitées, car
elle seule est responsable de ses choix : « Vous n’avez pas besoin de
prier pour moi, Moi et mon mec déluré, et toute cette joie folle, Si tout ce
que vous voulez pour moi est du gris, Alors ce ne sont que des bruits blancs,
alors ce n’est que mon choix ». Pour ne pas créer de malaise, Taylor Swift
a apporté un peu d’humour dans le refrain, en faisant une blague à son père
(sûrement parce que lui-même désapprouvait cette relation au début) : «
Maintenant je cours avec ma robe déboutonnée, En criant, “mais papa, je
l’aime”, J’attends son enfant, Non, ce n’est pas vrai mais tu devrais voir vos
têtes, Je lui dis de passer à travers les barrières, Non, je ne reprends pas
mes esprits, Je sais que c’est dingue mais il est celui que je veux ». Ce
n’est pas la première fois que Taylor Swift évoque une relation qui n’est pas
forcément approuvée par son entourage, puisqu’elle l’avait déjà fait dans le
titre Ours (extrait
de son album Speak Now), qui évoquait son ancienne relation avec le
chanteur John Mayer. Taylor Swift condamne formellement tout jugement que les
gens se permettent d’émettre, car cela ne changera pas ce que son cœur lui
dit : « Dieu, sauve ces pauvres gens qui jugent tant les autres, Qui
disent vouloir ce qu’il y a de mieux pour moi, Qui jouent, de façon
moralisatrice, des soliloques que je ne verrai jamais, En pensant que ça peut
changer le battement de mon cœur lorsqu’il me touche, Et empêcher l’alchimie,
Et défaire le destin ». Même si elle-même fait des erreurs de jugement,
c’est à elle de les faire car sa vie lui appartient : « Je vais vous
dire quelque chose maintenant, Je préférerais brûler ma vie entière, Qu’écouter
encore une seconde de toutes ces plaintes et gémissements, Je vais vous dire
quelque chose au sujet de mon nom, C’est à moi seule de le déshonorer, Je ne
m’adresse pas à toutes ces vipères habillées de vêtements d’empâtes ».
Taylor a terminé la chanson en modifiant le refrain, qui explique que son père
a changé d’avis sur son futur ex (et elle se sent apaisée par ce
changement) : « Maintenant je danse dans ma robe au soleil, et, Même mon
père l’adore, Je suis sa dame et, oh mon Dieu, vous devriez voir vos têtes, Le
temps, n’apporte-t-il pas de la perspective, Et non, vous ne pouvez pas venir
au mariage, Je sais que c’est dingue mais il est celui que j’aime ».
I
forget how the west was won
I forget if this was ever fun
I just learned these people only raise you
To cage you Pour te mettre en cage Sarahs and Hannahs in their Sunday
best
Clutching their pearls sighing, “what a mess”
I just learned these people try and save you
‘Cause they hate you Parce qu’ils te détestent
Too high a horse for a simple girl
To rise above it
They slammed the door on my whole world
The one thing I wanted
Now I’m running with my dress unbuttoned
Screaming, “But daddy, I love him”
I’m having his baby
No, I’m not but you should see your faces
I’m telling him to floor it through the fences
No, I’m not coming to my senses
I know it’s crazy but he’s the one I want
…
I’ll tell you something right now
I’d rather burn my whole life down
Than listen to one more second of all this bitching and moaning
I’ll tell you something ‘bout my good name
It’s mine alone to disgrace
I don’t cater to all these vipers dressed in empath’s clothing
God, save the most judgemental creeps
Who say they want what’s best for me
Sanctimoniously performing soliloquies I’ll never see
Thinking it can change the beat of my heart when he touches me
And counteract the chemistry
And undo the destiny
You ain’t gotta pray for me
Me and my wild boy, and all of this wild joy
If all you want is gray for me
Then it’s just white noise, then it’s just my choice
There’s a lot of people in town that I bestow upon my fakest smiles
Scandal does funny things to pride, but brings lovers closer
We came back when the heat died down
Went to my parents and they came around
All the wine moms are still holding out, but fuck ‘em, it’s over
Now I’m dancing in my dress in the sun, and
Even my daddy just loves him
I’m his lady and, oh my God, you should see your faces
Time, doesn’t give some perspective
And no, you can’t come to the wedding
I know it’s crazy but he’s the one I love
Fresh
Out The Slammer : Dans ce morceau
(dont le début sonne comme si nous étions dans un Western), Taylor Swift décrit
comment elle est passée d’une ancienne relation dans laquelle elle se noyait, à
une relation dans laquelle elle se sent elle-même et surtout heureuse.
Elle commence cette chanson par le refrain dans lequel elle compare son
ancienne relation avec Joe Alwyn à une pénitence en prison : «
Maintenant mon joli bébé, Je cours pour rentrer à la maison vers toi,
Fraîchement sorti de prison, je sais à qui sera mon premier appel (Fraîchement
sorti de prison, oh) ». La chanteuse a probablement utilisé cette métaphore
de la prison pour démontrer qu’elle étouffait dans son ancienne relation, Joe
Alwyn ayant toujours été très discret, de plus il ne voulait pas trop se
montrer avec elle. Les paroles de son single Bejeweled (extrait
de Midnight) nous donnait déjà un indice sur ce qu’elle ressentait à
l’époque : « Ne me mettez pas au sous-sol ». Cela laisse entendre
que Joe Alwyn l’empêchait d'être elle-même. Elle enchaine par le premier
couplet dans lequel elle décrit sa mort lente dans son ancienne relation, car
Joe Alwyn est très introverti, à l’inverse d’elle qui se sentait
emprisonnée : « Un autre été, à se cacher, tonnerre roulant, Il ne me
comprend pas, Éclaté en hiver, dîners silencieux, amers, Il était avec elle
dans ses rêves, Gris et bleu et combats et tunnels, Menotté au sortilège que je
subissais, Pour juste une heure de soleil, Des années de labeur, de verrous et
de plafonds, À l'ombre de ce qu'il ressentait, Mais tout ira bien, j'ai fait
mon temps ». Dans le deuxième couplet, Taylor explique avoir fait le deuil
de cette relation dans laquelle elle était malheureuse et que sa relation avec
Matty Healy (qu’elle a fréquenté après cette rupture) lui a redonné le goût de
vivre : « Flashes de caméra, fêtes de bienvenue, Prends les allumettes,
jette les cendres par-dessus le rebord, Comme je l'ai dit dans mes lettres,
maintenant que je sais mieux, Je ne perdrai plus jamais mon bébé, Mes amis ont
essayé, mais je ne voulais pas entendre, Ils me voyaient disparaître chaque
jour, Pour juste un aperçu de son sourire, Toutes ces nuits où tu m'as maintenue
en vie, Je t'ai intégré dans tous mes poèmes, Maintenant nous sommes sur la
ligne de départ, j'ai fait mon temps ». Elle revit de nouveau depuis
qu’elle sort avec cet homme qui semble la valoriser : « Maintenant mon
joli bébé, Je cours, Vers la maison où tu attends toujours et cette lumière de
porche brille (brille), Vers celui qui dit que je suis la fille de ses rêves
américains, Et peu importe ce que j'ai fait, cela n'aurait de toute façon pas
d’importance, Il n'y a pas moyen que je gâche tout, maintenant que je sais ce
qui est en jeu ici...Mais tout ira bien, j'ai fait mon temps ».
I'm running back home to you
Fresh out the slammer,
I know who my first call will be to (Fresh out the slammer, oh)
Another summer, taking cover, rolling thunder
He don't understand me
Splintered back in winter, silent dinners, bitter
He was with her in dreams
Gray and blue and fights and tunnels
Handcuffed to the spell I was under
For just one hour of sunshine
Years of labor, locks and ceilings
In the shade of how he was feeling
But it's gonna be alright, I did my time
…
Camera flashes, welcome bashes
Get the matches, toss the ashes off the ledge
As I said in my letters, now that I know better
I will never lose my baby again
My friends tried, but I wouldn't hear it
Watched me daily disappearing
For just one glimpse of his smile
All those nights you kept me goin’
Swirled you into all of my poems
Now we're at the starting line, I did my time
Now pretty baby
I'm runnin’
To the house where you still wait up and that porch light gleams (Gleams)
To the one who says I'm the girl of his American dreams
And no matter what I've done, it wouldn't matter anyway
Ain't no way I'm gonna screw up, now that I know what's at stake here
At the park where we used to sit on children's swings
Wearing imaginary rings
But it's gonna be alright, I did my time
Florida !! : J’ai l’impression que ce magnifique duo avec la
chanteuse de Florence + The Machine est la suite logique de son single Fortnight
(featuring avec Post Malone), dans lequel Post Malone évoque à la
fin du morceau le déménagement de la narratrice en Floride pour échapper à sa
déception amoureuse. L’orchestration du refrain de Florida !! est
très puissante, rappelant l’univers musical de la chanteuse Florence Welch.
Dans une interview, Taylor Swift a fait un parallèle entre les gens qui
quittent leur ville pour la Floride pour un nouveau départ après avoir commis
des crimes, et ceux qui cherchent du réconfort après un chagrin d’amour. Selon
ses propres mots, la Floride, c’est un endroit où on peut « se réinventer,
avoir une nouvelle identité, s'intégrer » : « L’amour m’a laissée comme ça, et je ne veux pas
exister, Alors emmène-moi en Floride »
et « J’ai besoin d’oublier alors emmène-moi en Floride, J’ai quelques
regrets, je les enterrerai en Floride, Dis-moi que je suis détestable, dis que
c’est impardonnable, Quel fracas, quelle animation, Fous-moi en l’air, Floride ». Florida !!
est donc un bel hymne d'évasion (dont le thème est assez similaire à celui de son
tube Getaway Car (extrait de son album Reputation). Ces deux
chansons explorent les thèmes de l’évasion et expriment un sentiment d’urgence
et un désir de laisser une situation difficile derrière elles. Au début de la
chanson, Taylor explique à quel point la ville dans laquelle elle vit la rend
folle : « Tu peux échapper aux coups de chaud, si tu échappes aussi
aux poursuites, Ils disaient que j’étais une tricheuse, j’imagine que ça doit
être vrai, Et mes amis sentent tous l’odeur du cannabis ou celle des bébés, Et
cette ville empeste à me rendre folle ».
La chanteuse fait explicitement référence à ses ami(e)s qui soit sont déjà
mères de famille (comme Blake Lively, Gigi Hadid, Sophie Turner...) et celles
qui adorent faire la fête ! Puis Florence Welch intervient en lui
suggérant de se rendre en Floride : « La Floride, c’est une sacrée
drogue, La Floride, je peux t’utiliser ? » et « Un ouragan portant mon nom, J’ai trop bu et l’ai
défié de m’emporter, Barricadée dans les toilettes avec une bouteille de vin,
Eh bien, moi et mon fantôme, on s’est bien amusé, Oui, je suis hantée mais je
me sens bien, Toutes mes copines ont leur dentelle, et leurs crimes, Et ton mari
infidèle a disparu, De toute façon, personne ne pose de questions ici ».
Je suis ravie de ce duo car j’aime beaucoup l’univers de Florence + The Machine. Les deux chanteuses ont exprimé une admiration mutuelle à plusieurs reprises, puis elles ont été vues ensemble dans les coulisses du concert du groupe The 1975 début 2023.
You can beat the heat, if you beat the charges too
They said I was a cheat, I guess it must be true
And my friends all smell like weed or little babies
And this city reeks of driving myself crazy
…
Florida, is one hell of a drug,
Florida, can I use you up?
The hurricane with my name when it came
I got drunk and I dared it to wash me away
Barricaded in a bathroom with a bottle of wine
Well, me and my ghost, we had a hell of a time
Yes, I’m haunted but I’m feeling just fine
All my girls got their lace, and their crimes
And your cheating husband disappeared
Well, no one asks any questions here
…
I need to forget so take me to Florida
I’ve got some regrets, I’ll bury them in Florida
Tell me I’m despicable, say it’s unforgivable
What a crash, what a rush
Fuck me up, Florida
...
Love left me like this, and I don’t want to exist
So take me to Florida
Guilty As Sin : Je pense que le thème évoqué dans Guilty As
Sin (qui est le titre le plus évocateur de l’album) est assez similaire à
celui évoqué dans Fresh Out The Slammer. Taylor Swift explique comment
elle est passée d’une relation amoureuse dans laquelle elle se noyait (celle
avec Joe Alwyn) à une relation sur laquelle elle fantasmait et qu’il la rendait
plus épanouie (celle avec le chanteur Matty Healy) : « Je me noie dans
le Nile Bleu, Il m’a envoyé “Downtown Lights”, Je ne l’ai pas entendu depuis un
moment, Mon ennui m’attaque jusqu’à l’os, Cette cage m’a convenu pendant un
temps, Ai-je le droit de pleurer ? ». La chanson fait référence à The Blue
Nile, le groupe favori de Matty Healy. Ensuite, Taylor exprime à quel point
cette nouvelle relation la fait fantasmer : « Déferlant sur lui ce
soir, il est un paradoxe, J’ai des visions, Suis-je mauvaise, ou folle, ou sage
? Et s’il avait écrit “La mienne” en haut de ma cuisse seulement dans mon
esprit ? Un faux pas et on retombe dans le labyrinthe, Oh, quelle façon de mourir,
Je me rappelle sans cesse de choses que nous n’avons jamais faites, Des baisers
maladroits, Comme j’ai envie d’un rendez-vous, Sans jamais toucher ta peau,
Comment puis-je être coupable de péché ? » et « Je garde ces désirs
enfermés, Écrits en minuscule dans une chambre forte, Quelqu’un m’a dit “les
mauvaises pensées n’existent pas, seules tes actions parlent”, Ces fantasmes
fatals laissent la place à une respiration laborieuse qui m’emporte tout entière,
On l’a déjà fait dans ma tête, Si on fait semblant, Pourquoi ça ressemble à un
vœu, Que, d’une manière ou d’une autre, on respectera ? ». La chanteuse
explique qu’elle a peur de retomber dans le labyrinthe de son esprit, qui est
certainement une référence à sa chanson Labyrinth (extraite
de son album Midnights) qui évoque l’ascenseur émotionnel qu’elle
avait vécu en 2016. Dans le pont de Guilty As Sin, Taylor évoque encore
une fois les jugements négatifs qu’elle a reçus de la part de certains médias
et fans sur sa relation avec Matty Healy (qui n’a pas une bonne
réputation) : « Et si je fais rouler la pierre ? Ils vont me crucifier
de toute manière, Et si la façon dont tu me portes est en réalité ce qui me
rend sacrée, S’ils attendent de moi que je souffre longtemps et dans les règles
de l’art, Ils ne savent pas que tu me hantes de façon stupéfiante, Je choisis
toi et moi, religieusement ». C’est sûrement ce qui explique pourquoi
Taylor Swift a choisi Guilty As Sin comme titre de cette chanson :
on l’a jugée coupable de péché à cause de cette relation (et ce n’est pas ces
avis qu’elle n’avait jamais demandés qui ont changé la manière dont elle voyait
cet homme).
Drowning
in the Blue Nile
He sent me “Downtown Lights”
I hadn’t heard it in a while
My boredom’s bone deep This cage was once just fine
Am I allowed to cry?
..
Crashing into him tonight, he’s a paradox
I’m seeing visions
Am I bad, or mad, or wise?
What if he’s written “Mine” on my upper thigh only in my mind?
One slip and falling back into the hedge maze
Oh, what a way to die
I keep recalling things we never did
Messy top lip kiss
How I long for our tryst
Without ever touching his skin
How can I be guilty as sin?
I keep these longings locked
In lower case inside a vault
Someone told me, “There’s no such things as bad thoughts, only your actions
talk”
These fatal fantasies giving way to labored breath taking all of me
We’ve already done it in my head
If it’s make believe
Why does it feel like a vow
We’ll both uphold somehow?
What if I roll the stone away?
They’re gonna crucify me anyway
What if the way you hold me is actually what’s holy?
If long suffering propriety is what they want from me
They don’t know how you’ve haunted me so stunningly
I choose you and me, religiously
Who Is Afraid Of Little Old Me : Who's Afraid of Little
Old Me est une chanson que Taylor Swift a écrite seule, assise au piano
dans un de ces moments où elle se sentait amère suite à tout ce que les médias
et ses détracteurs racontent sur elle : « Le
scandale a été maitrisé, La balle a juste écorché, A tout prix, garde ta bonne
réputation, Tu n'as pas le droit de me dire que tu te sens mal ». Ce morceau partage
des sentiments similaires avec certaines autres chansons de Taylor, comme The
Last Great American Dynasty, Mad Woman (toutes les deux extraites de son
magnifique album
folklore) ou encore Look What You Made Me Do (issue de son
album Reputation). Elle se représente elle-même dans la métaphore Little
Old Me pour souligner comment les médias la rabaissent constamment. Tout au
long de cette chanson (qui comprend quelques sonorités qui rappellent
l’ambiance des Westerns), Taylor Swift aborde et se moque de toutes les rumeurs
qui entourent sa vie professionnelle et personnelle. Elle explique que suite à
toutes ces rumeurs, elle n’a pas eu d’autre choix que celui de se
défendre : « J'étais
domestiquée, j'étais douce jusqu'à ce que la vie de cirque me rende méchante,
Ne vous inquiétez pas tout le monde, nous lui avons enlevé toutes ses dents ». La chanteuse essaye de nous faire comprendre à
quel point certaines personnes prennent du plaisir à la dénigrer dans les
médias comme si cela était divertissant, mais que tout cela a des conséquences
sur comment elle se sent (alors que les médias eux s’en moquent) : « Est-ce
que c'est une merveille de voir que j'ai été brisée ? Allez, écoutons une
blague de plus, Comme ça on pourra tous rire jusqu'à ce que moi je pleure ».
Taylor Swift décrit son sentiment de résilience face à toutes ces fausses
rumeurs qui la dénigrent, et qu’elle continuera de vivre sa vie (mais aussi de
se défendre) : « Si tu voulais me voir morte, tu aurais juste dû
le dire, Rien ne me fait me sentir plus vivante » et « Je fais
irruption à la fête en criant comme un disque rayé, "Qui a peur de
l'ancienne et si petite moi ? », Vous devriez ». Les médias ont le chic pour se dédouaner quand
ils critiquent une personnalité publique, et Taylor ne se prive pas de
l’évoquer dans le pont, en disant qu’elle ne se laissera jamais faire face à
eux (comparant cette folie à celle d’un asile, car des critiques injustifiées
et le harcèlement peuvent avoir des conséquences sur la santé mentale de
n’importe qui : « Donc dis-moi que tout n'est pas à propos de moi, mais si
en fait c'était le cas ? Puis tu dis qu'ils ne l'ont pas fait pour me blesser,
mais s'ils l'avaient fait ? Je veux grogner et juste te montrer à quel point ça
m’a perturbée, Tu ne tiendrais pas une heure dans l'asile où ils m'ont élevée,
Comme ça vous tous pouvez-vous faufiler dans ma maison avec toutes les toiles
d’araignée, Je suis toujours ivre de mes propres larmes, n'est-ce pas ce qu'ils
ont tous dit ? Que je te poursuivrai en justice si tu marches sur ma pelouse,
Que je suis terrifiante, et que je suis pitoyable et que j'ai tort, Que je mets
des drogues dans toutes mes chansons, Et que c'est pour ça que tu continues à
les chanter en chœur ».
Dans
une interview, Taylor Swift a souligné à quel point les médias font vivre
l’enfer aux artistes en les jugeant, et que certaines personnes prennent juste
un malin plaisir à les voir souffrir de cette manière.
The Who's Who of who's that is poised for the attack
But my bare hands paved their paths
You don't get to tell me about sad
If you wanted me dead you should've just said
Nothing makes me feel more alive
So I leap from the gallows and I levitate down your street
Crash the party like a record scratch as I scream
"Who’s afraid of little old me? »
You should be Vous devriez
The scandal was contained
The bullet had just grazed
At all costs, keep your good name
You don't get to tell me you feel bad
Is it a wonder I broke?
Let's hear one morе joke
Then we could all just laugh until I cry
…
I was tame, I was gentle 'til the circus life made me mean
Don't you worry folks, we took out all her teeth
"Who’s afraid of little old me? »
Well, you should be (You should be)
So tell me everything is not about me, but what if it is?
Then say they didn't do it to hurt me, but what if they did?
I wanna snarl and show you just how disturbed this has made me
You wouldn't last an hour in the asylum where they raised me
So all you kids can sneak into my house with all the cobwebs
I'm always drunk on my own tears, isn't that what they all said?
That I'll sue you if you step on my lawn
That I'm fearsome, and I'm wretched and I'm wrong
Put narcotics into all of my songs
And that's why you're still singing along
…
'Cause you lured me and you hurt me and you taught me
You caged me and then you called me crazy (Crazy)
I am what I am 'cause you trained me (Trained me)
So who's afraid of me? (So who's afraid of me)
I Can Fix Him (No Really I Can) : Dans I Can Fix Him (No
Really I Can), qui a quelques consonances country, Taylor Swift tente de changer
son amant de l’époque, qu'elle considère comme un "homme dangereux" :
« La dopamine court dans son cerveau, Sur une autoroute à six voies au
Texas, Ses mains si calleuses à cause de son pistolet, Tracent doucement des
cœurs sur mon visage, Et je pouvais le voir à un kilomètre, Un cas parfait pour
mes compétences certaines, Il avait une auréole de la plus haute qualité, Il ne
m’avait simplement pas encore rencontré ». Pas besoin de chercher très
loin, il est évident qu’elle évoque encore une fois Matty Healy (qui a une
mauvaise réputation, notamment celle d’utiliser des substances illicites, et
d’avoir un humour douteux) : « Le nuage de fumée s’échappe de sa
bouche, Comme un train de marchandises à travers une petite ville, Les blagues
qu’il racontait de l’autre côté du bar, Étaient ignobles et racontées beaucoup
trop fort ». Les paroles nous confirment tout le long de la chanson qu’elle
parle de son aventure avec Matty Healy (qu’à priori ses parents désapprouvaient
au début, comme évoqué dans le titre But Daddy I Love Him). Taylor peut
ressentir le regard désapprouvant de son entourage, mais elle est convaincue
qu’elle peut le faire changer (et c’est finalement une croyance naïve qui
est assez fréquente) : « Ils secouent leurs têtes en disant, “Dieu, viens
lui en aide”, Quand je leur dis qu’il est mon homme, Mais le bon Dieu n’a pas
besoin de lever le petit doigt, Je peux le réparer, non, vraiment, je le peux,
Et moi seule le peut » et « Bon garçon, c’est ça, approche-toi, Je te
montrerai le paradis si tu es un ange, tout à moi, Fais-moi confiance, je peux
me charger d’un homme dangereux, Non vraiment, je le peux ».
À la fin de la chanson, Taylor Swift semble avoir appris à ses dépens qu’on ne peut pas toujours changer les gens, puis qu’elle réalise amèrement qu’elle n’en est pas capable : « Je peux le réparer, non, vraiment, je peux (Non, vraiment, je peux), Woah, peut-être que je ne peux pas ».
The smoke cloud billows out his mouth
Like a freight train through a small town
The jokes that he told across the bar
Were revolting and far too loud
They shake their heads saying, “God, help her”
When I tell ‘em he’s my man
But your good Lord doesn’t need to lift a finger
I can fix him, no, really, I can
And only I can
The dopamine races through his brain
On a six-lane Texas highway
His hands so calloused from his pistol
Softly traces hearts on my face
And I could see it from a mile away
A perfect case for my certain skill set
He had a halo of the highest grade
He just hadn’t met me yet
…
Good boy, that’s right, come close
I’ll show you Heaven if you’ll be an angel, all mine
Trust me, I can handle a dangerous man
No really, I can
Loml: Loml est une magnifique chanson déchirante, chantée
au piano. Ce titre particulièrement émouvant et intime est l’un des plus
tristes de l’album, et il me met les larmes aux yeux. Les paroles sont
particulièrement bien écrites, et je trouve qu’elles sont même à la hauteur de All
Too Well (extraite
de son album RED) ! Dans les pays anglophones, loml est de l'argot
abrégé pour dire « l'amour de ma vie ». Dans cette magnifique chanson, Taylor
Swift parle de l’échec de l’une ou plusieurs romances passées, en décrivant sa
souffrance en découvrant qu’elles ne mèneraient à rien : « Si vous le
savez juste en ayant un aperçu, c'est légendaire, Ce que nous avons cru éternel
était éphémère, Toujours vivants, tuant notre temps au cimetière, Jamais
vraiment enterrés ». Son amant lui a dit de nombreuses fois qu’elle était
l’amour de sa vie, ce qui équivaut à des mots très forts : « Et ton
costume avec cravate, juste à temps, Tu es un garçon de bas étages tout en
étant debout, Fantôme sacré, tu m'as dit que j'étais l'amour de ta vie, Tu as
dit que j'étais l'amour de ta vie, A peu près un million de fois parlaient
mariage et enfants mais il ne s’est jamais engagé ». Malgré ces belles
paroles, Taylor sent que son amant l’a escroquée sentimentalement : « Qui va
me dire la vérité quand tu as soufflé avec le vent de la fatalité, Et tu m'as
dit que je t'avais réparé à nouveau, Quand tes peintures impressionnistes du
paradis se sont révélées être des contrefaçons, Eh bien tu m'as entrainée en
enfer avec toi également, Et tout à la fois, l'encre se met à saigner, Un escroc
vend à un idiot un plan pour obtenir l'amour rapidement, J'ai ressenti un vide
comme celui-ci, mais jamais avant et jamais depuis ». D’après les paroles,
on sent que cet amant lui avait promis beaucoup de choses (dont le mariage et
une vie de famille), mais il s’est avéré qu’il ne voulait pas s’engager à long
terme dans cette relation : « Tu m'as dit des conneries sous la table,
Anneaux parlants et berceaux parlants, J'aimerais pouvoir me rappeler, Comme
nous avions presque tout, Des fantômes dansants sur la terrasse, Sont-ils
embarrassés par l’occasion, Que je ne peux sortir du lit, Car quelque chose de
contrefait est mort, C'était légendaire, C'était momentané, Ce n'était pas
nécessaire, J'aurai dû le laisser enterré » et « Toi le cinéphile en
noir et blanc, Que de rebondissements et de dynamite, Monsieur je vole votre
fille, puis la fait pleurer, Disant que j'étais l'amour de ta vie ».
Les paroles nous démontrent que Taylor Swift fut dévastée par la tournure de
leur relation dans laquelle elle croyait vraiment. Puis elle conclut la chanson
en expliquant que cet amant était à la fois un beau parleur mais surtout un
lâche, et qu’il fut la plus grande perte de sa vue : « Oh, quel
vaillant rugissement, Quel fade adieu, Le lâche clamait qu'il était un lion, Je
peigne à travers les nattes de mensonges, Je ne partirai jamais, c'est sans
importance, Un champs de rêves dévasté par un incendie, Ton allumette
criminelle, tes yeux sombres, Et je le verrai pout toujours jusqu'à ce que je
repose à jamais, Tu es la perte de ma vie ». On comprend donc que
l’acronyme loml ne signifie pas « love of my life » dans cette chanson
(d’ailleurs elle ne prononce pas une seule fois « love of my life »), mais
« lost of my life ». De nombreuses spéculations circulent sur la toile
pour savoir de qui parle la chanteuse dans ce magnifique morceau.
Personnellement, je pencherai plus pour Joe Alwyn puisqu’elle a eu une relation
sérieuse de 6 ans avec lui, d’ailleurs les paroles de loml me font
penser à celles de So Long, London et de You’re
Losing Me. Cependant, quelques vers font aussi penser à son ancienne
relation avec Matty Healy (notamment quand elle parle d’escroc qu’elle a réparé).
Ainsi, je me pose la question si elle n’a pas mélangé ses sentiments de ses
deux dernières ruptures pour écrire cette sublime chanson.
And told me I reformed you
When your impressionist paintings of heaven turned out to be fake
Well, you took me to hell too
And all at once, the ink bleeds
A con man sells a foolf a "get love quick" scheme
I felt a hole like this, never before and ever since
If you know it in one glimpse, it's legendary
What we thought was for all time was momentary
Still alive, killing time at the cimetery
Never quite buried Jamais vraiment
You cinephile in black and white
All plot twists and dynamite
Mr. Steal-Your-Girl, then make her cry
Said, I'm the love of your life
You shit-talked me under the table
Talking rings and talking cradles
I wish I could unrecall
How we almost had it all
Dancing phantoms on the terrace
Are they second-hand embarrassed
That I can't get out of bed
'Cause something counterfeit's dead
It was legendary
It was momentary
It was unecessary
Should've let it stay buried
Oh, what a valiant roar
What a bland goodbye
The coward claimed he was a lion
I'm combing trough the braids of lies
I'll never leave, never mind
Our field of dreams engulfed in fire
Your arson's match, your somber eyes
And I'll still see until I die
You’re the loss of my life
I Can Do It With A Broken Heart : I Can Do It With A Broken
Heart est une chanson très pop dont les sonorités rappellent celles de 1989
et de Midnights,
et raconte l’expérience de Taylor Swift lors de sa tournée The Era Tour,
après ses récentes ruptures amoureuses. L’orchestration très lumineuse cache en
fait un message fort et beaucoup plus sombre qu’il n’y parait : la
chanteuse était dévastée par l’échec de ses dernières romances, et malgré cela,
elle se devait de faire son job sur scène avec le sourire aux lèvres et portant
des tenues pailletées : « Je peux lire dans tes pensées, Elle vit le
meilleur moment de sa vie, Là, dans sa splendeur scintillante, Les lumières
réfractent des étoiles de sequins sur sa silhouette chaque nuit, Je peux te
montrer des mensonges (Un, deux, trois, quatre) ». Le refrain de ce titre
très entrainant est très explicite : Queen Taylor Swift peut faire son job
dans n’importe quelle condition (même si elle doit faire semblant), puisque
c’est une dure à cuire : « Parce que je suis une dure à cuire, Je peux
gérer mes problèmes, On m'a dit, "Chérie, tu dois faire semblant jusqu'à
ce que tu y arrives », Et je l'ai fait, Lumières, caméra, souris, garce, Même
quand tu as envie de mourir, Il a dit qu'il m'aimerait toute sa vie, Mais cette
vie était trop courte, En pleurs, je tombe par terre, Tous les morceaux de moi
se brisent alors que la foule crie "Encore », Je souriais comme si je
gagnais, Je touchais mes marques, Parce que je peux le faire avec un cœur brisé
(Un, deux, trois) ». L’orchestration très chaotique de I Can Do It With
A Broken Heart représente l’état d’esprit de Taylor à cette époque,
lorsqu’elle souffrait énormément sentimentalement et mentalement. Les paroles
du deuxième couplet sont très révélatrices, puisque elle explique comment elle
trouve la force de faire son travail, et même d’être encore plus productive, en
transformant son chagrin en inspiration : « Je suis tellement déprimée,
je fais comme si c'était mon anniversaire tous les jours, Je suis tellement
obsédée par lui, mais il m'évite comme la peste, Je pleure beaucoup, mais je
suis tellement productive, c'est un art, Tu sais que tu es bon quand tu peux
même le faire avec un cœur brisé ».
J’aime beaucoup la manière dont elle termine la chanson, en énonçant ces dernières
paroles de manière un peu folle (qui rendraient parfaitement bien en
live) : « Tu sais que tu es bon quand tu peux même le faire avec un
cœur brisé, Tu sais que tu es bon … Parce que je suis malheureuse (Haha), Et
personne ne le sait même, Essaie de prendre mon travail ».
I can
read your mind
She's having the time of her life
There in her glittering prime
The lights refract sequin stars off her silhouette every night
I can show you lies (One, two, three, four)
'Cause I'm a real tough kid
I can handle my shit
They said, "Babe, you gotta fake it till you make it" and I did
Lights, camera, bitch, smile
Even when you wanna die
He said he'd love me all his life
But that life was too short
Breaking down, I hit the floor
All the piеces of me shatterеd as the crowd was chanting "more »
I was grinnin' like I'm winnin’
I was hitting my marks
'Cause I can do it with a broken heart (One, two, three)
I'm so depressed, I act like it's my birthday, every day
I'm so obsessed with him, but he avoids me, like the plague
I cry a lot, but I am so productive, it's an art
You know you're good when you can even do it with a broken heart
I can hold my breath
I've been doing it since he left
I keep finding his things in drawers
Crucial evidence,
I didn't imagine the whole thing
I'm sure I can pass this test
(One, two, three, four)
You know you're good when you can even do it with a broken heart
You know you're good
Good
'Cause I'm miserable (Haha)
And nobody even knows
Try and come for my job
The Smallest Man Who Ever Lived : J’aime particulièrement cette belle
chanson chantée au piano, dans laquelle Taylor Swift partage sa déception face
à un ancien ex petit ami. D’après les paroles de la chanson, Taylor semble
s'adresser à Matty Healy : « Est-ce que quoi que ce soit était vrai ? Me
regardant avec des yeux étoilés, Dans ton costume de Témoin de Jéhovah, Qui
était ce type, bordel ? Tu as essayé d'acheter des pilules Auprès d'un ami
d'amis à moi, Ils t'ont juste ignoré, Maintenant tu sais ce que ça fait »
(ce qui fait penser aux costumes que le chanteur du groupe de The 1975 a l’habitude
de porter sur scène). Le refrain est assez explicite, puisque Taylor Swift explique
que cet homme qui a gâché son été en 2023 s’est mis du jour au lendemain à l’ignorer,
qu’il n’y a rien de plus mesquin que cela, et qu’elle ne souhaite pas qu’il
revienne : « Et je ne veux même pas que tu reviennes, je veux juste
savoir, Si rouiller mon étincelant été était le but, Et je ne regrette pas ce
que nous avions, mais quelqu'un pourrait-il donner, Un message à l'homme le
plus petit qui ait jamais vécu ? ». Dans le deuxième couplet, elle va même
plus encore plus loin, décrivant la cruauté de son ex-amant, et le fait qu’il la
dévalorisait : « Tu m'as accrochée à ton mur, M'as poignardée avec tes
punaises, En public, tu m'as montrée, Puis tu t'es enfoncé dans l'oubli drogué,
Car une fois que ta reine était arrivée, Tu la traitais comme une perdante, Tu
n'étais pas à la hauteur, En aucune mesure d'un homme ». Dans le pont,
Taylor met en doute la virilité et l’intégrité de son ex (l’intensité de son
message va de pair avec l’instrumentalisation qui devient de plus en plus
puissante), qui l’aurait apparemment abandonnée du jour au lendemain (alors qu’elle
avait l’air de se sentir importante grâce à lui). « As-tu été envoyé par
quelqu'un Qui voulait ma mort ? As-tu dormi avec une arme sous notre lit ?
Écrivais-tu un livre ? Étais-tu un espion dormant ? Dans cinquante ans, tout
cela sera-t-il déclassifié ? Et tu avoueras pourquoi tu l'as fait, Et je dirai,
« Bon débarras », Car ce n'était pas sexy une fois que ce n'était plus
interdit, J'aurais pu mourir pour tes péchés, Au lieu de ça, je suis juste
morte à l’intérieur, Et tu mérites la prison, mais tu n'auras pas de peine... Tu
as gâché ma fête et ta voiture de location, Tu disais que les filles normales
étaient « ennuyeuses », Mais tu étais parti le matin, Tu as éteint les
projecteurs de la scène, mais tu continues à jouer ». Ces dernières paroles
semblent indiquer que son ex petit ami l’a quittée sans prévenir quand il s’est
rendu compte qu’elle était sincèrement amoureuse de lui. Suite à cet abandon,
la chanteuse s’est évidemment sentie utilisée…
Gazing at me starry-eyed In your
Jehovah's Witness suit
Who the fuck was that guy?
You tried to buy some pills
From a friend of friends of mine
They just ghosted you
Now you know what it feels like
And I don't even want you back, I just want to know
If rusting my sparkling summer was the goal
And I don't miss what we had, but could someone give
A message to the smallest man who ever lived?
You hung me on your wall
Stabbed me with your push pins
In public, showed me off
Then sank in stoned oblivion
'Cause once your queen had come
You'd treat her likе an also-ran
You didn't measure up In any measurе of a man
Were you sent by someone who wanted me dead?
Did you sleep with a gun underneath our bed?
Were you writin' a book?
Were you a sleeper cell spy?
In fifty years, will all this be declassified?
And you'll confess why you did it and I'll say, "Good riddance »
'Cause it wasn't sexy once it wasn't forbidden
I would've died for your sins, instead,
I just died inside
And you deserve prison, but you won't get time
You'll slide into inboxes and slip through the bars
You crashed my party and your rental car
You said normal girls were boring
But you were gone by the morning
You kicked out the stage lights, but you're still performing
The Alchemy : Dès le premier couplet, Taylor Swift évoque son
état d’esprit quand elle a rencontré Travis Kelce, joueur de la NFL avec qui
elle sort depuis septembre 2023. En effet, elle annonce qu’elle était déprimée
à cause de ses récentes ruptures amoureuses, mais qu’elle revient encore plus
forte : « Ça arrive une fois tous les quelques cycles de vie, Ces
produits chimiques m'ont affectée comme du vin blanc, Et si je te disais que je
suis de retour ? L'hôpital était une galère, Le pire sommeil de ma vie, Je t'ai
entouré sur la carte, Ça fait un moment que je ne suis pas venue, Mais je
reviens si forte ». L'essentiel est que Taylor soit sortie de l'obscurité
dans laquelle elle est restée très longtemps et qu’elle ait trouvé la personne avec
qui il y avait une alchimie indéniable : « Donc lorsque j’atterris,
Appelle les amateurs et dégage-les de l’équipe, Vire les clowns, prends la
couronne, Bébé, je suis celle à battre, Parce que le signe sur ton cœur, Dit
qu'il est encore réservé pour moi, Honnêtement qui sommes-nous pour combattre
l'alchimie ? ». Puisqu’elle sort avec un joueur de football américain, la
chanteuse multiplie les références à ce sport : « Torses nus et tes
amis te soulèvent au-dessus de leur tête, La bière colle au sol, des
acclamations parce qu'ils ont dit, Il n'y avait aucune chance d'essayer d'être
les meilleurs de la ligue, Où est le trophée ? Il arrive vers moi en courant,
Touch down » et « Ces mecs réchauffent les bancs, On est sur une série
de victoires, C'est de l'héroïne, mais cette fois avec un E », Parce que le
signe sur ton cœur, Dit qu'il est encore réservé pour moi ». Taylor Swift joue
sur le double sens du mot héroïne, puisque les sportifs n’ont pas le droit d’utiliser
des substances illicites, mais la chanteuse est une héroinE, c’est-à-dire une
drogue au sens figuré pour son nouvel amoureux.
This
happens once every few lifetimes
These chemicals hit me like white wine
What if I told you I'm back?
The hospital was a drag
Worst sleep that I ever had
I circled you on a map
I haven't come around in so long
But I'm coming back so strong
So when I touch down
Call the amateurs and cut 'em from the team
Ditch the clowns, get the crown
Baby, I'm the one to beat Bébé,
'Cause the sign on your heart
Said it's still reserved for me
Honestly, who are we to fight thе alchemy?
…
These blokes warm the benches
We've been on a winning streak
He jokes that "It's heroin, but this time with an E »
'Cause the sign on your heart
Said it's still reserved for me
Honestly, who are we to fight thе alchemy?
Shirts off and your friends lift you up over their heads
Beer stickin' to the floor, cheers chanted 'cause they said
There was no chance trying to be the greatest in the league
Where's the trophy? He just comes runnin' over to me
Touch down
Clara Bow : Ce titre rend hommage à la star du cinéma muet Clara
Bow. Taylor Swift compare indirectement sa renommée à celle de Clara Bow :
« Tu ressembles à Clara Bow, Sous cette lumière,
Remarquable, Toute ta vie, le savais-tu, Que tu serais cueillie, Comme une rose
? » et « Je n’essaie pas d’exagérer, Mais je pense que je pourrais
mourir si ça arrivait, Mourir si ça m’arrivait, Personne dans ma petite ville,
Ne pensait que je verrais les lumières de Manhattan ».
Clara Bow aurait lutté contre des problèmes
de santé mentale causés par le stress de sa célébrité. Elle était également
connue pour avoir une vie amoureuse mouvementée. Dans une interview,
Taylor Swift a déclaré qu’elle avait l'habitude de contacter des maisons
de disques pour essayer de décrocher un contrat d'enregistrement quand elle était
plus jeune, et qu’on lui disait souvent : "Tu sais, tu nous rappelles
telle ou telle artiste féminine", puis ils disaient quelque chose de
désobligeant à leur sujet, en expliquant à Taylor qu’elle avait quelque chose
de nouveau et de mieux par rapport à elles. C’est ce qu’elle explique dans l’un
de ses couplets : « Cette ville est fausse mais tu es authentique, Une
bouffée d’air frais à travers les
anneaux de fumée, Prend la gloire, donne tout, Promet d’être éblouissante ». C’est
ainsi de cette manière que l’on pousse les artistes féminines à se considérer
comme si elles pouvaient être la nouvelle remplaçante d’une autre, qui a fait
quelque chose de grand avant elle (mais qui a fait son temps) : « La
couronne est tâchée mais tu es la vraie reine, De chair et de sang parmi ces
machines de guerre, Tu es le nouveau Dieu que nous vénérons, Promet d’être
éblouissante ». Taylor Swift a
choisi des femmes qui ont fait de grandes choses dans le passé et qui ont été
des exemples dans l'industrie du divertissement. Clara Bow a été la première «
it girl ». Stevie Nicks est une icône et un exemple incroyable pour tous ceux
qui veulent écrire des chansons et faire de la musique : « Tu ressembles à Stevie Nicks, En 1975, les cheveux et les lèvres, La
foule devient folle, A ses mains, Un demi clair de lune, une éclipse totale ».
Taylor Swift finit la chanson par des paroles qui ont probablement déjà été entendues par d’autres artistes féminines plus jeunes qu’elle : « Tu ressembles à Taylor Swift, Sous cette lumière, on adore ça, Tu as un petit côté inattendu, elle n’en a jamais eu, Le future est brillant, éblouissant ». Son rapport vis-à-vis de la célébrité, et sa crainte d’être remplacée, sont des thèmes que Taylor Swift a déjà évoqués dans d’autres chansons, comme The Lucky One et Nothing New (extraites de son album RED) ou encore Castles Crumbling (issu de Speak Now).
You look like Clara Bow
Bow In this light
Remarkable
All your life, did you know
You’d be picked
Like a
rose?
I’m not trying to exaggerate
But I think I might die if it happened
Die if it happened to me
No one in my small town
Thought I’d see
the lights of Manhattan
This town is fake but you’re the real thing
Breath of fresh air through smoke rings
Take the glory, give everything
Promise to be
dazzling
You look like Stevie Nicks
In ‘75, the hair and lips
Crowd goes wild
At her fingertips
Half moonshine, a full eclipse
…
The crown is stained but you’re the real queen
Flesh and blood of amongst war machines
You’re the new God we’re worshiping
Promise to be dazzling
…
You look like Taylor Swift
In this light, we’re loving it
You’ve got edge, she never did
The future’s bright, dazzling
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